Que dit l’article du grand quotidien du soir ?
Extrait.
« Mais qu’il semble loin, ce temps où les hauts fonctionnaires faisaient circuler des e-mails à tout-va pour prendre position contre Marine Le Pen, avant même le premier tour de l’élection présidentielle de 2017 ! « Je ne servirai pas un Etat Front national [l’ancien nom du RN]. Je démissionnerai », avait clamé le juge Serge Portelli, alors président de la chambre près la cour d’appel de Versailles.
L’ambassadeur de France au Japon, Thierry Dana, avait publié une tribune dans Le Monde, en mars 2017, intitulée « Madame Le Pen, je refuserai de servir la diplomatie du Front national ». Gérard Araud l’avait soutenu. « L’atmosphère a beaucoup changé, confie aujourd’hui l’ancien ambassadeur de France en Israël et aux Etats-Unis. Le risque est d’apparaître comme les élites qui prennent parti face au petit peuple qui vote. C’est atterrant de se retrouver dans cette situation, mais ça y est, le train est parti. »
Une anecdote ? Au Palais-Royal, fin mars, on s’étrangle en lisant les œillades au RN distillées sur les réseaux sociaux par Arno Klarsfeld, fils des chasseurs de nazis Serge et Beate Klarsfeld, ancien avocat nommé conseiller d’Etat sous Nicolas Sarkozy. Une poignée de conseillers d’Etat alertent le vice-président de la haute juridiction administrative, Didier Tabuteau. Ce dernier n’intervient pas. »
Publié le 15 juin 2024.