En 8,45 min, Michel Onfray livre ici une analyse lucide et forte de la situation créée continument par Emmanuel Macron de 2017à aujourd’hui : extraordinaire entreprise de destruction de la France, faculté sans égal de dénégation du réel et maintenant retour à une France livrée au régime des partis. En même temps, depuis l’Elysée, poursuite du projet européiste envers et contre tous. Pour le camp national, fût-il vainqueur, et il le faut, la lutte sera rude et incertaine ! JSF
Analyse publiée le 11 juin 2024.
Écoutons aussi François Lenglet : la situation financière est grave, rendant « impossible » le budget 2025.
https://www.youtube.com/watch?v=UTDgDJspWag
Mauvaise politique, mauvaises finances et les « Mozarts » de ce « de profundis » accusent et se défilent. Ils prennent le maquis, mais dans leurs palais
De ces confortables cachettes institutionnelles, Selon Rougeyron, chez Front Populaire, ils ne sortiront que pour se faire applaudir en vainqueurs de la France… à Bruxelles,
https://www.youtube.com/watch?v=uNy9Eqy82MI
Je ne regrette pas d’avoir prôné dans ces pages un vote de type frexit. Il s’agissait, comme l’analyse Guillaume Bernard chez Tocsin, de refuser la conspiration du silence, de réveiller les électeurs de leur torpeur et de leurs peurs, et de poser la question « doctrinale » (mot de M. Bernard) de la France, de sa fongibilité dans un « machin », « contrat » ou conglomérat sans âme. Trois grandes batailles qu’il fallait mener, même perdues d’avance, pour préserver l’avenir.
La précipitation des exaspérés de Macron, (exaspération parfaitement justifiée) les a fait tomber dans le piège du vote apparemment « utile ». Loin d’être débarrassés de lui, ils l’ont déchargé, au meilleur moment pour lui, d’une situation impossible, lui offrant le confort de sa citadelle institutionnelle et le pouvoir de nuisance que décrit très bien Onfrey.
Dans trois ans, la France, affaiblie, désarmée, encore plus déboussolée, toujours oublieuse, a de bonnes chances de découvrir un Macron mains-propres, inoxydé, frétillant sur le grand théâtre euro-atlantiste, « en haut de l’affiche » où il se voit depuis longtemps.
Pour quelles aventures ?
Marc Vergier voit midi à la porte d’«un vote de type frexit» et imagine que d’aucuns seraient «tombés dans le piège du vote apparemment utile»… Ce qui le conduit à l’analyse des trois années à venir improvisée tant par Michel Onfray que par Pascal Praud. Bon.
Est-ce tout à fait pertinent ? Tout aussi pertinent, pour l’instant, que l’analyse de ma vieille tante (de gauche), qui est présentement persuadée que Macron va faire alliance avec le Rassemblement national…
J’ai répondu à ma vieille tante : «Au moins, pour la question envisagée comme tu le fais, dans trois semaines nous saurons si tu t’es trompée ou non.»
Pour la question telle que l’envisage Marc Vergier, il faudra y regarder de près dans trois ans… L’attente est plus longue, à tel point que, dans trois ans, nous aurons probablement oublié son analyse d’aujourd’hui. J’aimerais pourtant bien prendre rendez-vous avec lui pour en reparler à échéance.
Tout comme – outre le désaccord total – je tiens le pronostic de ma tante dénué du moindre fondement, je tiens celui de Marc Vergier (Michel Onfray et Pascal Praud) assez peu probable.
Tandis que cette dissolution – fût-elle calculée par le Maqueron – peut présenter bien des avantages… En tout cas, l’avantage considérable de donner une «suite» aux dernières élections, qui n’en n’auraient connu aucune si un «vote de type frexit» avait conduit les macroneux à moins cuisante défaite et le Rassemblement national à un étiage inférieur à celui très-très significatif qu’il a atteint.
L’exaspération de la bobo-gôche (qui va du Maqueron au Méchant-long, avec l’oblicité des Pécresses tricoteuses) témoigne de quelque chose de suffisamment affreux pour que certains puissent réaliser à quelle espèce de terrorisme cela correspond.
On verra bien en temps utile. On ne va pas rigoler pour autant, sauf de temps en temps, tout de même, comme on peu rire en ce moment – de dégoût, certes, mais c’est un peu rire cependant – en voyant les mines déconfites défiler et apparaître de nouvelles têtes macaroniques, telle celle de cette Shannon Seban (on pense à un cauchemar onomastique, mais non, c’est authentique : Shannon ! Et allez-y voir un peu la tête qu’elle a, je ne vous dit que ça : une tête de «cas-soss». Fille de polytechnicien, on la pourrait imaginé tirée d’une couveuse artificielle branchée sur un générateur électrique conçu dans le «neuf-trois»…
Il n’y a pas piège du vote utile, il y a le piège de laisser cet incendiaire en poste et de ne pas le dire. Tout vote peut être utile car il porte une vague qui vient enfin du fond de notre pays et qui dépasse tout parti. . . Dès le départ qui a par ses propos perdu toute légitimité pour représenter notre pays? Nous assistons donc à un méga crise de légitimité d’un régime qui vit de sa propre tautologie., qui tourne en rond comme à l’invitation du d. . Il est pathétique de voir une class politique s’accrocher aux derniers lambeaux. Plus nous attendons, plus l’incendie se propage . Derrière ce séisme il y a bien sûr une crise de régime . il faudra bien un jour en parler, une satire Ménippée pour notre temps pour prendre de la hauteur. .
Cher Henri,
Le « piège du vote utile », en tant que critique, ne vise en aucune façon la nécessité d’exprimer clairement l’effarement et les angoisses (« angor patriae ») que je partage avec vous.
Il s’agit d’une incitation insidieuse, de la part des média et des officines de propagande (sondages, commentateurs d’iceux…), à privilégier certains choix et à en éliminer d’autres. À négliger les nuances. Quoi de plus innocent, en apparence, que le mot « utile »? Quoi de plus convaincant, par exemple, pour les « managers » pressés et pour les mères de familles débordées ?
Sous ces apparentes bonnes intentions, cet « utilisme » sape les fondements mêmes de la candidature sincère, du suffrage libre, secret, personnel, de même que dans d’autres domaines, sera escamoté, court-circuité, le consentement libre et éclairéé érigé, par ailleurs, en totem.
Et ces formules insidieuses colonisent nos esprits en grand nombre. L’une d’elle les résume presque toutes : la « communication ». C’est ainsi que les professionnels de la réclame, du sophisme, du mensonge, détournant le sens du mot, se sont imposés à nous comme … utiles . Utiles ? non, c’est trop faible ! « indispensables » rend mieux leur impérialisme dévorant.