1229 : Fin de la Croisade des albigeois
Saint Dominique présidant un autodafé, par Pedro Berruguete.
Un traité est signé à Paris entre Blanche de Castille, régente, mère de Louis IX, et Raymond VII, comte de Toulouse, contraint, par sa défaite, à en accepter les termes.
L’accord met fin à la Croisade menée contre les Albigeois, ou cathares, depuis 1209.
Le comte doit céder une grande partie de ses terres au royaume de France (par exemple, les sénéchaussées de Beaucaire et Carcassonne) mais conserve le comté de Toulouse et le Lauragais.
Il s’engage également à marier Jeanne de Toulouse, sa fille unique et, donc, son héritière, à Alphonse de Poitiers, frère cadet du roi : le Comté de Toulouse ira aux enfants de ce mariage, et à défaut d’enfants, reviendra à la couronne.
Ainsi, à sa mort, le reste de son territoire reviendra définitivement au royaume de France (sur l’importance de la Croisade des Albigeois dans l’extension territoriale du Royaume de France, voir l’éphéméride du 16 mars)
Ratification du traité de Paris par Raymond VII, comte de Toulouse. Acte en latin donné le 12 avril 1229, scellé d’un sceau de cire verte appendu sur lacs de soie verts
Et, dans notre albumL’aventure France racontée par les cartes voir la photo La croisade des Albigeois
1704 : Mort de Bossuet
Portrait de Bossuet par Hyacinthe Rigaud, 1698, musées des Offices, Florence.
Le roi l’introduisit à la Cour, au début de son parcours, comme précepteur du Dauphin. Il avait avec lui Fléchier qui était à l’époque lecteur du Dauphin ! Les deux furent de grands orateurs, spécialistes des panégyriques.
« Si c’est une grande puissance de pouvoir exécuter ses desseins, la grande et la véritable, c’est de régner sur ses volontés » (Sermon sur l’ambition)
• « La liberté n’est pas de faire ce que l’on veut, mais de vouloir ce que l’on fait »
• « Dieu se rit des hommes qui déplorent les effets dont ils chérissent les causes »
• « Nos vrais ennemis sont en nous-mêmes. » (Oraison funèbre de Marie-Thérèse d’Autriche)
• « Le plus grand dérèglement de l’esprit, c’est de croire les choses parce qu’on veut qu’elles soient, et non parce qu’on a vu qu’elles sont en effet. » (Traité de la connaissance de Dieu et de soi-même)
• « Le propre de l’hérétique, c’est-à-dire de celui qui a une opinion particulière, est de s’attacher à ses propres pensées »
1912 : Mort d’Ernest Duchesne
Oublié, ou injustement méconnu ?
32 ans avant Alexander Fleming, il découvrit que certaines moisissures pouvaient tuer les bactéries, et montra les propriétés antibiotiques de la pénicilline.
En 1894, il entra à l’École du service de santé militaire de Lyon. Il y présenta, en 1897 sa thèse de Doctorat, intitulée « Contribution à l’étude de la concurrence vitale chez les micro organismes – Antagonisme entre les moisissures et les microbes ».
Dans cette thèse, il envisage les possibilités thérapeutiques résultant de l’activité antimicrobienne des moisissures :
Dans le dernier paragraphe de sa thèse (Conclusions), Duchesne affirme :
On peut donc espérer qu’en poursuivant l’étude des faits de concurrence biologique entre moisissures et microbes, étude seulement ébauchée par nous et à laquelle nous n’avons d’autre prétention que d’avoir apporté ici une très modeste contribution, on arrivera, peut-être, à la découverte d’autres faits directement utiles et applicables à l’hygiène prophylactique et à la thérapeutique.
L’Académie Nationale de Médecine le reconnaît, en 1949, comme le précurseur de l’antibiothérapie :
1927 : Le château de Villandry et ses Jardins inscrits aux Monuments Historiques
Magnifique en tant que château, riche d’Histoire (c’est là que, le 4 juillet 1189, Henri II Plantagenêt d’Angleterre reconnaît sa défaite face à Philippe Auguste), le château de Villandry est exceptionnel pour ses jardins : dénaturés et bouleversés au cours des siècles, ils furent patiemment restitués avec amour, et bonheur, par Joachim Carvalho, à partir de 1906, lorsqu’il en fit l’acquisition.
Vue aérienne des jardins du château de Villandry
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Bossuet :
Le roi l’introduisit à la Cour,au début de son parcours,comme précepteur du Dauphin.
Il avait avec lui Fléchier ,qui était à l’époque
lecteur du Dauphin !
Les deux furent
de grands orateurs,
spécialistes des panégyriques.
(fontaine de la place St Sulpice à Paris ).