Dans ces courtes réflexions, la perspective que Charles Gave propose s’agissant de la politique étrangère de la France, nous paraît se situer dans la ligne qui va de Kiel et Tanger, le livre célèbre de Charles Maurras, jusqu’à l’action extérieure du général de Gaulle et Georges Pompidou, en grande partie abandonnée ensuite. La France puissance d’équilibre, d’abord en Europe, dans le monde méditerranéen aussi, et partout dans le monde où le rôle de la France peut s’exercer à son profit. Cette ligne politique est évidemment opposée à l’esprit d’inféodation à l’un quelconque des très grands, en l’occurrence de facto aux Etats-Unis d’Amérique, comme à à la technostructure totalitaire établie à Bruxelles, opposée encore à tout abandon non réversible de souveraineté, et, a fortiori, à toute entreprise belliciste, étrangère aux intérêts vitaux de la France. JSF
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A lire dans JSF : Le clivage du « nouveau monde » par Rémi Hugues.
Quatre livres fondamentaux de Charles Maurras réédités par B2M, Belle-de-Mai éditions
Enquête sur la monarchie. (Édition de 1925), 39 €, 836 p.
Le manifeste royaliste en ouverture du XXe siècle ! (Parution courant 1900). Maurras y pose la célèbre question : « Oui ou non, l’instauration d’une monarchie héréditaire, antiparlementaire traditionnelle et décentralisée est-elle de salut public ? » !
L’Avenir de l’intelligence, 25 €, 244 p.
Une étude de l’histoire politique et intellectuelle du XVIe au XXe siècle, où Maurras à montre comment les intellectuels et artistes attachés à produire des œuvres de l’esprit sont passés « de l’autorité des princes de notre Sang sous celle des marchands d’Or », les immenses fortunes industrielles et bancaires qui limitent la liberté de l’esprit. Maurras en appelle à une alliance entre les intellectuels et le patriotisme des Français pour renverser cette mécanique.
Kiel et Tanger, 29 €, 428 p.
Maurras y constate la tragique infériorité du régime républicain en matière de politique internationale, spécialement face à la menace allemande de l’époque. Prévoyant la guerre à venir il conclut à la nécessité de remettre un roi à la tête du pays. Prolongeant le réalisme de la pratique capétienne des relations internationales, ancêtre de la pensée géostratégique française.
La Démocratie religieuse, 31 €, 620 p.
Parution en 1921, compilant trois textes préalablement écrits par Charles Maurras : Le Dilemme de Marc Sangnier (1906) – – La politique religieuse (1912) – – L’Action française et la religion catholique (1914). Cet ouvrage voit dans la démocratie une religion nouvelle qui vide le politique de sa puissance.
Et aussi…
Henri Massis, Georges Bernanos, Maurras et l’Action française, présentation de Gérard Pol, 18 €, 104 p.
Léon Bloy, Le salut par les juifs, avant-propos de Laurent James, 20 €, 156 p.
Commandes et renseignements : B2M, Belle-de-Mai éditions – commande.b2m_edition@laposte.net
* Frais de port inclus
Puissance d’équilibre? Une « imbécillité » pour qualifier une puissance qui n’en est pas une.
Vue de loin et dans le brouillard, nous ne pouvons être une puissance en Méditerranée qui si et seulement si les puissances mondiales veulent bien nous laissent jouer., …. un temps Si nous voulons cesser de faire des rodomontades ineptes, nous n’avons pas d’autres choix que de participer à une alliance qui soit une véritable puissance mondiale.
Sinon, nous remettons le même couvert qu’en 1814, 1870, 1917 et 1939.
Le seul véritable crime est de ne pas admettre cette simple évidence, que la logorrhée absconse sur la sempiternelle « alliance à revers russe, ou plutôt néo-soviétique ou simplement soviétique » ne peut camoufler, eu égard à ses échecs successifs et tous éminemment dramatiques.
Ce commentaire est à la fois très affirmatif et peu étayé par de véritables arguments.
JSF a fourni à ses lecteurs quantités d’analyses écrites ou parlées très documentées.
Ce commentaire les ignore et ne les réfute pas.
Il ignore que la France est vassalisée depuis au moins 1918 par les Etats-Unis, pas par les Russes.
Il ignore que depuis la fin de la 2e Guerre mondiale ce sont les USA et non les Russes qui sont les champions du nombre de guerres lancées par eux sur tous les continents. Toutes perdues.
Il ignore que la Russie ne dispose à aucun égard des moyens de conquérir et vassaliser l’Europe de l’Ouest dont nous.
