1430 : Jeanne d’Arc prisonnière
Jeanne d’Arc est faite prisonnière à Compiègne par Jean de Luxembourg, qui la vendra aux Anglais pour dix mille livres.
Selon les apparences, sa destinée proprement humaine et matérielle semble achevée. Une autre mission s’ouvre pour elle : « Après le sacre, dit Malraux, elle est écartée, et commande la série des vains combats qui la mèneraient à Compiègne pour rien, si ce n’était pour devenir la première martyre de la France. »
L’arrestation de Jeanne d’Arc, par Martial d’Auvergne, enluminure issue de l’ouvrage Vigiles de Charles VII, Paris, France, XVème siècle.
La Geste héroïque de Jeanne est un moment fondamental de notre Histoire nationale : ses moments essentiels en sont relatés dans ces éphémérides aux 25 février (rencontre de Jeanne et du Dauphin, à Chinon), 8 mai (libération d’Orléans), 18 juin (victoire de Patay), 17 juillet (sacre de Reims), 23 mai et 21 novembre (capture, et livraison aux Anglais), 30 mai (martyre), 16 mai (canonisation), 10 juillet (instauration de la Fête nationale).
Et, pour la très belle manifestation du retour de l’anneau de Jeanne en France, au Puy du Fou, (éphéméride du 20 mars).
1431 : Création de l’Université de Poitiers
Une bulle du pape Eugène IV autorise la création de l’Université de Poitiers, voulue par Charles VII, qui souhaitait ainsi récompenser le Poitou pour sa fidélité.
1498 : Naissance de Sampiero de Bastelica, dit Sampiero Corso
Statue de Sampiero, à Bastelica (Place du Hameau de Santo), par Vital Dubray
Dès l’Antiquité, les rapports furent bons et amicaux entre ce qui allait devenir « la Corse » et ce qui allait devenir « la France »; jusqu’en 1768, année où Louis XV réunit… l’île au continent !
La raison en est simple : les deux entités avaient les mêmes ennemis, et se retrouvaient donc, de fait, attirées l’une vers l’autre pour se défendre contre lu..
L’ « ennemi », c’étaient les Carthaginois, projection et prolongement de l’antique Phénicie (le Liban actuel : Tyr, Sidon, Beyrouth, Tripoli…). Leur riche et puissante capitale, Carthage, était idéalement implantée, dans l’actuelle Tunisie, et, de leur port merveilleusement bien situé, ils régentaient tout le sud de la Méditerranée, après une sorte d’accord tacite passée avec « l’ennemi grec » qui, lui, s’était vu attribuer le nord de cette même Méditerranée.
Mais, achevant la découverte du monde par leur navigation incessante, phéniciens de Carthage et Grecs de Massalia se rejoignirent de nouveau : en Espagne, où, du coup, les hostilités reprirent…
Massalia avait fondé de nombreuses colonies, dont l’une – Alalia, aujourd’hui Aléria – en Corse. Les Carthaginois s’intéressaient aussi à la Corse, et aux autres îles de la Méditerranée. Les Carthaginois étaient alliés aux Etrusques, peuple de l’Italie centrale : Grecs de Massalia et Celtes des territoires environnant la Massalie d’alors, mais aussi Romains de la petite puissance naissante dans le Latium – et ennemis des Etrusques… – se trouvaient donc, tout naturellement, réunis de fait pour résister à la puissance montante de Carthage : il fallait, soit la contenir puis l’écraser, soit être conquis par elle.
Cependant, si c’est dès l’Antiquité – on vient de le voir rapidement… – que la future Corse et la future France étaient « amies », Sampiero fut le premier personnage historique d’envergure à manifester cette amitié de coeur, jointe à l’intérêt de fait.
Sampiero Corso, ou Sampieru de Bastelica (23 mai 1498/17 janvier 1567) fit une grande partie de sa carrière au service de la France, notamment lors de l’expédition française en Corse de 1553.
