À propos d’une Image parlante publiée hier sur les réseaux sociaux….
L’erreur de ceux qui, pendant des années, par aveuglement, idéologie, lâcheté, peur d’une « connotation » négative, esprit évangélique dévoyé, nous ont prêché que l’immigration est un problème secondaire pour la France… cette erreur là est disqualifiante, outre qu’elle flirte avec un esprit latent de trahison nationale. Le problème migratoire n’est pas le seul, loin s’en faut, qui se pose à la France… Il n’est même pas à l’origine de nos malheurs, il en est l’une des conséquences. Mais dans l’ordre des urgences existentielles, il est au premier rang. Les Français le savent. Et peu à peu, le continent européen tout entier – le nôtre – le sent – et de toutes parts. C’est ce que Macron appelle honteusement « le vent mauvais » qu’il sent monter des diverses régions de France et d’Europe et qu’il entend combattre – ce qu’il a cru bon et convenable d’aller proclamer à Dresde, en Allemagne, aux côtés du chancelier fédéral – pour les beaux yeux de la diversité et du capitalisme hors-sol.
Cette prise de conscience, d’abord française, en expansion chez nos voisins ensuite, relève du Politique, au sens le plus élevé et le plus complet !
Au moins, c’est clair. J’approuve des deux mains.
Station «Château-Rouge» : j’ai vécu à une portée d’arbalète de celle-ci, entre 1971 et 1983 – mais «du côté d’la Butte» (place Pigalle, rue Feutrier, rue Cyrano de Bergerac, rue Lamarck)… J’ai une formidable nostalgie de ce quartier, dans lequel (en tout cas, jusqu’à 1975-1980) l’existence y était pour ainsi dire «provinciale», voire villageoise, en certains lieux.
Alors, au «Marché Saint-Pierre», on trouvait à se vêtir quasi luxueusement pour la moitié d’un z’euro actuel (par la grâce du «dégriffé»), mon thé au jasmin d’éternelle prédilection coûtait un dixième de z’euro les 100 grammes (et il était parfaitement savoureux), chez la Viet du coin, et des riz, fameux, trois francs-six-sous, etc. Sauf que…
Seule ombre à l’idyllique tableau : les Africaines «en boubou», lesquelles, déjà, étaient manifestement «chez elles», volumineuses, sonores et volubiles au-delà de ce que l’on peut imaginer, assorties d’une colonie de merdeuserie dont était sommés de précautionneusement considérer la grossièreté gestuelle… Elles beuglaient, se secouaient, rabrouaient, bousculaient tout ce qui était insuffisamment coloré et de moindre gabarit ; en fait, elles semblaient déjà outrées que l’on pût encore avoir une notable quantité de Français dans le quartier dont elles estimaient manifestement avoir à conquérir tout le caractère domestique.
La photo que nous montre Pierre Builly, assure que c’est bien, maintenant, le domicile d’autres gens que ceux qui y vivaient «d’mon temps»…
C’est à pleurer. Et j’en pleure.
Si j’avais vingt ans, peut-être serais-je tenté plus qu’un tantinet de verser des larmes de nytroglycérine…
De passage à Paris, il y a bien sept bonnes années, métro vers le Sacré Cœur ; surpris de voir à la sortie de la station un foule qui faisait imaginer que c’était l’Afrique (pareil que sur la photo « mise en ligne » par JSF) ; juste la montée des marches, quelques minutes pour l’ intérieur de l’édifice puis, songeur, le panorama avant de redescendre illico presto et métro en sens inverse sans promenade dans le quartier.
Il n’y a pas que les monuments : il y a aussi ce qui entoure, l’ambiance, ce qui est attendu.
Pour des provinciaux, à la limite, c’est sans conséquence, mais pour des touristes, des voyageurs à qui on « vend » Paris (« choose Paris ») amère doit être la désillusion !
Paris, c’est fini !