Annonce et entretien repris de Breizh-info (du 27 mars dernier). JSF donnera la critique de Pierre Builly jeudi 25 avril, le lendemain de la sortie du film.
Le mardi 26 juillet 2016, à Saint Etienne du Rouvray, en Normandie, deux islamistes radicaux, Adel Kermiche, sous contrôle judiciaire, muni d’un bracelet électronique, et Abdel Malik Nabil-Petitjean, assassinent en égorgeant et poignardant le père Jacques Hamel, dans son église, située près de Rouen.
Ils blessent grièvement un paroissien de 86 ans. Les assaillants retiennent ensuite trois autres fidèles en otage avant d’être abattus par les forces de l’ordre. L’acte est revendiqué le jour même par l’organisation terroriste État islamique.
Ce drame, en plein coeur des attaques islamistes en France qui ont montré à la fois la barbarie des uns, et la fragilité de nos autorités, a énormément marqué la population française, s’ajoutant à la longue liste des attentats commis sur le sol français, du fait de frontières poreuses, d’un manque de volonté et de vision politique, et d’un code de la nationalité qui permet d’avoir une carte d’identité française comme dans une pochette surprise.
Quoi qu’il en soit, presque 8 ans après, la réalisatrice Cheyenne Carron vient de sortir un film intitulé « Que notre joie demeure », un film d’auteur, hommage au Père Jacques Hamel assassiné. Un film qui, comme à chaque film de Cheyenne Carron, réalisatrice courageuse et indépendante, n’a pas bénéficié des millions d’euros de subventions dont bénéficient pourtant un sacré paquet de daubes, de navets, d’oeuvres de propagande, dont seul le petit monde du cinéma français semble avoir la recette.
Pour évoquer la sortie de ce film (vous pouvez retrouver la liste des cinémas où il est projeté ici) nous avons interviewé Cheyenne Carron.
Breizh-info.com : Qu’est-ce qui vous a inspiré à réaliser un film en hommage au père Jacques Hamel ?
Cheyenne Carron : Le lendemain de l’attentat, je me suis rendue à Saint-Etienne-du-Rouvray. J’avais le cœur rempli de colère et même de haine. Je me suis dit qu’un jour je ferai un film en hommage à ce prêtre.
Aujourd’hui, avec du recul, je suis heureuse d’avoir attendu plusieurs années avant de faire ce film. Le temps a calmé ma colère, j’ai voulu faire de ce drame un film de résilience et d’espérance. Un film qui soit à l’image de ce saint prêtre.
Breizh-info.com : Comment le titre “Que notre joie demeure” se rapporte-t-il au thème et au message du film ?
Cheyenne Carron : Malgré la violence de ces attaques terroristes, le cœur chrétien doit garder la joie et espérance. “Que notre joie demeure” signifie que la lumière gagne sur les ténèbres.
Breizh-info.com : Pouvez-vous nous parler de votre processus créatif pour aborder un sujet aussi sensible et émotionnel ?
Cheyenne Carron : Lorsque j’ai commencé l’écriture du scénario, j’ai contacté le diocèse de Rouen. J’ai pu échanger avec des personnes qui ont bien connu le père Hamel. Sa soeur Roseline, mais aussi le père Vigouroux, les religieuses qui étaient voisines du père Hamel. Bref, j’ai nourri mon récit de lectures et de témoignages.
Au début du film, j’ai tout de même précisé que le film est “inspiré d’une histoire vraie”, car je ne fait pas un documentaire. J’ai gardé une part de liberté.
Breizh-info.com : Quels ont été les principaux défis rencontrés lors de la réalisation de ce film ?
Cheyenne Carron : Les difficultés ont été multiples… J’ai eu beaucoup de peine à obtenir les autorisations de tournage, des comédiens et techniciens m’ont lâchée en pleine préparation du film, le distributeur de film “chrétiens” m’a aussi laissée tomber après avoir pourtant signé un contrat.. bref, j’ai eu beaucoup de galères.. Mais à chaque épreuve, j’ai pensé au père Hamel. Je voulais que ce petit prêtre de France ait un film qui lui rende hommage, alors je me suis battue pour faire exister cette œuvre.
Breizh-info.com : Quelles réactions espérez-vous susciter chez les spectateurs avec ce film ?
Cheyenne Carron : Je voudrais que les spectateurs soient touchés par ces prêtres à l’image du père Hamel, humbles et discrets. Ces prêtres anonymes il en existe beaucoup en France. Ils portent souvent avec modestie, le sublime message chrétien qui converti les cœurs à l’Amour. Dans le fond, il n’y a rien de plus opposé entre un petit prêtre de campagne et un islamiste radical. Le film raconte cette rencontre pour le pire. Mais à la fin du film, c’est tout de même la paix qui triomphe…
Breizh-info.com : En quoi est-il important de se souvenir et d’honorer la mémoire du père Hamel aujourd’hui ?
Cheyenne Carron : Le père Hamel a toute sa vie était tourné vers les autres, dans le don de lui-même pour son prochain. Faire un film en sa mémoire, c’est honorer un homme bon et juste. C’est le devoir des artistes de créer des œuvres pour ne pas oublier nos héros. Ces hommes, comme le père Hamel, sont le plus beau de notre humanité.
Breizh-info.com : Comment votre propre expérience ou croyances ont-elles influencé la réalisation de ce film ?
Cheyenne Carron : À l’âge de 19 ans, la sœur du prêtre de mon village a été étranglée par un marocain. Le prêtre de mon village qui s’appelait Amédée FAURE a tendu la main aux parents du meurtrier. Cette histoire a marqué ma vie. Ensuite, j’ai choisi de devenir catéchumène. Je crois aussi que cet évènement tragique et beau à la foi, a irrigué un peu mon cinéma. Car j’ai souvent parlé d’islamisme radical et de la beauté du message chrétien. Cela vient aussi de mon histoire : j’ai été sauvée par des Français chrétiens, je sais ce que je dois à la France et je sais ce que je dois à la chrétienté. Les deux m’ont sauvée, alors il est normal que je leur fasse honneur dans mon cinéma. ■
Propos recueillis par YV
Illustrations : DR
Le dernier en date, le prêtre syriaque orthodoxe de Sydney qui donne son pardon à son agresseur
C’est « vachement courageux » de trancher la gorge d’un vieux prêtre, puis de « trucider » un vieux paroissien de 86 ans. Quel suprême acte de guerre contre 2 personnes ne pourtant pas d’arme, dans un lieu de prières et de recueillement religieux.
Oyez oyez voyez, messieurs les musulmans français vers quelle victoire Allah nous dirige. Avec votre aide, nous seront bientôt les maitres de ce pays de kouffards dont les chefs craignent la colère de notre prophète.
Et pendant ce temps, le prince qui n’a pas d’enfant, prépare ses JO à Paris, et laisse les adeptes de la charia, appliquer leurs lois dans le royaume de France.
Tout cela, même pas pour de l’argent, mais pour du « vent » et en même temps pour de la gloriole politique. Vivement que l’Archange St Michel , nous débarrasse de ces « soldats du diable mondialisé ».