1530 : François Premier fonde la Collection des Joyaux de la Couronne
La « Côte de Bretagne », Spinelle rouge taillée en forme de dragon par Jacques Guay en 1750, Musée du Louvre
Très brève histoire des Joyaux de la Couronne.pdf
Voir l’éphéméride du 11 janvier : La IIIème République vend les Joyaux de la Couronne et/ou notre évocation du 12 février : Splendeur et décadence.
1594 : Naissance de Nicolas Poussin
L’été, ou Ruth et Booz
1618 : Naissance de Nicolas-François Blondel
Nommé Directeur de l’Académie d’Architecture par Louis XIV, le 31 mars 1671, il se met immédiatement à concevoir la Porte Saint-Denis, qu’il bâtira en 1672, afin de célébrer les victoires du Roi sur le Rhin et dans sa guerre contre la Hollande.
Inspiré de l’arc de Titus à Rome, le monument mesure 24,65 mètres de largeur, 25 mètres de hauteur, 5 mètres d’épaisseur. L’arcade a 15,35 mètres sous clef et 8 mètres d’ouverture : il est percé d’un grand arc et de deux petites portes (de 3,30 mètres sur 1,70) pratiquées dans les piédestaux accolés aux piédroits.
Les deux bas-reliefs sont de Michel Anguier et représentent :
• au Sud, le passage du Rhin et des figures allégoriques du Rhin et de la Hollande vaincus, sous les traits d’une femme affligée.
• au Nord, Louis XIV soumet la ville de Maastricht.
Dans la frise de l’entablement est inscrite en lettres de bronze la dédicace Ludovico magno, À Louis le Grand.
L’édification Porte Saint Denis est à rapprocher de la Porte Saint Martin (éphéméride du 15 juillet) et, plus généralement, des travaux de démolition de l’enceinte de Louis XIII, créant le Cours Royal ou Nouveau Cours, à l’origine des Grands Boulevards (éphéméride du 7 septembre).
1693 : Discours de réception de la Bruyère à l’Académie française
Récemment élu, La Bruyère prononce un discours de réception polémique, qui ravive la Querelle des Anciens et des Modernes.
Celle-ci oppose depuis 1687 les Anciens, qui soutiennent que la littérature de l’Antiquité représente un ensemble de modèles insurpassables, et les Modernes, qui pensent que le siècle de Louis le grand ne le cède en rien à celui d’Auguste : c’est Perrault qui l’a déclenchée, en lisant un poème vantant l’époque de Louis XIV.
« Après la publication de son livre, le discours de réception de La Bruyère à l’Académie a été le grand événement de sa vie littéraire. Il était fort attendu ; on prétendait qu’il ne savait faire que des portraits, qu’il était incapable de suite, de transitions, de liaison, de tout ce qui est nécessaire dans un morceau d’éloquence. La Bruyère, ainsi mis au défi, se piqua d’honneur, et voulut que son discours comptât et fit époque dans les fastes académiques… Son discours, un peu long, était certes le plus remarquable que l’Académie eût entendu à cette date, de la bouche d’un récipiendaire. » (Sainte-Beuve).
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1772 : Naissance de Jean Jan
Mort à 26 ans, pour Dieu, pour son Roi et pour ses libertés, Jean Jan n’est certes pas le plus connu des très nombreux chefs de guerre improvisés – mais non sans talent ni courage – qu’a suscité la chouannerie. Cette insurrection populaire spontanée, illustration parfaite de la guérilla, a suscité tant de groupes distincts – avec autant de chefs – qu’il semble vain de chercher à dresser un tableau complet de tous ces paysans ou aristocrates qui ont dirigé ces français valeureux, se formant en groupes aussi prompts à surgir qu’à se fondre dans leur bocage, une fois leur coup de main réalisé contre les Bleus.
Dans cette foule où beaucoup resteront anonyme, Jean Jan reste à jamais, comme tant d’autres, l’un de ces très nombreux courageux et intrépides qui ont sauvé l’honneur du nom français, au moment même où une bande de terroristes révolutionnaires fanatiques et sanguinaires souillait au contraire ce même nom français, marquant d’une tâche indélébile leur prétendue révolution, qui n’aboutissait, dans les faits, qu’à instaurer le Totalitarisme, la persécution, et le premier Génocide des temps modernes : le génocide vendéen. (éphéméride du 15 janvier, sur la parution de Les Dieux ont soif, parfaite analyse clinique de la démence révolutionnaire.)
L’évènement majeur de sa courte vie (il est mort au combat le 24 juin 1798) est probablement la bataille de Guémené sur Scorff, dans le Morbihan, qui eut lieu le 28 janvier 1795.
Le blog du Souvenir Chouan de Bretagne raconte cette bataille (
(Cette bataille) « fait suite aux massacres que les Bleus ont commis la veille à Melrand où des femmes ont été violées puis assassinées, des enfants et au moins trois vieillards tués. Ces massacres punissent l’occupation du bourg par les Chouans de Jean Jan qui est là chez lui. Le 2ème Bataillon du Jura a réalisé ce forfait.
