1524 : Giovanni da Verrazano atteint les côtes Est de l’Amérique du Nord
Explorateur italien au service de François 1er, celui-ci lui confia comme mission l’exploration de la côte Américaine de la Floride à Terre-Neuve.
Arrivé à Cap-Fear, il découvrit notamment la baie où devait s’élever New York, à laquelle il donna le nom de Nouvelle Angoulême, en l’honneur du roi François 1er qui, avant de monter sur le trône, était comte d’Angoulême.
Dans notre album L’aventure France racontée par les cartes, voir la photo Navigateurs (I) : Giovanni da Verrazano
1666 : Premières Grandes Eaux au Château de Versailles
Par la volonté du Grand roi, admirablement secondé par Colbert, Versailles est, à cette époque, un véritable laboratoire de ce qui se fait de mieux dans le domaine des Arts appliqués. Les techniques les plus innovantes y sont testées, et l’édification du Palais marque le triomphe simultané des Arts, de l’Industrie, de la Technique, domaines dans lesquels la France innove, progresse et gagne, comme on dit aujourd’hui. Par exemple, l’inauguration de la Galerie des Glaces, qui consacre la naissance de notre industrie du verre, où la France excelle (éphéméride du 15 novembre).
L’authentique politique de civilisation menée par Louis XIV rejoint, favorise et suscite l’économie, la plus saine et la plus bénéfique, l’Art étant inséparable du développement économique de la France, voulu par la monarchie.
Si la Galerie des Glaces manifeste la naissance de l’industrie du verre français, la bataille de l’eau menée à Versailles allait être – selon les mots de Martin Aston – « l’occasion de progrès majeurs, tant scientifiques que techniques » dans un domaine où les connaissances, rappelle-t-il « n’avaient guère progressé depuis les romains » :
« ...C’est pour Versailles qu’on inaugure le procédé de filtrage de l’eau par gravitation; pour Versailles que sont mises au point les premières canalisations en fonte, ou que Römer (éphéméride du 7 décembre) délaisse ses calculs sur la vitesse de la lumière pour étudier celle de l’eau dans les conduits. En matière de robinetterie, de pompage, de nivellement, d’étanchéité, les avancées accomplies grâce à Versailles sont innombrables.. »
On est bien loin des travestissements historiques haineux et mensongers d’une propagande orientée, tendant à imputer aux caprices des rois des dépenses ruineuses, inutiles et indignes. C’est Sacha Guitry qui a raison :
« On nous dit que nos Rois dépensaient sans compter,
Qu’ils prenaient notre argent sans prendre nos conseils;
Mais, quand ils construisaient de semblables merveilles,
Ne nous mettaient-ils pas notre argent de côté ? »
Pour biens saisir ce qu’a voulu faire Louis XIV de Versailles, et à Versailles, on pourra consulter notre album :
Racines (IV) : Versailles, le Palais-temple du soleil
1696 : Mort de Marie de Rabutin-Chantal, marquise de Sévigné
Elle est, évidemment, devenue inséparable de Grignan et de son château, où résidait sa fille : le lien suivant permet à qui le désire d’en savoir un peu plus sur le château de Grignan, et tout ce qui s’y rattache maintenant :
1986 : Mort de Marcel Dassault
Excellence d’une filière : près de 25 ans après la mort du fondateur, à Dubbaï, lors d’un Salon aéronautique, en 2009, les Rafale de Dassault – l’un des meilleurs avions militaires jamais construits au monde – raflent la vedette.
2007 : Lancement du chantier de l’EPR de Flamanville
2010 : Première édition des Grands Jeux romains, à Nîmes
Nous sommes en 122. L’Empire romain est à son apogée, sous le règne des quatre empereurs de la « dynastie des Antonin » : Trajan, Hadrien, Antonin le Pieux, Marc-Aurèle.
Il ne s’agissait pas, à proprement parler, d’une dynastie, puisque, à partir de Nerva qui adopta Trajan, les Empereurs « adoptaient » à chaque fois celui qui lui paraissait le plus compétent pour lui succéder. Celui qui mit fin à cet heureux système de l’adoption fut, curieusement, celui qui était philosophe : Marc-Aurèle, qui choisit son fils Commode, un énergumène, avec lequel l’Empire romain entama son lent déclin, jusqu’à la catastrophe finale de sa disparition.
Malgré quelques guerres, impossibles à éviter – à noter qu’il n’y en eut aucune sous le règne d’Antonin ! – c’est presque partout que régna la Pax romana, sous les Antonins.
Marguerite Yourcenar a composé ses magnifiques Mémoires d’Hadrien, en l’honneur de cet immense Empereur (ci contre), né en 76 et mort en 138, qui passa plus de dix années de sa vie à sillonner son Empire, de 121 à 134 : il commença par la Bretagne, puis vint passer un long temps en Gaule, où il visita entre autres les villes et colonies d’Arles et de Nîmes.
2.000 ans plus tard, les descendants de la Provincia romana se souviennent de cet heureux temps des Antonins et de l’Empire romain. Et, pour lui rendre hommage, ils décidèrent de reconstituer, de la façon la plus fidèle et la plus authentique possible, ce que furent les Jeux romains et la visite de l’Empereur dans la Provincia.
Ces 17 et le 18 avril 2010, les Arènes de Nîmes offrent aux spectateurs un spectacle inédit en France avec près de 250 figurants qui vont reconstituer les Grands Jeux Romains de l’époque de l’Empereur Hadrien.
Dans les rues de Nîmes les spectateurs pourront assister au grand défilé triomphal de l’Empereur Hadrien sur son char, accompagné de sa garde prétorienne, ses légionnaires et ses cavaliers. Le cortège sera suivi par les gladiateurs qui combattront dans les arènes, les gaulois vaincus par les troupes romaines et des animaux sauvages qui prendront part aux Jeux du Cirque.
Un bivouac romain sera reconstitué dans les Arènes de Nîmes pour permettre de découvrir l’organisation d’un campement de légionnaires.
Le grand spectacle se déroulera dans les Arènes de Nîmes quand les cavaliers gaulois et romains montreront leur savoir faire; on assistera ensuite à une course de chars de combats, des lancers de javelines et des combats de gladiateurs dont le vainqueur sera désigné par le public. Il recevra bien sûr une couronne de laurier des mains de l’empereur en personne.
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Marquise de SÉVIGNÉ :
Elle fut inhumée dans le chœur de la Collégiale qui jouxte le château.
Elle existe toujours,bien que la tombe fut profanée sous la Révolution.
La devise de son gendre ,le comte de Grignan
famille de Castellane d’Adhémar ,était:
Plus d’ Honneur,que d’honneurs !
en provençal,Mai d’Ounour que d’ounour !¿