Il avait pourtant commencé sa carrière militaire en Italie mais, après la mort de Léon X et son remplacement par Adrien VI (mars 1522), il passa au service de la France (il était à la bataille – perdue – de la Bicoque, le 27 avril 1522). À partir de 1535, il fait partie des proches du cardinal Jean du Bellay, ambassadeur de France à Rome; il se couvre de gloire dans les armées de François 1er, se bat aux côtés de Bayard, et reçoit, en 1547, le grade de colonel, commandant l’ensemble des bandes corses au service de François 1er (illustration ci-contre : on l’appelait « le colonel aux fleurs de lys ») : c’est alors que, selon l’usage de l’époque, il reçoit le surnom de « Corso », qui indique son origine et qui lui est resté attaché.
Cette époque est caractérisée par la lutte de la France de François 1er puis de son fils, Henri II, contre Charles Quint, empereur d’Allemagne, roi d’Espagne, roi de Naples et de Sicile et par celle des Ottomans contre Charles Quint, la France étant en l’occurrence alliée avec le sultan Soliman le Magnifique.
Il est donc très important, pour la France d’alors, en Méditerranée, de prendre le contrôle de la Corse, qui relève alors de la République de Gênes, alliée de l’Espagne : Henri II y envoie Sampiero, pour une première expédition : en 1553, à la tête d’une escadre franco-turque, Sampiero débarque dans l’île. Avec ses alliés, les Ornano, famille de son épouse, il remporte quelques succès sur les Génois – commandés par l’amiral Andrea Doria – mais cette guerre tourne court car la France doit faire face au rapprochement entre l’Angleterre et l’Espagne : Henri II rappelle Sampiero en 1555, et un armistice est conclu à Vaucelles en 1556, qui met fin aux hostilités pour cinq ans.
Malgré la réoccupation de Bastia et de Calvi par Gênes, la Corse reste possession française durant quatre années, mais la défaite française de Saint-Quentin – en 1557 – et la signature du traité du Cateau-Cambrésis – en 1559 – entraînent le retour de la Corse sous la domination de Gênes. Lors de la signature du traité, les émissaires français tentent bien de conserver l’île à la couronne, mais ils doivent y renoncer pour conserver Calais, Metz, Toul et Verdun (dans notre album L’Aventure France racontée par les cartes, voir la photo « les agrandissements de Henri II »…)
Henri II meurt en juillet 1559; la France n’est pas en mesure d’entretenir une flotte conséquente en Méditerranée et ne peut plus agir contre la République de Gênes.
Gouverneur d’Aix-en-Provence en 1560, Sampiero Corso est ensuite nommé ambassadeur extraordinaire à Constantinople, laissant son épouse et ses enfants dans la demeure familiale de Marseille.
Avec l’accord de Catherine de Médicis, régente, Sampiero revient en Corse en 1564 et, une fois encore remporte quelques combats; mais, sans l’aide significative de la France, il se trouve vite isolé : le 17 janvier 1567, à 68 ans, il est attiré dans une embuscade et tué : sa tête sera exposée par les Génois à Ajaccio.
C’est donc depuis bien longtemps que des Corses, les Corses, servent la France… Avant même la « réunion » de 1768, un Régiment de Royal Corse » avait été créé.
Dans notre album Drapeaux des Régiments du Royaume de France, voir la photo Régiment de Royal Corse et les trois suivantes.
1648 : Mort de Louis Le Nain
Le « Repas de paysans »
Un certain mystère entoure l’origine de la plupart des tableaux des trois frères Le Nain: Louis, Pierre et Thomas. Les peintres eux-mêmes ont créé cette situation, aucun des tableaux signés Le Nain n’étant précédé d’un prénom.
En 2010, grâce au mécénat d’Axa, un chef d’œuvre caravagesque, le Reniement de saint Pierre (ci dessous), est entré au Louvre.
