L’article du Figaro avec AFP auquel nous nous référons rapporte plus de propos d’Emmanuel Macrons que nous le disons en titre.
Il est tout d’abord question de clouer au pilori les nationalistes. Français et autres. Qui tous l’inquiètent à un mois des élections européennes où pourrait se voir désavouée – en France et Europe – l’offensive fédéraliste accélérée qui est en cours à Bruxelles. Déroute double : à l’échelon de l’U.E. et à l’échelon national où un désastre électoral semble inéluctable pour le camp Macron. Propos d’abord électoraux, donc.
Il s’agit ensuite d’affirmer une inquiétude géostratégique. Pour qui ? Pour qui devrions-nous envoyer des troupes au sol » ? Comme en d’autres temps funestes en effet, (1914, 1939) la politique extérieure de la France – du moins celle d’E. Macron – se résume à se porter en défense d’autres Etats, censés courir du fait de l’Ours russe les plus grands risques. Quels États ? Justement ceux que nous avions glorieusement laissé vivre ou laisser tomber dans son giron à la suite de la conférence de Yalta. Et pendant toute la période stalinienne et post stalinienne dont ils sont sortis non pas du tout du fait de notre intervention mais du fait de l’effondrement du bloc soviétique sur lui-même. Toutes les nationalités, notamment européennes, méritent et ont, à divers titres nés de l’Histoire, notre amitié et notre sympathie, y compris, d’ailleurs, et de façon éminente, la Russie elle-même. Quant à entrer en guerre, exposer notre jeunesse, engager nos ressources déclinantes et nos forces, en défense de leurs intérêts propres, la France qui n’est pas elle-même menacée, n’en a ni les moyens ni la volonté et le consentement populaire manquerait à l’entreprise. Quand il faut se faire tuer, cela compte.
Le dernier argument présidentiel est de l’ordre du boutiquier : nous avons déjà dépensé des milliards, quelle crédibilité aurions-nous si ça avait été pour rien ? Faut-il donc en investir d’autres ? Il y a de bonnes chances qu’ils soient perdus comme les premiers. Dominique Strauss-Khan, avant sa chute spectaculaire donnait naguère un bon conseil – conseil de banquier avisé, ce qu’il était entre autres choses : « Il faut savoir prendre sa perte« . Il avait, selon nous, raison. Emmanuel Macron, lui, joue les entêtés. L’idéologie, chez lui, prime sur le bon sens. G.P.
« Toutes les nationalités, notamment européennes, méritent et ont, à divers titres nés de l’Histoire, notre amitié et notre sympathie »…. Bof… Comme disait notre ami Jacques Laurent « Je me serais bien passé de l’Allemagne »…
C’est pourtant une évidence, la RUSSIE , 2ème puissance nucléaire re ne peut pas perdre la guerre, et POUTINE qui n’est pas un accroc à la démocrassie n’hésitera ps s’il se sent perdu.
Ce qui fut l’Occident est-il prêt à mourir pour l’Ukraine, à part le fanfaron de service , très peut le sont, notons au passage que le Chef des Armées, n’a même pas effectué de service militaire
bonjour
MR macron a t il fait son service militaire,,
cordialement
Si Poutine gagne sa guerre d’agression de l’Ukraine, s’arrêtera t-il satisfait? N’est-il pas déjà bien décidé à envahir d’autres pays? N’est-il pas l’ennemi de tout régime démocratique, conforté par ses « amis » chinois, nord-coréens, iraniens, etc..,?
Est-ce notre avenir d’Européens dont les nations sont des démocraties?
Je me sens un fidèle du Prince Jean mais dans le cadre d’une démocratie et non d’un régime à l’idéologie unique.
Les peuples rêvent de paix , les chefs rêvent de guerre;
Réfléchissons: L’histoire a construit les pays Européens. Mais en 1945 contrairement à Churchill, De Gaulle a renvoyé les sauveurs chez eux. Dans l’esprit rien n’a changé, les Français aiment les Américains mais ils adorent leur indépendance historique. Les Russes c’est un peu nos origines, nos racines.
Les descendants politiques de nos braves Boys espèrent bien revenir. Alors l’Ukraine en est le moyen. Après avoir fait le tour du monde, ils espèrent revenir en Europe.
Réfléchissons plus haut et plus loin. Un monde Russe , Chinois, Africain bientôt et le continent Européen constitué de plusieurs pays indépendants. Non il faut le mâter ce continent un peu trop remuant. Ils disent démocratie contre dictature, est ce bien sur ! La France particulièrement est à la merci d’un président qui rêve d’une Europe subordonnée à l’Amérique. Parce qu’il n’a ni la hauteur d’esprit , ni l’envergure d’un vrai chef pour négocier avec les dictatures. Pour ce faire il joue les va en guerre à nos dépends et casse la France .
Un royaume indépendant, Oui, avec un roi solide et capable, mais aussi avec un peuple de France qui arrête de rêvasser, et au lieu d’attendre qui se prenne en main.
On ne vit qu’une fois, le rideau va se fermer sur notre désillusion.. Chaque individu ne peut pas grand chose, mais ensemble?
Excellemment écrit, Le Cosquer !