« Un texte puissant, un cri d’Aurélien Marq ! » Causeur
Cet article vigoureux et profond, paru le 21 avril dans Causeur mérite assurément une lecture attentive, empreinte de sympathie. Fût-ce pour débattre du parallèle en apparence intrinsèque qui y est fait entre Église et République française. Il nous semble, pour être brefs, qu’à l’échelle de l’Histoire, globalement, la première a construit, ou participé à construire, tandis qu’après deux siècles, la seconde a beaucoup détruit jusqu’à nous conduire au délitement présent, que nous trouvons, nous aussi, effrayant et, peut-être sans égal historique français. Cela dit, il nous parait bien clair que l’Église d’aujourd’hui et l’actuelle République cheminent ensemble, tel le binôme très complice Emmanuel Macron – pape François, sur les voies d’une même destruction, la nôtre, collectivement.
Par Aurélien Marq*.
L’Église et la République commettent toutes deux la même faute : croire que la vocation universelle qu’elles se sont donnée leur permet de mépriser les conditions particulières qui ont rendu leur existence possible en la rendant pensable. Ce faisant elles trahissent, l’une la chrétienté, l’autre la France, et préparent leur propre disparition.
Illustration. A Metz, cinq jeunes d’origine turque, dont quatre mineurs, sont entrés dans la cathédrale pendant un concert de Bach pour hurler « Allah akbar », avant de s’enfuir et d’être arrêtés un peu plus loin par la police. Contacté par Valeurs Actuelles, un des chanoines a indiqué qu’il n’y aurait pas de plainte, et déclaré « ce qu’ils ont fait n’est vraiment pas grave, ni problématique. C’était plus par jeu. » ajoutant vouloir « éviter de mettre de l’huile sur le feu, compte-tenu du contexte actuel. »
Quel contexte actuel ? Celui de la volonté assumée d’instrumentalisation de la diaspora turque par Erdogan, au service de l’islamisation conquérante de l’Europe ? Celui de la haine antisémite qui sous couvert de « cause palestinienne » soutient la sauvagerie du Hamas et la dictature des Mollahs, bien souvent au cri de « Allah akbar » ? Celui des attentats et des agressions qu’accompagne ce même cri ? Qui, rappelons-le, ne signifie pas « Dieu est grand » mais littéralement « le dieu est plus grand. » C’est-à-dire « le dieu de l’islam est plus grand que tout », et en particulier plus grand que ce que l’on honore dans le lieu où cette phrase est prononcée lorsque ce lieu n’est pas musulman. Crier « Allah akbar » en terre non-musulmane, c’est y planter un drapeau, marquer le territoire.
Bien sûr, il est trop tôt pour dire dans quelle mesure les cinq jeunes concernés sont conscients, eux, de ce « contexte actuel ». Mais imaginons un instant que cinq autres jeunes, « Français de souche » et catholiques, s’introduisent dans une mosquée pour hurler « Deus vult » – le cri de guerre des Croisés. Dirait-on « ce qu’ils ont fait n’est vraiment pas grave, ni problématique. C’était plus par jeu » ? Serait-on soucieux de ne pas « mettre de l’huile sur le feu, compte-tenu du contexte actuel » ? Ou verrait-on plutôt le ministre de l’Intérieur condamner fermement et se rendre sur place, pendant que la gauche, le centre et les islamistes hurleraient à l’islamophobie, à la discrimination, au racisme et au retour des heures les plus sombres ?
Un inquiétant aveuglement
Pourquoi cet aveuglement de la part de la cathédrale de Metz ? Pourquoi cette soumission ? On me dira qu’il est dans la nature du christianisme de tendre l’autre joue, mais c’est là une vision des plus simplistes. Charlemagne n’a pas tendu l’autre joue. Hugues de Payns n’a pas tendu l’autre joue. Jeanne d’Arc n’a pas tendu l’autre joue. L’idéal chrétien de la chevalerie, avec veillée d’armes et bénédiction de l’Eglise, n’a jamais été de tendre l’autre joue, mais de préférer la force à la violence.
