1236 : Blanche de Castille fonde l’Abbaye de Maubuisson
ot-cergypontoise.fr/Decouvrir/Sites-majeurs/L-abbaye-de-Maubuisson
La Reine-mère s’y fera enterrer, son cœur étant déposé dans une autre Abbaye qu’elle avait fondée, Notre-Dame du Lys
1302 : Les Mâtines de Bruges
En 1297, le roi de France Philippe IV Le Bel décide d’envahir la Flandre pour contrer son rival et vassal Edouard 1er d’Angleterre, qui cherche à se soustraire à son autorité en ralliant à sa cause le Comte de Flandres, Guy de Dampierre. L’intervention militaire de Philippe IV lui permet de signer une paix séparée avec l’Angleterre tout en conservant quelques territoires supplémentaires en Flandre. Les français se retirent alors, en laissant sur place quelques garnisons.
En 1300, Philippe IV estimant que la soumission des Flamands n’est pas satisfaisante, les armées françaises envahissent à nouveau le pays et le roi nomme un représentant permanent dans la province, Jacques de Châtillon.
A Bruges, un petit tisserand du nom de Pierre de Coninck prend la tête de la contestation anti-française, qui s’appuie sur le petit peuple, les riches drapiers de la ville étant plutôt favorables à l’occupation française.
Le mouvement contestataire prend de plus en plus d’ampleur et finit par déboucher sur une vaste insurrection armée. A Bruges, le premier épisode se déroule le 18 mai 1302 au tout petit matin, à l’heure de la prière des « mâtines », quand le soleil n’est pas encore levé. Plus de 1.600 flamands descendent dans les rues et se mettent à ratisser les maisons dans lesquels dorment les soldats français. Ils les massacrent sauvagement dans leur lit, ne leur laissant aucune possibilité de se défendre. Pour être bien certains de ne tuer que des français, ils demandent fermement à leurs victimes de répéter « Schild en vriend ? – Bouclier ou ami ? » : incapables de prononcer correctement ces mots, près d’un millier de français sont massacrés. De nombreux bourgeois flamands favorables aux français sont eux aussi exécutés.
Philippe le Bel envoie ses meilleures troupes pour mater la révolte de ces flamands qui osent braver son autorité : mais la chevalerie française va se faire littéralement décimer, deux mois après les « mâtines », à la bataille de Courtrai (ci dessus), le 11 juillet 1302, par des flamands pourtant bien inférieurs en nombre. On appelle également cette bataille la « bataille des éperons d’or », en raison des très nombreux éperons que les vainqueurs ramassèrent sur le champ de bataille.
En réalité, les « Mâtines de Bruges » ne sont qu’un épisode du lent processus de séparation de la Flandre d’avec la France.
Aux premiers temps de la formation territoriale de la France, la Flandre fit partie de la Lotharingie, par le traité de Verdun de 843, mais pour un temps très court : moins de trente ans plus tard, le Traité de Mersen la fit passer dans la Francia occidentalis de Charles le Chauve. Pendant environ trois siècles, cette appartenance ne posa pas de problèmes particuliers, du moins de problèmes majeurs. Mais, peu à peu, les intérêts économiques de la Flandre la mirent en opposition, et de plus en plus affirmée, avec la politique des rois de France vis-à-vis de l’Angleterre. Alors que les deux pays se firent la guerre pendant des décennies – et même des siècles – l’activité drapière flamande devenait de plus en plus importante et générait une économie de plus en plus prospère. Mais cette activité, et cette richesse croissante, dépendaient pour beaucoup des importations massives de laine anglaise et, donc, du commerce avec les Anglais : d’où, une incompatibilité qui allait croissante entre les intérêts particuliers de la Flandre et les intérêts généraux du royaume de France.
Tout ceci se passait, de plus, dans le contexte de la révolution Communale : on vit donc s’affronter, en Flandre, les partisans du roi de France (appelés « leliaerts« , c’est-à-dire « partisans du lys », l’emblème de la monarchie française) – qui se recrutaient généralement parmi les patriciens – et les « klauwaerts« , c’est-à-dire « hommes de griffe, car le Comte de Flandre Guy de Dampierre – qui gouvernait Bruges – avait pour devise « Flandre au lion », et, pour armoiries , un lion (qui est encore le signe de la Flandre actuellement). Les « klauwaerts« , eux, se recrutaient surtout parmi le petit peuple.
Ensuite vinrent l’affrontement entre la France et le duc de Bourgogne, puis, par mariages et héritages successifs, l’arrivée des Habsbourgs et de la Maison d’Autriche : il semblait écrit que le destin de la Flandre et celui de la France ne pouvaient être communs.
1514 : François Premier épouse Claude de France, la fille d’Anne de Bretagne
Il poursuit ainsi une politique matrimoniale menée depuis plus d’un quart de siècle, par Charles VIII d’abord puis par Louis XII, politique visant à rendre irréversible et définitif le processus de rapprochement – puis de « réunion » pure et simple – entre la Bretagne et la France (éphéméride du 7 janvier).