Il ignore que ce sont les USA sous présidence Roosevelt qui se sont partagés l’Europe avec
Staline à qui ils en ont concédé une bonne moitié. Sans la France, à Yalta, ville de villégiature de Crimée dont aucun dirigeant occidental à l’époque n’a jamais eu l’idée de contester qu’elle fût russe…
Bref, en gros, le commentaire de Philippe Baudart me paraît léger, faute de fondements cohérents.
Sans tomber dans l’idolâtrie des USA, il faut avouer que la russophilie n’est pas très utile. Je me suis souvent dit que l’amitié franco-russe dont on nous rebat souvent les oreilles à droite n’est qu’une légende. A chaque fois que nous nous sommes alliés aux Russes, cela s’est mal terminé pour nous.
Qui fait de l’ingérance dans le monde depuis 1945, les russes? Qui fait de l’expensionnisme en europe et de la mise sous tutelle les nations, les russes? Qui a 800 bases militaires dans le monde, les russes? Qui prend le controle de l’Ukraine depuis 2014 en soutenant le nazisme et la corruption, les russes? Qui a fait 13000 morts russophones en Ukraine, les russes? Qui controle la CE, les russe? Qui nous rend decadent avec le wokisme, le transgenre, les lgbtqedgi+, les russes? Qui fait effondrer l’economie européenne, les russes? Qui instaure le totalitarisme et la tyrannie, les russes?
Pour Grégoire Legrand : doit-on «avouer» quoique ce soit, se féliciter, déplorer, etc., en matière d’«amitiés» extra-nationales ???
Non, il n’y a rien à faire de ce genre, et certainement pas a posteriori. En revanche, SUR LE MOMENT, il s’agit de ne pas trop faire n’importe quoi et, par exemple, juste avant la Deuxième Guerre mondiale, choisir l’option imposée par l’Angleterre contre celle d’une alliance avec l’Italie…
Son «avouer», finalement, que des considérations idéologiques ont fait main basse sur les réalités politico-stratégiques qui auraient dû s’imposer, et que, par exemple, Maurras se démenait de manière très «avouable», ce qui ne lui sera jamais pardonné, afin que la France ne tombe pas dans le panneau de la perfide Albion, tout comme aujourd’hui, la même France (nettement plus dégénérée qu’alors, «avouons»-le), nous assure que, si l’on pourrait encore échapper au pire, la certitude du plus mauvais continue d’emporter les convictions et, peut-être, les suffrages.
Cependant et tout bien considéré, entre Churchill et Mussolini, le pire n’est évidemment pas celui dont on nous a imposé qu’il n’avait pu que l’être.
Cela étant dit, passer son temps à comparer les époques entre elles sans en discriminer ce qui les distingue très justement les unes des autres, notamment, en raison des équilibres stratégiques souvent incomparables entre eux.
Il s’agit de se référer à des PRINCIPES, non à des théories stratégiques et autres pragmatismes insalubres qui, au fond ne valent pas plus tripette que les ventres inféconds, dont les boyaux se tordent de ne jamais rien savoir qu’avorter, faire avorter autrui et boursicoter les fausses-couches mises sur le marché.
Ce qui fait très opportunément déduire à Sganarelle, chez Molière : «Voilà justement ce qui fait que votre fille est muette.»
Cher David, on peut jouer sur les mots et dire qu’il ne s’agit pas « d’avouer », mais d’autre chose, j’entends. D’accord. Pourquoi pas.
Mon propos est que si l’alliance américaine nous coûte cher sans rien nous rapporter, ce n’est pas une raison pour nous précipiter dans les bras de la Russie. Je le répète, cela nous a toujours coûté très cher.
Et aujourd’hui, que nous le voulions ou non, la Russie nous regarde, au mieux, comme des ennemis (au pire, comme méprisables).
Cher Grégoire, je ne sache pas que qui que ce soit ait envisagé de «se jeter dans les bras de la Russie» alors que la France est bel et bien allée se serrée fermement dans les bras des USA…
Que la Russie nous regarde comme des ennemis, cela est assez logique puisque l’Étt français s’est déclaré ouvertement tel et en ces termes mêmes. Que la Russie nous tienne pour méprisables n’a rien pour m’étonner puisque, moi-même, un Français, je bois la honte en tant que tel.
Si bien que, quant aux événements actuels, il ne me semble pas devoir hésiter une seconde entre le mal certain dans lequel nous sommes englués et une option, dont le mal est bien plus hypothétique et, à tout le moins discutable.
Pour ma part, je considère tout simplement que, au momment très actuel que nous vivons, la seule solution à tous les maux dont nous souffrons politiquement serait que «Poutine «leur» fiche la pâtée. Je dis bien «leur», car je ne me sens en rien solidaire des opinions égoïstes d’un régiment de fonctionnaires abrutis, de bureaucrates dégénérés et d’employés aux ordres, agités par quelques gamins mal élevés.