Publié sur sa page Facebook, hier, 6 mai.
Une fois de plus le Président français, d’une part se positionne en Président de l’Europe, de manière grotesque – le chancelier allemand n’a pas cru bon de déférer à son invitation – mais le fait sous tutelle d’une présidente de la Commission elle aussi en roue libre.
Un mélange des genres qui obère toute définition de notre politique internationale. ■
Christophe Boutin est professeur de droit public à l’université de Caen. Derniers ouvrages : avec Olivier Dard et Frédéric Rouvillois, Dictionnaire du progressisme (Le Cerf, 2022) ; avec Frédéric Rouvillois, Le référendum, ou comment redonner le pouvoir au peuple (La Nouvelle librairie, 2023).
Quel triste spectacle que de voir la France sous la tutelle d’une Allemande, fille d’un nazi. Honte au Général de Gaulle, responsable en premier, pour avoir servi la soupe dans son antre des deux Eglises, au Chancelier Adenauer, serviteur d’un Etat la RFA dans les mains après 1945, des sbires de Hitler. Celui-ci a perdu son conflit mondial, mais ses subordonnés sont ceux qui sont restés au pouvoir en Allemagne de l’Ouest. Les services secrets avec les espions de feu le moustachu. La police de la RFA avec ceux de la Gestapo. La diplomatie avec les mêmes fonctionnaires que ceux du régime nazi. La justice idem, tous les magistrats avec la carte de la croix gammée. L’UE est une construction selon les principes nazis. Sarkozy, malgré le vote négatif des Français, a voulu la poursuite de cette oeuvre maléfique.