Jean Jan est un jeune homme de belle stature, né le 15 juin 1772; il a fait ses études au collège Saint Yves de Vannes qui fut une vraie pépinière de chefs Chouans. Le collège fermant obligatoirement en 1791, Jean Jan rentra chez lui en défenseur acharné des libertés. Il va réunir quelques amis fondant ainsi une « amicale des Révoltés ». Dans le nombre, son ami, Claude Lorcy qui portera plus tard le surnom « L’Invincible »…
Pierre de Rémond du Chélas, dit La Couronne rejoint Jean Jan pour l’attaque.
Né à Guémené le 15 mai 1759 il est ancien Cadet puis Sous-lieutenant de Navarre Infanterie ; nommé Lieutenant en 1786 il a démissionné en 1787. Retiré chez lui, avec femme et enfants, il entre en liaison avec Armand Tuffin, Marquis de La Rouërie dès 1791. Il sera arrêté en 1792 et emprisonné, avec sa famille au Faouët pendant trois mois. Libéré, il va constituer une division de Chouans, La Couronne, qui sera intégrée à l’armée du comte Sébastien de Silz.
Pierre Mercier dit La Vendée les accompagne avec sa propre troupe.
Pierre Mercier est né le 16 juillet 1774 au Lion d’Angers, de parents aubergistes qui viendront s’installer en 1784 à Château-Gontier… Il servira sous Bonchamp dans la cavalerie duquel il va faire la connaissance d’un Breton venu d’Auray pour se battre contre les révolutionnaires. Ils feront ensemble « La Virée d’Outre-Loire », deviendront amis; après la défaite de Savenay Pierre Mercier suivra son ami Georges Cadoudal et, en Bretagne, recevra le surnom de « La Vendée » (illustration : une rue de sa ville natale, Le Lion d’Angers porte son nom.)
Jean Jan, 22 ans et demi, Pierre du Chélas, 35 ans et demi, Pierre Mercier La Vendée, 20 ans et demi : Aux âmes bien nées, la valeur n’attend pas le nombre des années.
L’attaque des 600 Chouans a débuté de bonne heure contre les 150 Bleus qui se sont retranchés dans le château. Jean Jan est blessé par deux fois, à la cuisse gauche puis au pied du même côté. C’est grâce au sang froid d’un de ses hommes que Pierre Mercier doit la vie sauve; mis en joue par un Bleu sont compagnon a été plus rapide. Magallon le capitaine des Bleus reconnaît avoir eu 8 grenadiers tués.
Les Chouans se retirent avec deux canons pris à l’ennemi et après avoir scié l’arbre de la liberté.
Ils se dirigent sur Le Faouët où la garnison de 136 hommes et 12 canonniers les attend de pied ferme, réfugiée sous les halles. Les deux canons tirent à mitraille et les hommes entretiennent un tir nourri. Dans la nuit du 28 au 29, les Chouans préfèrent se retirer laissant quatorze tués, 8 blessés et de nombreux prisonniers.
Le calvaire de Jean Jan
Voir notre album Totalitarisme ou Résistance ? Vendée, « Guerre de Géants ».
1775 : Quand Robespierre « félicitait » Louis XVI
Le jeune Maximilien Robespierre (il a dix-sept ans), alors lycéen boursier à Louis le Grand, récite le compliment au couple royal formé par Louis XVI et Marie-Antoinette, au retour du sacre de Reims.
Il a été choisi en sa qualité de meilleur élève – ou de l’un des meilleurs élèves – de Paris. Le cortège s’arrête au portail de Louis-le-Grand, « chef-lieu de l’université de Paris » ; de longues files d’enseignants se tiennent rue Saint Jacques. Il pleut, à seaux; Robespierre avance : à genoux dans la boue, il lit le compliment en vers préparé par son professeur et visé par les autorités supérieures du Collège.
Jusqu’à l’évasion de Varennes, les 20 et 21 juin 1791, il ne souhaitera pas autre chose qu’un gouvernement de type monarchie constitutionnelle.
Robespierre, avant « Robespierre »…, avant qu’il ne devienne le théoricien glaçant du Totalitarisme, comme il l’exprimera à l’ouverture du pseudo-procès de Louis XVI (éphéméride du 3 décembre)
1785 : La première catastrophe aérienne
Inspiré par les frères Montgolfier et leur ballon plus léger que l’air, Pilâtre de Rozier tente de traverser la Manche avec un aérostat de son invention, formé de deux ballons superposés, l’un gonflé à l’air, l’autre à l’hydrogène.
Rabattu sur la côte par le vent, l’engin prend feu et tombe en flèche. Pilâtre et son compagnon, le physicien Romain, trouvent la mort. Ce sont les premières victimes de la conquête de l’air.
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J’ai le droit de rêver sans faire de bruit Monsieur le PRÉSIDENT DE LA REPUBLIQUE
pourrait bien faire combler, effacer les 2 NOMS MAUDITS DE l’ARC DE TRIOMPHE les sanguinaires de la VENDEE si cela se réalise je promets le silence MERCI