« Vous croyez que les Américains et les Anglais ont débarqué en Normandie pour nous faire plaisir ? » Charles de Gaulle
Le Figaro ne fait que dire à la Une quelle fut la tonalité des commémorations parfaitement instrumentalisées – pauvres vétérans ! – tenues hier en Normandie autour du président des États-Unis d’Amérique. Le président de la République française n’y jouant que le rôle d’un Monsieur Loyal empressé et ridicule à force d’empressement. Il s’est agi surtout de l’Ukraine et de la guerre – ou semblant de guerre – menée de longue main par les Anglo-Saxons contre la Russie. Pour son abaissement durable et pour la découpler autant qu’il est possible de l’Allemagne et du reste de l’Europe.
Au cours de son entretien télévisé d’hier soir, sûr de n’être ni contredit ni même compris, Emmanuel Macron a eu cette remarque d’une impudence intellectuelle et politique remarquable : « sans le soutien de l’Europe, l’Ukraine serait vite devenue un satellite de la Russie ». Qu’est-elle donc aujourd’hui sinon un satellite pas même de l’Europe – victime elle aussi du conflit – mais des Anglais et des Américains qui ont acheté ses terres fertiles et une part de son industrie et qui la poussent à la poursuite criminelle d’une guerre déjà perdue, jusqu’au jour où ils décideront de la fin de partie. Les Américains, de surcroît, après la destruction des gazoducs baltiques, auront obtenu de vendre à l’Europe leur gaz liquide à prix d’or et réussi à placer l’économie allemande, la première d’Europe, en situation, inédite depuis bien longtemps, de dépression.
Emmanuel Macron quant à lui agite, avec précaution et constance, ses menaces bellicistes agitées. Il sait que, soûlés d’une intense campagne de propagande mensongère et émotionnelle, les Français gardent majoritairement une sympathie préférentielle pour l’Ukraine. Sait-il qu’ils sont en revanche résolument opposés à toute implication directe de la France dans la guerre ? Que personne ne veut mourir pour Kiev ou pour Kharkov ? A la veille du scrutin européen de dimanche, qui s’annonce déjà comme une déroute pour le camp présidentiel, il n’est pas sûr qu’Emmanuel Macron ne rajoute pas quelques pierres lourdes dans la balance qui devrait pencher du côté du camp national. Il l’aura cherché. Et ce sera tant mieux pour la France.
Bravo Gérard.
Après ton coup de fatigue qui nous a privés de JSF quelques jours, tu es revenu encore meilleur qu’avant !
MERCI POUR TOUT A GERARD POL ! ET M…. A L’ANGLETERRE QUI NS FAIT LA GUERRE …
Franchement, cher Péroncel-Hugoz, s’il y a matière à remerciement, il faut au moins le partager ! Tout ce que vous nous avez généreusement donné ne sera pas oublié !
Lors du débarquement en Normandie le 6 juin 1944, il y avait des soldats de l’Ukraine dans les troupes Allemandes pour recevoir avec des balles les alliés. Que Zelensky, ce président devenu putatif, puisse parler dans le Parlement de la France est une honte à l’histoire.
« une guerre deja perdue » ..
surement l’appréciation d’un éminent spécialiste du renseignement militaire, ayant accès à des informations classifiées de première valeur., émanant de sources des plus fiables.
Ou bien juste une diatribe idéologique et acrimonieuse?
Curieux, pour le moins, de déclarer «diatribe idéologique et acrimonieuse» une appréciation qui, en tout état de cause, vaut tout autant que n’importe quelle autre. N’importe quelle autre, de ce «côté-là» du rideau, qu’il soit de fer ou de fumée – car il y a rideau entre nous et la réalité d’Europe orientale.
Toutefois, sans pouvoir me mesurer à l’«éminent spécialiste du renseignement militaire» que doit être Baudart Philippe, je signale qu’il existe quelques pékins qui sont allés sur place, et qui nous rapportent quelquefois des informations à peu près honnêtes (je pense à Régis Le Sommier et à un ou deux «humanitaires» entendus ici et là).
Cela dit, pour rassurer les intuitions cognitives de Baudart Philippe, je lui rappelle les appréciations des «éminents spécialistes économiques» qui voyaient la Russie anéantie économiquement en deux coups de cuiller à pot.
Je ne sais si cette guerre est «déjà perdue» pour les Ukrainiens, mais je sais qu’elle n’est certainement pas encore gagnée par les macroneux-biden…
Au fait, pensons à aller coller notre modeste contribution belligérante dans les urnes, demain dimanche, et en choisissant l’obus susceptible de faire mouche, s’il vous plaît : quand je pense que les sondages prévoient quelque chose comme 9-10% de bulletins «de témoignage» qui témoigneront de la proportion des cocus les plus absolus dans la campagne généralisée de cocufiage électoral. Si les 4-5% de «nationaux» déconnectés votaient pour Marion ou Bardella, le résultat provoquerait une phénoménalement réjouissante crise d’urticaire dans les rangs des p’tits soldats sursoldés.