Hélas, l’Eglise de François s’est détournée de cet idéal. Alors que Saint Augustin et Saint Thomas d’Aquin nous ont donné des réflexions de très haute tenue sur le juste usage de la force, François se complaît dans un pacifisme munichois. Alors que Benoît XVI a eu le courage de la vérité dans son discours de Ratisbonne, François vante la « sagesse » du Grand Imam d’Al-Azhar et l’appelle son « ami », alors que celui-ci a chanté les louanges du Hamas après les meurtres, les enlèvements, les tortures et les viols de masse du 7 octobre.
Pourquoi ? François, c’est la réponse la plus évidente, est de gauche. C’est vrai, mais c’est un peu court.
Benoît XVI, il n’y a pas si longtemps, avait fermement mis en garde contre la tentation de déshelléniser le christianisme. Or, c’est exactement ce que font François et ses partisans. Ils fantasment un christianisme débarrassé de l’influence européenne, émancipé du patient travail des siècles, émancipé de la chrétienté, un christianisme sans Aristote et sans le Roi Arthur, un christianisme sans racines historiques ni culturelles. Un christianisme qui se voudrait « à l’état pur », et renoncerait surtout à être « fruit de la terre et du travail des hommes » pour se croire révélation impérieuse tombée du ciel. Un christianisme, aussi, plein d’une haine insondable envers la civilisation européenne, dont l’existence même lui est insupportable puisqu’elle lui rappelle à chaque instant qu’il n’est pas auto-engendré.
La nation ? Une vulgaire chrysalide
En cela, l’Église est très exactement semblable à la République, et vice-versa – sans surprise, d’ailleurs, puisque la République se vit assez largement comme une Eglise de substitution, y compris dans ses aspects les plus naïvement missionnaires et les plus caricaturalement dogmatiques.
Idéal républicain, valeurs de la République, pacte républicain, arc républicain, champ républicain, front républicain, et on brandit les chartes de la laïcité comme un exorciste ayant perdu la foi brandirait un crucifix. La république ne se contente plus d’être un régime politique, que l’on pourrait à bon droit préférer aux alternatives, elle se veut l’horizon radieux et indépassable de la destinée humaine, appelée à rassembler tous les peuples dans sa lumière glorieuse pour les conduire vers le salut – de préférence « en marche » derrière Emmanuel Macron. La nation ? Une vulgaire chrysalide, qui a peut-être eu le mérite de servir de support initial à la manifestation de la République, mais dont il est plus que temps de se défaire. La France ? Un simple territoire où accueillir, venus de toute la Terre, ceux qui aspirent à communier aux insurpassables Valeurs de la République. Les Français attachés à leur culture ? Des identitaires, populistes, complotistes, des beaufs prisonniers de crispations rances à qui l’élite éclairée, le Conseil d’Etat et le Conseil Constitutionnel vont apporter de gré ou de force les merveilles du progrès, de la diversité, du vivre-ensemble, de la lutte contre la haine, de l’Etat de droit et de l’idéal républicain. Symbole du moment, les Jeux Olympiques Républicains. Ce n’est pas un spectacle du Puy du Fou, ah ça non, c’est Djadja, genre, en catchana baby, tu dead ça, oh Djadja, et il n’y a vraiment que les fachos pour préférer les hymnes de Pindare et les « antiques péans » que célébrait Marc Bloch.
De quoi dégoûter de la république même Cincinnatus et Cicéron, à qui il ne serait jamais venu à l’idée de mépriser Rome sous prétexte qu’ils défendaient sa république. Mais la République de Laurent Fabius est à Cincinnatus ce que l’Eglise de François est au Docteur Angélique… et les bouffeurs de curé, comme ceux qui s’imaginent qu’une rechristianisation serait un rempart suffisant à l’islamisation, feraient bien de méditer ce parallèle.