Le tableau illustre le moment d’une révélation bouleversante pour l’apôtre Pierre. Peu avant d’être arrêté, Jésus avait averti le plus ancien de ses disciples qu’il le renierait trois fois avant l’aube : et malgré ses protestations de fidélité, Pierre vient de répondre par trois fois qu’il ne le connaissait pas. Au chant du coq, il découvre sa lâcheté et pleure. Du fond de la composition, un homme de face semble prendre le spectateur à témoin.
repro-tableaux.com/a/louis-le-nain
1790 : Naissance de Jules Dumont d’Urville
A bord de l’Astrolabe (à gauche), il mena plusieurs expéditions scientifiques.
Au cours de l’une d’elles, qui dura 35 mois, il permit la reconnaissance positive de plus de 4 000 lieues de côtes les moins connues du globe sur la Nouvelle-Islande, la Nouvelle-Bretagne et la Nouvelle-Guinée, et il assura la position de près de 200 îles ou îlots, dont une soixantaine n’avaient encore figuré sur aucune carte.
Il découvrit les îles Fidji, cartographia les îles Loyauté, effectua un relevé des côtes de la Nouvelle-Zélande, entreprit une exploration des îles Tonga et des Moluques. Ses rapports ont permis la classification des îles en Mélanésie, Polynésie et Micronésie.
Ce fut également lui qui, en 1828, authentifia les restes de l’expédition de La Pérouse, autour des récifs de Vanikoro (éphéméride du 22 avril)
Durant un autre voyage, Dumont d’Urville signala à l’ambassadeur français à Constantinople, une statue récemment exhumée et dont il avait perçu l’inestimable valeur : la Vénus de Milo, sculptée en 130 av. J.-C.
C’est sur la notice qu’il en avait tracée que M. de Marcellus organisa l’achat par la France de cette statue, aujourd’hui exposée au Musée du Louvre (éphéméride du 8 avril).
Dans notre album L’Aventure France racontée par les cartes, voir la photo « Dumont d’Urville découvre la Terre Adélie »
Dumont d’Urville devait périr accidentellement, encore jeune, en mai 1837 : voir l’éphéméride du 8 mai.
netmarine.net/bat/batral/dumont/celebre.htm
1850 : Naissance de Jean-Baptiste Penon
L’abbé Jean-Baptiste Penon, Provençal devenu évêque de Moulins, a été le précepteur, puis le confident et l’ami de Charles Maurras.
Professeur de Lettres au Collège catholique d’Aix, au moment où Maurras y poursuivait sa scolarité, l’abbé Penon se proposa pour aider, bénévolement, ce jeune élève, frappé par le malheur : après avoir perdu son père alors qu’il était encore enfant, le jeune Maurras venait d’être frappé par une forme de surdité qui, si elle s’atténua par la suite, le laissa fortement malentendant.
L’amitié entre les deux hommes ne devait prendre fin qu’à la mort de Monseigneur Penon.
Axel Tisserand a consacré un ouvrage à la correspondance entre Charles Maurras et Jean-Baptiste Penon : Dieu et le roi, correspondance entre Charles Maurras et l’abbé Penon (1883-1928) :Axel Tisserand Dieu et le Roi.pdf
1908 : Naissance d’Hélène Boucher
Elle remporta 7 fois le record du monde de vitesse sur 1000 km, et fut la première à accomplir seule le raid Paris-Saigon en 1929.
Aviatrice hors pair, détentrice de nombreux records, le 11 novembre 1934 elle atteignit le record du monde sur 1000 km avec 444 km/h.
avionslegendaires.net/biographie/helene-boucher
1937 : Mort de John D. Rockefeller
Au lendemain de la Grande guerre, il entreprit d’aider la France à sauver ses plus précieux monuments, et fit don de près de soixante millions de francs entre 1924 et 1936, ce qui permit d’effectuer au château de Versailles – ainsi qu’à la cathédrale de Reims et au château de Fontainebleau – les travaux nécessaires à leur survie. La ville de Reims bénéficia particulièrement de ses libéralités. Par deux donations successives dont l’ensemble s’élevait à quinze millions de francs, il prit à sa charge une très grosse part des frais de reconstruction de la cathédrale. C’est grâce à lui, notamment, que put être rétablie dans son intégrité la haute toiture dominée par le clocher à l’ange.