La Bretagne deviendra française en 1532 (éphéméride du 13 août).
À gauche : La reine Claude représentée avec ses quatre filles et Eléonore de Habsbourg.
Brantôme a écrit sur la reine Claude une histoire (corpusetampois.com/che-16-brantome-claudedefrance) qui commence par ces mots :
« Il faut parler de madame Claude de France, qui fust très bonne et très charitable, et fort douce à tout le monde, et ne fist jamais desplaisir ny mal à aucun de sa court ny de son royaume. Elle fust aussy fort aymée du roy Louys, et de la royne Anne, ses pere & mere, et estoit leur bonne fille et la bien-aymée, comme ilz luy monstrarent bien; car amprès que le roy fust paisible duc de Milan, ilz la firent déclarer et proclamer en sa court de parlement de Paris, à huys ouverts, duchesse des deux plus belles duchez de la chrestienté, qui estoient Milan et Bretaigne, l’une venant du pere et l’autre de la mere. Quelle heritiere! s’il vous plaist. Ces deux duchez joinctes ensemble eussent bien faict un beau royaume… »
La petite histoire retient que la Reine appréciait particulièrement une certaine variété de prunes, à laquelle son nom reste attaché.
Dans notre album L’aventure France racontée par les cartes, voir la photo « Agrandissements de François premier »
1559 : Grand incendie de Bourges
La cathédrale Saint Etienne (ci dessous), très originale par son absence de transept, est très sérieusement endommagée
.ville-bourges.fr/site/cathedrale
1875 : Bénédiction de la Croix de Provence, sur la montagne Sainte Victoire
Il s’agit, en réalité, de la quatrième Croix érigée en ce lieux, et elle n’est pas exactement érigée au sommet de la montagne : tout est dit, et bien dit, sur l’excellente page des Amis de la montagne Sainte Victoire :
amisdesaintevictoire.asso.fr/histoire-de-la-croix
1922 : Charles Laveran, Prix Nobel de Médecine 1907
1959 : Jean XXIII institue Notre-Dame des Cyclistes
Le 18 mai 1959, le Pape Jean XXIII exauce le vœu de l’abbé Massie, en faisant de la vieille chapelle de Géou – sur la commune de Labastide d’Armagnac, dans les Landes – le Sanctuaire National du Cyclisme et du Cyclotourisme sous la protection de la Vierge : Notre Dame des Cyclistes.
L’idée et l’exemple du Père Massie feront des émules puisque, en 1979, l’Abbé Prévoteau créera le pèlerinage de la Madone des Motards, un authentique pardon breton, unique et original.
Il rassemble chaque année 10 000 motards qui viennent à Porcaro pour vénérer la madone de Motards et se mettre sous sa protection.
La Madone des Motards c’est une procession aux flambeaux, une messe suivie d’une bénédiction de plus de 2 heures des motos et motards. C’est également un grand rassemblement où la soirée du 14 se prolonge par un concert. Et c’est enfin une balade d’environ 50 km sur les routes bretonnes.
Porcaro, petite cité du Morbihan est désormais reconnue comme la capitale française des Motards.
Autre(s) sport(s), autres bénédictions : depuis 2012, à Notre-Dame de Tronoen, se déroule le Pardon des surfers.
1961 : Fin du stockage de l’eau, entamé le 16 novembre 1959, dans le barrage de Serre-Ponçon
La côte 780 est atteinte.
Le lac de Serre-Ponçon est un lac artificiel dans le sud des Alpes françaises à la limite des départements des Hautes-Alpes et des Alpes-de-Haute-Provence. Il a été créé par l’établissement d’un barrage sur la Durance, 2 km en aval de son confluent avec l’Ubaye. Il est le premier lac artificiel d’Europe par sa capacité (1,272 milliard de m3) et le second par sa superficie (28,2 km2), après le lac du Der-Chantecoq.
Gigantesque réservoir de 1.270 millions de M3 d’eau, il s’étend sur 19 km dans la vallée de la Durance et 9 km dans la vallée de l’Ubaye, Serre-Ponçon est le plus grand barrage en terre d’Europe (réalisé en matériaux alluvionnaires, extraits du lit de la Durance).
La construction du barrage, débutée en 1955 dura 54 mois.
1990 : Nouveau record pour le TGV
A 10h18, entre Courtalain et Tours, le TGV Atlantique établit un nouveau record de vitesse sur rail en atteignant la vitesse de 513,3 Km/h.
En 1993, sur cette dynamique, eut lieu l’inauguration de la ligne TGV Paris Lille
1991 : Ouverture de Nausicaa, à Boulogne-sur-Mer
2007 : Mort de Pierre-Gilles de Gennes
Cette éphéméride vous a plu ? En cliquant simplement sur le lien suivant, vous pourrez consulter, en permanence :
18 MAI. 1804
Proclamation de l’EMPIRE,qui met fin au
Consulat .
Voir le tableau où Cambaceres remet le décret au premier Consul BONAPARTE,
devenu ainsi l’ Empereur NAPOLÉON.