1653 : Découverte de la tombe de Childéric 1er, Roi des Francs, père de Clovis
C’est par le plus grand des hasards que le maître-maçon Adrien Quinquin, ce matin du 27 mai, découvre un bijou en or dans l’église Saint Brice de Tournai, véritable berceau de la monarchie Franque (ci dessous) : d’un simple coup de pioche, il vient en réalité de mettre au jour la tombe du fils de Mérovée, Childéric 1er, lui-même père de Clovis.
1797 : Gracchus Babeuf est guillotiné
Gracchus Babeuf, avec sa doctrine, le « babouvisme », est considéré comme le précurseur du « communisme » : prônant la suppression de la propriété individuelle, il défend une authentique révolution avec un État chargé de gérer les biens nationaux et avec le peuple qui participe à un système de production collectiviste.
Mais on retiendra aussi qu’il a dénoncé avec virulence le génocide vendéen, et qu’il s’est honoré en condamnant sans ambages ce qu’il a appelé le « populicide », expression qu’il a forgée lui-même pour flétrir l’action de la Convention en Vendée : il l’a utilisée dans son pamphlet Du système de dépopulation ou La vie et les crimes de Carrier. (illustration : la « guerre chimique » a été utilisée par les révolutionnaires terroristes en Vendée).
Le mot « génocide » n’apparaîtra que bien plus tard, en 1944, lorsque Raphaël Lemkin, juriste juif polonais, chercha à décrire les politiques nazies d’extermination systématique. Lemkin a créé le mot « génocide » en associant geno (la racine grecque désignant une race ou une tribu) et cide (la racine latine synonyme de destruction).
Lorsque Lemkin a suggéré ce terme, il avait à l’esprit la notion de « plan coordonné d’actions dont l’objectif est la destruction des bases fondamentales de vie de groupes nationaux dans le but d’annihiler les groupes concernés » : exactement ce que Babeuf avait observé, et courageusement dénoncé, cent cinquante ans auparavant, en Vendée.
herodote.net/26_mai_1797-evenement-17970526
Sur le Génocide vendéen – que Gracchus Babeuf aura été, finalement, l’un des tout premiers à dénoncer – voir notre album Totalitarisme ou Résistance ? Vendée, « Guerre de Géants ».
1798 : Mort de Guillaume-Alexandre Tronson du Coudray
Avocat brillant et réputé, il demanda, sans pouvoir l’obtenir, l’honneur de défendre Louis XVI. Mais il défendit avec vigueur la reine Marie-Antoinette et un grand nombre de victimes de la fureur révolutionnaire : son éloquence fut telle, lors du pseudo-procès de la Reine, qu’il fut arrêté en pleine séance, ainsi que l’autre défenseur de Marie-Antoinette, Chauveau-Lagarde.
« Les deux avocats ont plaidé avec autant de zèle que d’éloquence » : ce sont les termes même du Bulletin du tribunal révolutionnaire.
Emprisonné sous la Terreur, libéré, il fut élu député au Conseil des Anciens en 1795, et en devint même secrétaire. Arrêté après le Coup d’État du 18 fructidor an V pour soupçon de sympathie royaliste, et pour s’être opposé au Directoire, il fut envoyé en Guyane – appelée la guillotine sèche – où il mourut après un an de déportation, à Sinnamary.
1955 : Premier vol de la Caravelle
De la caravelle à l’Airbus :
memoireairfrance.canalblog.com/archives/2008/06/24/9697889
Caravelle vole pour la première fois à Toulouse le 27 mai 1955 – le projet a été lancé en 1953 – et entre en service commercial sur les lignes d’Air France le 5 mai 1959.
L’appareil innove en matière de technologie et d’esthétique avec la position caractéristique de ses deux moteurs placés à l’arrière du fuselage.
Cette formule, alors inédite, fut brevetée et reprise, moyennant redevance, par les avionneurs du monde entier.
Un peu d’histoire.
Les premiers ateliers d’aviation apparaissent avec le XXème siècle. Nés de la passion et de l’audace de quelques pionniers, ils sont à l’origine du Groupe EADS.