La crise morale de l’Occident et des universalistes
Alors quoi ? Faut-il renoncer à tout universalisme ? Certes non. Seulement voilà : ce qu’il y a d’universel dans les enseignements de l’Eglise, comme ce qu’il y a d’universel dans ces aspirations qui, en France, ont espéré pouvoir se concrétiser dans la République, n’ôte rien à la valeur de ce qu’il y a de particulier dans le terreau culturel qui leur a donné naissance. De même que la valeur de ce qu’il y a d’universel dans les qualités exemplaires d’un homme n’ôte rien à la valeur de ce qui fait de cet homme une personne à part entière, c’est-à-dire un être unique, et pas la simple manifestation interchangeable d’un archétype.
Enfin, ces vérités universelles sont comme le théorème de Thalès : elles sont valables toujours et partout, mais il fallait néanmoins des prérequis culturels spécifiques pour qu’elles puissent être découvertes, et il faut faire siens certains de ces prérequis pour pouvoir les comprendre et pas seulement les répéter. Dans le cas du théorème de Thalès, comme de toute la géométrie, de toute la science, il faut accepter de voir le monde comme un cosmos, une harmonie sous-tendue par des équilibres qu’il nous est possible d’effleurer par l’observation des phénomènes et le raisonnement logique. S’affranchir de cette vision, dont la Grèce et elle seule a eu le génie, c’est faire de la science un simulacre, c’est au mieux l’appliquer comme une machine applique sa programmation, mais ce n’est pas la comprendre.
Il en va de même du christianisme et de l’idéal républicain : lorsque leurs gardiens autoproclamés prétendent les émanciper du rapport au monde qui les a rendus possibles en les rendant pensables, il n’en reste que des imitations vides de sens. L’Eglise n’est plus qu’une ONG « no borders » pacifiste, hargneuse envers les siens et servile envers les autres. La République n’est plus qu’un grigri brandi par l’extrême-centre pour excommunier quiconque lui déplaît et piétiner la démocratie.
Est-il encore possible de restaurer ces deux institutions, en leur rappelant qu’elles sont les élèves de la civilisation européenne et non ses maîtres ? J’ose le croire. Mais leurs fidèles respectifs feraient bien de se mobiliser rapidement. Car pendant qu’ils se déchirent entre laïcards et calotins, ceux qui rêvent de hurler « Allah akbar » dans toutes les églises et dans toutes les mairies, eux, avancent. ■
Polytechnicien et haut fonctionnaire chargé de questions de sécurité intérieure. On peut également le suivre sur Twitter @AurelienMarq
Bien vu .
Bien vu, « l’Église est très exactement semblable à la République » ?
Il ne faut pas exagérer. La première n’a que le verbe et ses ressources sont précaires. La seconde disposes du pouvoir, des institutions, de la force, des impôts, des média, du soutient des plus fortunés…
La première nous implore d’accueillir, de soigner…autant que nécessaire; qu’y a-t-il de nouveau ? Elle n’accuse pas de racisme et de nazisme ses opposants. Elle n’a jamais promu les migrations que la seconde impose à grande échelle, dissimulant son projet destructeur sous des prétextes vaseux, culpabilisant ou diabolisant les contestataires; elle se fait même un malin plaisir d’opposer l’islam à sa vieille ennemie papiste qui n’en peut mais… L’Église prêche la paix quand la République passe en force, voire déclare la guerre…
Un peu de discernement et de sérieux SVP !
Bon, vous êtes blessé par les paroles « blasphématoires » de cet Aurélien Marcq. Mais l’excuse d’impuissance dont vous faites la faveur à l’Église ne s’appuie que sur la Foi et celle-ci a besoin de preuves. Car l’Église pourrait au moins émettre un message de santé et elle ne le fait pas.
