Par Radu Portocala.
En visite à Paris, encore capitale de la France, le président chinois a été reçu par Ursula von der Leyen et Emmanuel Macron. C’est bien, me semble-t-il, dans cet ordre qu’il faut les nommer – et ce n’est pas par courtoisie, mais par respect d’une désagréable réalité politique.
N’oublions pas qu’il y a un an, lorsqu’il s’est rendu à Pékin, Emmanuel Macron a voulu se faire accompagner par la même dame von der Leyen, que le Chinois ont choisi d’ignorer plus ou moins.
L’image de cette femme néfaste recevant, sur le perron de l’Élysée, un chef d’État étranger, est celle d’une France amoindrie, une France dont le président pratique la diplomatie partagée, la souveraineté partagée. Ou, plutôt, la souveraineté mise à l’agonie. ■
Ce billet cinglant est paru le 8 mai sur la page FB de son auteur.
Radu Portocala est écrivain et journaliste, spécialisé notamment en Relations Internationales.
Commentaire teigneux a minima non motivé et en tout état de cause idiot.
Le commerce international est une compétence communautaire en raison du marché commun.
Ursula agit en fonction d’un mandat du Conseil donc dex États – membres. Son travail consiste donc à défendre les intérêts commerciaux de ces derniers.
C’est un peu comme si on disait que M. Portocola est un individu amoindri parce que devant un tribunal il est défendu par son avocat.
La question de savoir si l’avocat a été bon est le vrai problème : M. Portocola n’en dit pas grand chose.
Conclusion : M. Portocola se contente d’agiter la muleta anti-européenne sous le nez de la vachette, son lecteur. Olé ! Mais c’est un peu indigent…pour quelqu’un qui se targue d’être un spécialiste…
Mon adorée grand-mère aurait rétorqué au commentaire de Philippe Pouzoulet qu’il raisonne «comme un tambour». Un autre quidam pourrait se demander si faire l’âne à ce point ne serait pas, tout bonnement, pour avoir du foin à moins que ce ne soit, plutôt, pour «faire du foin».
Mais, au fond, la question est celle de savoir si l’on se satisfait d’avoir des boutiquiers comme chefs d’État et, donc, si l’on se félicite de la défense d’intérêts entre caisses enregistreuses.
Comme on ne saurait trouver de toro sous ces latitudes, il n’y a donc aucun «Olé!» qui tienne.
La suffisance gâteuse des usuriers abrutis impose la très brutale correction qu’ils recevront fatalement un beau jour.
Philippe Pouzoulet en effet est seulement soumis à – ou imbu de – la logique boutiquière et postnationale, posthistorique etc. etc. des européistes. Il a raison s’il veut nous signifier par là qu’E. Macron trempe dans le même tonneau et que de ce fait la présence d’Ursula von der Leyen à ses cotés pour recevoir le président chinois à. Paris n’a rien pour surprendre. Lui n’a pas ce genre de problème : il n’a que les intérêts de son pays à s’occuper. Ça simplifie.