Et ce n’est pas drôle du tout. Cela dit simplement ce qu’est le destin d’un régime et d’un peuple qui s’abandonnent. Ce fut le cas de la France après sa victoire de 1918 obtenue au prix d’une affreuse saignée, humaine, matérielle et morale. Dans l’entre-deux-guerres, les Français renoncèrent à l’effort, se divisèrent, se livrèrent aux idéologies, s’épuisèrent dans la lutte des classes, s’affaiblirent au service de causes étrangères et aux mirages de l’Internationale. La IIIe République, passée l’euphorie de la victoire qui lui forgeait une légitimité qu’elle n’avait pas eue jusqu’alors, avait organisé ces luttes et avivé ces illusions. Quant à l’armée, dont le Chef d’Etat-Major fut l’incapable général Gamelin, notoirement inférieur à la responsabilité de conduire la guerre, sans-doute est-il faux et vain de nier en bloc ses responsabilités. Enfin, quoiqu’il ait pu dire après coup, à l’issue de la guerre, chef français de l’Internationale socialiste et pacifiste de toujours, du point de vue gouvernemental, Léon Blum porte une part de responsabilité écrasante dans la défaite française. Il faut y ajouter celle des communistes qui sitôt conclu le pacte germano-soviétique du 23 août 1939 furent en France et hors de France les alliés et collaborateurs actifs de l’Allemagne, jusqu’à l’invasion de la Russie par l’armée allemande le 22 juin 1941. De cette forme initiale de collaboration qui fut une trahison pure et simple de leur pays, il n’est pas d’usage de faire reproche au PCF et à ses alliés. Sans-doute parce qu’ils entrèrent ensuite dans la Résistance mais, pour nombre d’entre eux, afin de poursuivre leur projet de révolution communiste mondiale.
À noter – on l’aura compris – que ces images sont d’origine étrangère. Sans autre commentaire.
En marge de l’éphéméride du jour. Publié le 23 juin 2021. Actualisé le 23 juin 2022.