Et si nous cessions de prononcer le terme « république » ? Nous devons oublier cette horreur et les monstres qu’elle a engendrés. Et si le pape est de gauche il faut tourner sa chaise afin qu’il essaie de comprendre que l’Europe ce n’est pas l’amérique du sud (ni centrale). Tant que nous parlerons de la « gueuse » nous ne pourrons en sortir puisque actuellement les individus ne connaissent guère l’Histoire du Pays, et ne son pas capables pour un grand nombre de réfléchir sur des sujets autres que les nouvelles voitures, ou les biens de ce pauvre monde. Et quand les gens ne sont pas contents ils devraient savoir que la lutte cela peut encore exister au lieu de jouer avec des peluches et des fleurs ! Il ne faut pas dire « armons-nous et partez » mais partons armés et là chacun verra que macaquerie ou pas leur soit disant chef de l’état saura activer ses troupes de policiers et autres gardiens contre ces idiots de français qui n’ont rien fait de mieux que le réélire. Plus faciles à « dégommer » que les musulmans sangsues dont nous avons à souhaiter le grand départ.
Le parallèle est iconoclaste, mais ne manque pas de pertinence. L’Eglise comme la république française se veulent universelles. On pourrait même dire qu’en ceci, la république ne fait que singer l’Eglise comme le diable singe Dieu. Evidemment, la limite en est que la république (comme régime politique) se dit d’un pays précis, lequel ne peut, par définition, se vouloir universel (à moins de prétendre à l’Empire).
La République française en effet ne peut s’extraire d’un territoire physiquement déterminé. Elle prétend néanmoins à l’universalité extérieurement par ses « valeurs » et intérieurement par le fait que toute personne humaine professant ces mêmes « valeurs » a virtuellement accès à la citoyenneté française. Est-ce que je me trompe ?
J’aurais dû être plus clair : la république française prétend à l’universalité, réduisant la France à quelques valeurs. Mais la république en tant que régime politique (qui se trouve aux Etats-Unis, en Allemagne, en Suisse, etc) ne peut se dire que d’un pays particulier.
J’ai peine à croire que nos responsables politiques ou/et religieux d’oppositions au politiquement correct ou au catholiquement idéalisé ne réfléchissent pas sur les conséquences de leurs « inactions » dans l’effondrement de toutes les valeurs civilisationnelles qui ont fondé la France.
Ils doivent se rappeler que pour St Exupéry, « la vérité c’est ce qui simplifie ».
Alors simplifions. Et appliquons le slogan des soixante-huitards, affiché dans toutes les Universités parisiennes « Il est interdit d’interdire ».
Et foutons le bordel, partout, tout le temps, immédiatement et renversons la table, afin que la célèbre phrase de Giuseppe Tomasi di Lampedusa, « Il faut que tout change pour que rien ne change » / « Tout doit changer pour que rien ne change ! ». Et laisser le président Macron, assister à la chute de la startup nation gauloise, comme les empereurs romains ont pu subir l’effondrement de leur empire.
Si pour Henri IV, Paris vaut bien une messe, pour le roitelet qui le remplace sur le trône républicain, le peuple français réfractaire ne vaut rien car beaucoup d’ouvrières d’abattoirs bretons sont illettrées », alors peuples français, ayez le courage de lacérer toutes les affiches à la gloire du roitelet socialo républicain, n’assister à aucune des réunions socialisantes de ses partisans électoraux et ne répondez pas aux sondages d’opinions dont les dirigeants sont des experts de tableaux manipulés aux ordres des châteaux parisiens.
Quant aux « religieux », dont la mission christique est d’amener les âmes de vos fidèles à suivre les 10 commandements du Christ, n’oubliez pas votre démission lors de la crise du covid19, pour l’accueil des paroissiens pratiquants dans la Maison de Dieu.
Un naufrage spirituel voila ce que vous avez réalisé, car vous avez échangé les valeurs de la réunion christique dominical, contre les fausses valeurs sanitaires des agences de santé aux ordres des McKinsey eux même aux ordres des Big pharma américains.
Le Ciel ne vous pardonnera pas cette multi décimation de vos ouailles âgées. Et leurs petits enfants vous regarderons bruler en Enfer éternellement pour cette « abandon d’âmes ».
