La macronie ne parvient pas à endiguer la violence. Pas plus là qu’ailleurs….
Par Ivan Rioufol.
Cet article est paru dans Causeur avant-hier 15 mai. Il n’appelle aucun commentaire. Il suffit de le lire. Nous n’avons pas été toujours d’accord avec Ivan Rioufol, trop atlantiste, trop « droitier », trop libéral parfois, trop « européen » pour l’approuver. Et la suite des événements, ne nous semble pas nous donner tort. Mais malgré ce que nous venons d’écrire, nous l’écoutons et le lisons toujours en toute sympathie – française – partout où il intervient. En l’occurrence, pas de réserve sur ce qui suit : L’État démissionnaire est le vrai danger !
Par Ivan Rioufol.
L’État démissionnaire est le vrai danger, estime Ivan Rioufol, commentant le drame de la tuerie d’Incarville (27) ayant conduit à l’évasion de Mohamed Amara.
Des généraux avaient prévenu le pouvoir
Le délitement : un mot que le pouvoir refuse d’entendre quand il est utilisé à son propos. Pour l’avoir employé dans un manifeste, en avril 2021, vingt généraux en retraite et d’autres vieux soldats s’étaient fait rappeler à l’ordre par le gouvernement. Leur faute ? Avoir écrit trop lucidement: « L’heure est grave, la France est en péril (…) Notre honneur aujourd’hui tient dans la dénonciation du délitement qui frappe notre pays ». Le 13 mai 2023, leur manifestation « pour la Fierté française » avait même été interdite par Gérald Darmanin, qui avait vu derrière ces patriotes des extrémistes factieux. Or les scènes de guerre qui désormais se banalisent, dans le milieu du grand banditisme issu de la contre-société, illustrent l’effondrement de l’État.
Les grands mots sont de sortie
« C’est la République qui a été attaquée », a réagi hier Gabriel Attal, Premier ministre, après l’assaut meurtrier contre un convoi pénitentiaire au péage d’Incarville (Eure) (deux agents pénitentiaires tués, trois blessés1) destiné à faire s’évader un trafiquant de drogue, Mohamed Amara, 30 ans. Les grands mots ont été sortis. Cependant la constatation s’impose : Emmanuel Macron n’a rien fait en sept ans pour rétablir l’autorité publique. La France est devenue, à son tour, un acteur du narcotrafic géré par des cartels internationaux, notamment depuis les Émirats Arabes unis. En juillet 2023, aux dires des policiers, c’est cette mafia diversitaire qui avait sifflé, à destination des jeunes émeutiers, la fin de la récréation, et qui avait refusé de leur distribuer les armes de la guerre civile.
Une violence aveugle
Il ne faut rien attendre de la macronie. Elle continuera à tergiverser sur l’ampleur des effondrements et leurs causes. Ce mercredi, sur RTL, le ministre de l’Intérieur a estimé que la « violence désinhibée » des tueurs trouvait sa « source » dans « la consommation de drogue » et dans un dérèglement mondial. Mais c’est oublier une fois de plus le lien entre cette nouvelle hyperviolence, qui se déchaîne contre la République et ses symboles, et l’immigration de masse issue du monde musulman. Ce grand banditisme prend aussi les traits du terrorisme islamiste, qui cherche à déstabiliser les démocraties. Ce n’est pas seulement la subversion des Frères musulmans dans les rouages de la société qui est une évidence. La France est aussi « submergée par les narcotrafiquants », aux dires de la commission d’enquête sénatoriale qui a rendu ses conclusions le jour même de la tuerie. « Le trafic s’infiltre partout, avec pour corollaire une violence exacerbée », écrivent les auteurs du rapport. À dire vrai, leurs révélations n’en sont pas. Déjà, en novembre 2022, la procureure de Paris, Laure Beccuau, avait mis en alerte sur les risques de déstabilisation de l’État de droit et de corruptions d’agents publics.
Éric Dupond-Moretti, qui pleure la mort de ses fonctionnaires, avait traité de « défaitistes » des magistrats marseillais qui avaient avoué leur « guerre perdue » face aux cartels. La France est le théâtre d’une guerre intérieure que le pouvoir ne veut pas voir. Pour la sécurité des Français, l’État démissionnaire est devenu le vrai danger. ■
Ah ces socialopes, ils n’ont peut-être jamais joué aux gendarmes et aux voleurs dans leurs écoles hupées Rappelons les règles. Deux équipes de même nombre de participants , les gendarmes d’un coté, les voleurs de l’autre. la règle consiste aux gendarmes de toucher avec leurs mains, dans le dos les voleurs. Chaque voleur touché dans le dos, donc capturé, se retrouve dans un espace à partir duquel, ils forment une chaine qui s’allonge avec pour but de se faire libérer par un ou plusieurs voleurs envoyés pour couper la chaine ainsi constituée et devenue de plus en plus longue. Le jeu s’arrête, si tous les voleurs sont capturés ou si la cloche de l’école, annonce la fin de la récréation.
Pendant le temps imparti, si les gendarmes gagnent, la partie recommence en inversant les rôles et deviennent les voleurs.
Pour jouer à ce jeu dans le grand monde que nos politiques nous entrainent, je préconise transporter par bateau, tous les voleurs équipés d’une planche de bois. Puis de leur permettre de se faire une chaine humaine flottant sur l’eau. Cette chaine pourrait être constituée sur la mer des Sargasses pour les plus gentils, ou dans les 40ème rugissants pour les plus méchants d’entre eux. Bien sûr, on pourrait aussi constituer ces chaines humaines flottantes dans des eaux internationales à proximité de leurs pays d’origines respectifs, à charge pour leurs garde cotes de les rapatrier. Pour vider les prisons, le peuple français n’a besoin que de 80 000 planches.
Nota: Pour ne pas déboiser nos forets, on replacera les planches par des matelas gonflables et écologiques.