Hilaire de Crémiers analyse les raisons de la situation de la France : la République et les institutions en sont responsables… Le peuple français dans de larges pans de l’opinion commence à en prendre conscience.
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Publié sur le site de Politique Magazine le 19 mars 2024 – Par Henri Baclet
Enfin un parler vrai !
Tous d’accord, mais on fait quoi ?
Il me semble que l’élection du 9 juin n’est pas à dédaigner. L’Union Européenne est pour Macron la carotte agitée devant les ânes que nous sommes et le donjon, la forteresse hors d’atteinte (sous double drapeau, comme certains sous double nationalité) d’où il fomente ses menées contre la nation et rumine ses ambitions personnelles. Contrairement à ce que j’ai lu ici-même dans les réponses de M. Kusmanovitch, Macron y complote en douce, derrière notre dos, comme l’ont fait Delors (par idéalisme), Lamy, Moscovici et consorts (par fanatisme buté), Chirac (par paresse), Sarkozy, hollande et lui, par soumission aux U.S.A. Cette U.E. est, au mieux, le chantier d’un conglomérat de filiales à rationaliser (synergies, parts de marché, standardisation…). Alors Macron serait un espèce de dégraisseur de la filiale France, missionné par ses supérieurs pour mettre la France au pas, un traître au petit pied. Au pire l’U.E. est un cheval de Troie des U.S.A pour s’annexer l’Europe toute entière et Macron le haut traître de service.
Non, M. de Crémiers, l’élection européenne ne compte donc pas pour du beurre. Par tous les moyens, faute de mieux, en attendant mieux, il faut ouvrir les yeux des Français sur ce dans quoi on les entraîne. S’il n’y a plus de Français conscients, il n’y aura plus de France… et encore moins de roi !
Comme le relève David Gattegno, la multiplicité des candidatures « souverainistes » ou « nationales », ne peut que renforcer le statut quo, en exaspérant ou décourageant les électeurs, les confirmant dans leur apathie. On va vers une perte d’énergie irrémédiable. Avec, en vue, la suppression de l’unanimité, c’est peut-être la dernière occasion qui nous soit offerte d’exister. Des institutions différentes, la morale publique, l’arbitrage impartial… toutes ces grands mots, nous perdrons le droit de les utiliser si nous ne sommes pas à la hauteur du « procès » public que ces élections du 9 juin peuvent constituer.