Mauvais bergers, mauvais pasteurs, si en plus vous « atténuez » le cri de guerre des jeunes mahométans dans nos églises. Soyez certains que l’Archange St Michel et St Georges se souviendront de votre lâcheté cultuelle catholique, à moins que ce ne soit de la soumission pré islamisante pour sauver votre « tête ». La prochaine fois, vous connaitrez le cimeterre des enfants soldats d’Allah, qui ne s’embarrasseront de vos 10 ans d’étude de Théologie. Alors sachez manier le fouet comme Jésus dans le Temple et la parole plus que vraie dans chaque homélie dominicale et vos réunions avec les politicards socialocrates.
En tout cas, souvenez vous de « C’était un heureux temps quand chacun se chargeait de faire respecter ses droits, et que le pays n’était pas empoisonné de cette maudite engeance. » (Walter Scott 1817 « Rob-Roy »).
Bravo gebe39 !!! : «Partout ! Tout l’temps !» et par tous les temps !!!! Par Teutatès au maillet de foudre… Par Teutatès, «père de la tribu», géniteur de la nation.
Néanmoins, voilà qu’il y a «des pleurs et des grincements de dents» (Matthieu XIII, 50), car voilà venu le lieu même des châtiments, lieu contre lequel, bel et bien, Marie-Nelly Denont-Birot, il faut s’astreindre à «dégommer» les gommeux, morveux de la macaquerie…
Parce que, par-dessus tout, trouve-t-on en Matthieu (XVI, 15-18.), que doit-on dire qu’Il est ?… Répliquons donc – seulement et violemment – qu’il est le Christ, le fils du Dieu vivant. Alors, l’ayant dit avec le glaive, la réponse conséquente reçue sera – et, comme, pour certaines traductions, le «tu» doit s’entendre comme une personne du pluriel, rapportons la Parole ainsi – : «Vous êtes magnifiques […] parce que ce ne sont pas la chair et le sang qui vous ont dévoilé cela, mais mon père qui est dans les cieux. Et moi, je vous dis que vous êtes Pierre, et sur cette roche je bâtirai mon Église et les portes de l’Enfer [pleurs et grincements de dents] ne prévaudront pas contre elle.»
Certes, la simiesque gueuse parodie ses attribut en ceux d’une «religion» et, donc, usurpe par mimiques repues des attributs d’«universalité», mais à tant se rengorger elle devra rendre gorge. Et la ferblanterie des portes de l’assemblée nationale ne prévaudra pas contre le roc de l’Assemblée des fidèles que nous constituons.
Vive Dieu, la France et le Roi !
Il devrait être insupportable à chacun de lire mijoter dans le même plat toutes choses foncièrement distinctes, de les lire banalisées en toutes lettres, nivelées entre les lignes et, ainsi, régurgitées comme une indigestion…
Non, non et non, aucun système politique qui se caractérise par son indépendance vis à vis des questions spirituelles ne sauraient voir ces questions mises sur un pied d’égalité avec sa manière de les traiter. En l’occurrence, «l’universalité» de la catholicité n’est en rien comparable aux gesticulations moralo-cérébrales que l’on agite à l’envi sur les «réseaux sociaux» de la socialisterie cousue de fil blanc.
En fait, ce qui est «catholicos» est étymologiquement «universel», non l’inverse. De plus, c’est un titre-directeur (si j’ose dire), le catholicos gouverne, règne (comme on voudra), ce qui conduit au fait que le mot est normatif et que s’en affubler en-dehors de cette norme consiste, au mieux, en une simagrée et, autrement, en une parodie – très exactement, en le strict et exclusif exercice diabolique, en ce que, ainsi que Tertullien l’a fermement observer, «le diable est le singe de Dieu» et, par raisonnement conséquent, la république est le singe de la catholicité. Tout le reste est «littérature» ou, pour mieux dire, idéologie de supermarchés sociaux.