De Charles Maurras, Jean Paulhan, esprit libre s’il en fut, disait, en 1921 : « Maurras ne nous laisse pas le droit en politique d’être médiocres ou simplement moyens ». Et, en 1932, qu’un jeune homme désireux de s’engager politiquement n’avait de véritable choix qu’entre Karl Marx et Charles Maurras.
Enfin, en 1945, alors que l’on venait de condamner Maurras pour « intelligences avec l’ennemi », il lui écrivit, lui le résistant de la première heure : « Je n’aurais jamais cru que vous nous fussiez si nécessaire… »
Photo : Jean Paulhan