Rockefeller Junior contribua aussi pour une très large part à la restauration des palais et parcs de Versailles et Fontainebleau. Il vint à Reims pour l’inauguration de sa rue, le 4 juillet 1936, accompagné de son fils David.
Il est également intimement lié au sauvetage de trésors artistiques par le biais du Musée The Cloisters, à Manahttan (éphémeride du 10 mai).
Dans notre album Reims, cathédrale du Sacre, voir la photo « Rockfeller, ses magnifiques libéralités : I/II »(la suivante – « II/II » – reproduit le document ci-dessous)
1960 : Mort de Georges Claude
Physicien et chimiste, il est l’inventeur de l’éclairage au néon, et il est également aux origines de la Société L’Air liquide.
Dans une époque dangereuse, celle de cette re-terreur – pour parler comme Léon Daudet – que fut la sinistre Epuration de 1945, il ne craint pas d’envoyer sa propre pelisse à Charles Maurras, lorsque celui-ci fut, injustement, emprisonné à Clairvaux, avant l’inique procès et la non moins inique condamnation qui s’ensuivit.
De l’Encyclopedia universalis :
« Inventeur industriel et praticien remarquable par l’étendue et la diversité de ses travaux. Chimiste de formation (ancien élève de l’École de physique et chimie), Georges Claude commence sa carrière de technicien par ses travaux sur la dissolution de l’acétylène dans l’acétone (cette découverte a conduit à l’utilisation industrielle de ce gaz). Indépendamment de Carl von Linde, il met au point dès 1902 un procédé industriel de liquéfaction de l’air (les brevets qu’il prend à cette occasion sont à l’origine de la société L’Air liquide) et préconise dès 1910, mais en vain, l’utilisation de l’oxygène liquide en sidérurgie. Ce procédé ne sera adopté qu’après la Seconde Guerre mondiale.
Poursuivant ses travaux sur les gaz rares, qu’il a obtenus par distillation de l’air liquide, Claude met à profit l’émission lumineuse qui accompagne le passage de la décharge électrique dans un tube à gaz : la mise au point d’enduits fluorescents le conduit ainsi, en 1910, à la réalisation de l’éclairage au néon, d’abord utilisé dans les enseignes lumineuses. Il découvre également, en 1913, avec d’Arsonval les propriétés explosives de l’air liquide, qui seront utilisées pendant la Première Guerre mondiale (mines à l’air liquide et au noir de fumée), et un procédé de synthèse de l’ammoniac sous haute pression. »
Sur ce très grand savant que fut Georges Claude, grand ami de l’Action française, voir les éphémérides du 24 septembre (jour de sa naissance) ; 3 décembre (présentation de son invention du Néon) et 19 janvier (le Néon traverse l’Atlantique).
quanthomme.free.fr/energieencore/carnet13
clubdesargonautes.org/histoirestem/etmclaudetu
En Provence, à Marseille, réunion publique avec Charles Maurras (le dimanche 19 novembre 1933)
1962 : Le paquebot de la Transat, « Ville de Marseille », débarque les premiers réfugiés d’Algérie à Marseille.
Dans notre album L’Aventure France racontée par les cartes, voir les trois photos « Conquête de l’Algérie (I) », « Conquête de l’Algérie (II) » et « Conquête de l’Algérie (III) ».
Pour la quatrième génération de Français d’Algérie, cette année 1962 c’est le cataclysme : depuis 1830, la France a fait d’un immense espace vide et désolé le pays le plus prospère, le mieux équipé, et celui qui a les perspectives d’avenir les plus brillantes de toute l’Afrique; elle lui a même donné son nom, Algérie, en l’administrant, en l’organisant, en le traitant exactement comme tous les autres territoires de France métropolitaine ou d’Outre-mer.
