Pensées du Prince extraites de son importante contribution à l’ouvrage ci-dessus.
« Ainsi, petit à petit, avec labeur et sur une longue période, cette dynastie a constitué ce qu’on a appelé le « pré carré capétien » bordé en grande partie par des frontières naturelles constituées de mers et de montagnes. Aussi, à propos de cette dynastie qui a duré un peu plus de 800 ans, peut-on dire avec La Fontaine que « patience et longueur de temps font plus que force ni que ragez ». (…)
Les anciens ont parlé de la recherche du juste milieu. Même si ce n’est pas lié au compromis, on ne peut pas s’empêcher de le penser. C’est pourquoi je parlerais plutôt du sens de la mesure. C’est pourquoi aussi les rois n’ont pas cherché à développer un empire et, quand ils ont guerroyé à l’extérieur, ça s’est plus ou moins bien fini : les croisades, le Canada, etc. La recherche d’un agrandissement du « pré carré capétien » que nous avons évoqué plus haut est l’expression de ce sens de la mesure. Ne pourrait-on pas appeler aussi ce sens de la mesure la vertu de prudence ? Agir au regard de principes communs, la recherche du bien, au regard de principes propres, comme la nature même du peuple français qui se distingue du peuple allemand ou italien, et au regard des circonstances, hic et nunc, ici et maintenant. » ■
Henri sur Journal de l’année 14 de Jacques…
“D’abord nous remercions chaleureusement le Prince Jean de ses vœux pour notre pays et de répondre…”