Cette intervention de Michel Onfray a été mise en ligne hier 19 juin 2024.
Certes, à cette heure, la mise en jeu de l’article 16 semble une éventualité peu justifiable, ne serait-ce qu’au regard de la Constitution. Néanmoins, nul ne sait vraiment ce que sera la situation politique du Pays au soir du 30 juin et du 7 juillet. On sait aussi Emmanuel Macron capable d’à peu près tout. Henri Guaino lui-même dans son Grand entretien du Figaro de ce matin évoque la possibilité que la société, lassée du Système, ou du moins une partie d’entre elle, soit tentée par la recherche de solutions « en dehors des urnes ». Si le coup de force est possible redeviendrait ainsi, pour certains, de pleine actualité. Ceux-là n’œuvreraient pas pour la France mais pour la Révolution au sens le plus dangereusement idéologique.
Voir, le cas échéant, le Grand entretien d’Henri Guaino que nous reprenons par ailleurs du Figaro de ce jour et le commentaire que nous en avons donné.
Tout «un» monde veut instiller la peur chez les électeurs… Et voilà que le Pascal Praud d’service a eu la mirobolante inspiration de «l’article 16»… Serait-ce quelque information sourdement élyséenne qui lui aurait été soufflée ?
En tout cas c’est une application comme une autre dudit article 16 que d’en faire usage par anticipation spéculatrice. Cela permet de l’employer sans y toucher : si tu votes ceci ou cela, attention ! il y a l’article 16 qui va remettre le populo d’équerre !
Décidément «les institutions» et leurs abus de friture langagière par les sous-sous-fifres n’ont pas fini de chercher à nous tourner la cervelle. Contre cela, obstination simple des populations : on ne vous écoute pas, vilaines gens graisseusement rétribuées.