Et, d’un coup, le Système va donner les clés de ce pays prospère, à l’avenir prometteur, à une bande terroriste, le FLN, qui n’aura rien de plus pressé que d’aligner ce malheureux pays sur les visions idéologiques dépassés d’une URSS qui se croit encore, à l’époque, avant-garde consciente des prolétaires du monde entier alors qu’elle n’a même plus trente ans à vivre !
Le résultat calamiteux de cette nouvelle domination sera la ruine pure et simple du fruit d’un travail acharné d’un siècle et demi; l’installation, partout, de l’arbitraire, de la nonchalance et de la corruption; de l’analphabétisme et de la pauvreté de masse : un gigantesque et cataclysmique bond en arrière.
Et, pour les Français d’Algérie, brutalement, un choix très simple : « la valise ou le cercueil ! ». Quelques uns choisiront de s’établir dans l’Espagne de Franco, surtout dans la région d’Alicante, ce qui peut s’expliquer à la fois par des motifs idéologiques et par le fait que, historiquement, une ville comme Oran, par exemple, a été plus longtemps espagnole que française. Mais l’immense majorité des réfugiés (et non des rapatriés, terme impropre…) referont leur vie – aux prix de mille difficultés et d’amères déconvenues – en Métropole, où ils débarqueront sur la côte, de Port-Vendres à Nice mais essentiellement à Marseille, un certain nombre arrivant en avion…
Et c’est précisément à Marseille qu’un personnage va s’illustrer – si l’on peut dire !… – d’une façon qui ne l’honore certes pas, ni lui ni ses compagnons d’idéologie qui, jamais, ne condamneront ses propos : le député-maire de Marseille de l’époque, Gaston Deferre, fit preuve d’une sécheresse de cœur, d’une dureté et d’une inhumanité proprement stupéfiante dans un pays réputé civilisé. Et, le pire, c’est qu’il ne formula jamais le moindre regret, ne renia jamais ses propos et, à fortiori, ne fit jamais rien pour tenter de réparer un tant soit peu… Il fut même récompensé, si l’on ose dire, puisqu’il devint, plus tard, Ministre de l’Intérieur !….
Qu’on en juge.
Dans un entretien accordé au Figaro, le 26 juillet 1962, il répond aux questions de Camille Gilles (ses mêmes propos seront tenus ailleurs, dans d’autres journaux – notamment Paris-Presse, repris par le quotidien marseillais de droite Le Méridional – et devant d’autres journalistes) :
– (à propos de la scolarité des enfants des Pieds-Noirs) : « Il n’est pas question de les inscrire à l’école car il n’y a déjà pas assez de place pour les petits marseillais. »
– (question) : Voyez-vous une solution au problème des rapatriés de Marseille ?
– Oui ! Qu’ils quittent Marseille en vitesse ! Ils fuient ? Tant pis ! En tout cas je ne les recevrai pas ici. D’ailleurs nous n’avons pas de place, rien n’est prêt. Qu’ils aillent se faire pendre où ils voudront. En aucun cas et à aucun prix je ne veux des pieds-noirs à Marseille. »
Le moins que l’on puisse dire est que ce représentant éminent du Parti socialiste et de la Gauche française, si volontiers moralisatrice et moralisante, si prompte à donner des leçons de « droits de l’homme » à la terre entière, avait une bien curieuse conception du troisième terme de la devise du Système : « Fraternité » !
A bord du Ville de Marseille, ce 23 mai 1962, « 1068 passagers et 53 enfants de moins de 3 ans », détaille le journal socialiste local Le Provençal. Sur les 700.000 Pieds-Noirs qui gagnèrent la Métropole cette année-là, 450.000 débarquèrent à Marseille.
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