Depuis les premiers traits de crayon de Blériot et Farman jusqu’à la conception informatisée de l’AGV (Avion à Grande Vitesse – successeur possible du Concorde), l’histoire d’EADS repose sur un passé prestigieux, riche d’exploits, d’aventures et de défis qu’il convient de souligner :
- Concorde reste un des plus beaux avions que l’industrie aéronautique mondiale ait produit. Les retombées technologiques du programme ont porté leurs fruits dans de nombreux domaines. Une violente polémique instrumentée par les Etats-Unis, en forme de campagne de déstabilisation entoure l’avènement du premier avion de transport supersonique civil du monde. Le succès commercial de Concorde en sera affecté mais pas la notoriété de l’industrie aéronautique française.
- le 21 mai 1969, pendant le salon du Bourget, la France et l’Allemagne signent l’accord de lancement du programme Airbus. Le 28 octobre 1972, avec un mois d’avance sur le planning, l’Airbus A300B, ainé d’une famille appelée à devenir célèbre, effectue son premier vol.
Quel avenir pour l’aéronautique européenne ?
EADS s’est engagé dans un programme d’avenir dense et équilibré. Et en premier lieu, dans les programmes issus des grandes orientations : Airbus A330 / A340 / A380, les hélicoptères de combats franco allemands, les missiles tactiques Eryx et AC3G, le missile stratégique S4, le satellite d’observation militaire Hélios, le lanceur Ariane 5.
Pour rester résolument à l’avant-garde de la technologie, EADS consacre environ 30% de son chiffre d’affaire à la Recherche et Développement afin de conserver des atouts décisifs dans tous les domaines de l’industrie aéronautique et spatiale.
2015 : La Résistance royaliste à l’honneur : la Ville de Paris donne à l’une de ses places le nom de Jacques et Mireille Renouvin
Le Conseil de Paris, par une délibération du 27 mai 2015, a attribué à la place située à l’intersection de la rue de Rennes et de la rue Cassette (dans le Ve arrdt) le nom des résistants, mariés en déportation, Jacques Renouvin (mort à Mauthausen le 24 janvier 1944) et Mireille Tronchon.
Membre de l’Action française et Camelot du Roi, avocat à la Cour en 1938, Jacques Renouvin gifle en public Pierre-Etienne Flandin, président de l’Alliance démocratique, pour le punir du télégramme de félicitations envoyé à Hitler, Daladier et Mussolini, au lendemain de la signature des accords de Munich qu’il ressent comme un abandon inacceptable. Alors, il faut tout de même le souligner, que l’Action Française avait vu dans ces accords un temps de répit non pour se relâcher mais pour s’armer, et rattraper notre retard en matière d’équipements et d’organisation de nos armées. Être ainsi prêts à la guerre ou en mesure de l’éviter. Ce que La IIIe République ne fit nullement.
Arrêté le 29 janvier 1943 par la Gestapo à Brive-la-Gaillarde en même temps que Mireille Tronchon, Jacques Renouvin sera torturé durant des mois, mais ne révèlera rien de l’organisation de Résistance Combat à laquelle il appartenait. Il mourut le 24 janvier 1944, à Mauthausen.
A Tulle, une plaque a été apposée au 44 de l’avenue Charles-de-Gaulle, l’ancienne maison de la famille Renouvin, le 24 janvier 2015.
L’inauguration officielle de la Place a eu lieu le 26 mars 2016
C’est – encore ! – une occasion de le rappeler à tous ceux qui sont trompés, ou se laissent manipuler, par la mensongère « vérité officielle » du Système, qui n’est qu’un grossier travestissement de la réalité historique : l‘Action française n’a jamais pris parti pour la politique de collaboration avec l’occupant engagée sous la seule responsabilité du maréchal Pétain, alors que deux millions de soldats allemands étaient stationnés sur le territoire national après l’effondrement de la IIIe République et la fuite de ses dirigeants ! La vérité historique n’est d’ailleurs pas mieux respectée par la légende de la Résistance tissée après la Libération. De Gaulle lui-même répugnait à la faire sienne et il n’a jamais voulu la cautionner tout entière.
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“Tombé, il y a quelques années, par hasard, sur un document d’archives dans lequel Oppenheim regrettait…”