Publié sur sa page Facebook, avant-hier, 7 juin. Les mots sont rudes, point trop académiques, le jugement est sévère, mais le spectacle fut éprouvant !
Le remplacement de cérémonies militaires par des shows grotesques avec chorales d’enfants traduit un profond hiatus avec les discours va-t-en guerre !
J’avoue que le discours inspiré du quasi-sosie présidentiel (mais avec un meilleur accent en américain), Lambert Wilson, est sur-chiant, et les passages pianistiques gonflants – et pour rendre du Satie chiant, il faut le faire !
Si j’entends l’un de ces clowns, après avoir successivement enfoncé toutes les portes ouvertes avec une violence qu’ils croient convaincante, dire que « tous les gars du monde devraient se donner la main » car « plus jamais de guerre » je ne réponds plus de moi !
Oh purée, les cornemuses maintenant !!! Le bagad est aussi de la corvée et joue… « J’ai voulu planter un oranger » !! Pitié !!
Christophe Boutin est professeur de droit public à l’université de Caen. Derniers ouvrages : avec Olivier Dard et Frédéric Rouvillois, Dictionnaire du progressisme (Le Cerf, 2022) ; avec Frédéric Rouvillois, Le référendum, ou comment redonner le pouvoir au peuple (La Nouvelle librairie, 2023).