Vers 305 , en Palestine, au temps de Dioclétien : Martyr de Saint Georges
Saint Georges terrassant le dragon, mosaïque portative byzantine, première moitié du XIVe siècle, Musée du Louvre.
Selon une reprise médiévale des mythes grecs et du combat de l’archange saint Michel contre la bête de l’Apocalypse, saint Georges aurait terrassé un dragon en Libye pour délivrer une malheureuse princesse.
Plus qu’une légende, il s’agit d’une allégorie du combat contre le paganisme et les forces du Mal.
En Gaule, très rapidement, plus de mille localités et de quatre-vingts églises se placèrent sous son vocable; sa popularité y resta telle qu’elle lui valut, par la suite, d’être choisi par l’Armée française pour être le saint patron de la cavalerie, qui a adopté comme cri de ralliement « Et par Saint Georges, vive la cavalerie ! ».
Saint Georges est aussi le saint patron de la Catalogne.
1480 : Consécration de la cathédrale Sainte Cécile D’Albi
1671 : Suicide de Vatel, le maître d’hôtel du Grand Condé
Sa mort tragique est passée à la postérité par deux lettres de la marquise de Sévigné – du 24 et du 26 avril – envoyées à sa fille.
A un dîner que le prince de Condé offre au roi Louis XIV au château de Chantilly, le poisson n’étant pas livré à temps, Vatel se croit déshonoré et se transperce de son épée :
« Mais voici ce que j’apprends en entrant ici, dont je ne puis me remettre, et qui fait que je ne sais plus ce que je vous mande : c’est qu’enfin Vatel, le grand Vatel, maître d’hôtel de Monsieur Fouquet, qui l’était présentement de Monsieur le Prince, s’est poignardé… Ce n’est qu’au troisième coup qu’il tomba mort ».
1759 : Origine d’une expression : Débarrasser le plancher
Cette année-là, les administrateurs de salles de théâtre décident que, dorénavant, les spectateurs n’auront plus la permission, comme ils l’avaient jusqu’alors, de s’installer sur la scène durant les représentations.
C’est la fin d’une pratique courante dans le théâtre français, et le début d’une expression tout aussi courante dans la langue quotidienne : débarrasser le plancher.
1810 : Naissance d’Eugène Belgrand
Polytechnicien, ingénieur général des Ponts et Chaussées, Eugène Belgrand participa à la rénovation de Paris dirigée par le Baron Haussmann : on lui doit les égouts de Paris.
1833 : Frédéric Ozanam fonde la Conférence de Charité
A l’âge de vingt ans, et avec cinq de ses amis, cet étudiant en droit à la Sorbonne, souhaite ainsi venir en aide aux pauvres, victimes collatérales de la révolution industrielle.
C’est le début de la Société de Saint-Vincent-de-Paul, association spirituelle à vocation caritative, qui regroupe aujourd’hui 700.000 hommes et femmes dans 141 pays. Frédéric Ozanam (ci dessous) a été béatifié par le pape Jean-Paul II le 22 août 1997.
1889 : Mort de Jules Barbey d’Aurevilly
« …Je l’ai montré grand et beau buveur. Un soir à Champrosay, le domestique, se trompant, versa à la ronde, au lieu de vin blanc, une antique eau-de-vie de prunes, dépouillée certes, mais encore vigoureuse. D’Aurevilly se faisait toujours servir au ras bord. Avant qu’on n’eût eu temps de l’avertir de la méprise, il avait déjà tout englouti d’une lampée, sans nul émoi, comme si cette rasade eût été naturelle.
Il avait en horreur certains contemporains, pour la mollesse de leur style ou la vulgarité de leurs idées. D’où son mot célèbre, au sujet du plus prolixe d’entre eux : “Ses parents, Mossieur, vendaient de la porcelaine. Lui, c’est un plat.” Mais il était tout indulgence et bonté envers les petits confrères laborieux et miteux, qui font péniblement leur chemin dans le journalisme. Il citait volontiers Byron et les lakistes, Shakespeare, les Pères de l’Église et les grands classiques.
Somme toute, une admirable personnalité, un diamant que rien ne pouvait rayer, sinon un autre diamant de même taille et de même clivage. On l’eût vainement cherché parmi ceux de sa génération. »
Voir aussi notre éphéméride du 2 novembre, jour de sa naissance.
Dans notre albumMaîtres et témoins (III) : Léon Daudet, voir la photo « Mon auteur c’est Barbey d’Aurevilly. »
1918 : Naissance de Maurice Druon
academie-francaise.fr/les-immortels/maurice-druon
1919 : La journée de travail passe à huit heures
Associé au jour de repos – obligatoire depuis 1906 – le travail hebdomadaire est désormais fixé à 48 heures.
1932 : Inauguration du Parc des princes
Le Stade Vélodrome du Parc des Princes, créé en 1897, est agrandi, ses gradins passent de 25 000 à près de 50 000 places.
Il sera reconstruit de nouveau en 1972, pour permettre la création du boulevard périphérique parisien.
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et oui nous avons travaillés 48 heures et nous n’en sommes pas mort ma naïveté m’avais fait élaborer un projet après les affreuses 35 h comme il m’arrivait très souvent d’en faire 9 X 4 = 36 donc
la semaine effectuée il ne restait plus qu’a diviser 1 jour pour les cours (connaissance de progrès médicaux et 2 jours de repos et comme au bon vieux temps que j’ai connu on changeait de service tous les ans avec toutes ces spécialités !!! gérontologie, pédiatrie, stomatologie, hépatologie etc…. mais c’est ainsi les anciens parlent dans le vide et on ose dire les séniors qui travaillent et les séniors qui sont à la retraite
cher MAURICE DRUON tout a fait vrai vous faite partie des IMMORTELS
mon cher VATEL et bien maintenant hélas certains se prennent pour toi mais voilà il n’y a qu’1 soleil
ma chère cathédrale dire que tu as échappé au massacre de la révolution puisque l’on devait adorer raison chez toi TU VOIS IL FAIT COMME IL VEUT