Par Radu Portocala.
C’est le bon moment, me semble-t-il, pour se rappeler cette scène de mégalomanie à laquelle nous avons assisté il y a sept ans : Emmanuel Macron sortant d’entre les ombres du Louvre et s’avançant, l’air grave et le pas mesuré, vers la lumière.
Tel Vénus naissant dans l’écume de la mer, il voulait nous faire comprendre que c’est l’histoire de France qui l’a enfanté, qui nous en a fait don pour qu’il nous apporte la grâce. Symbolisme grotesque, mais incomplet.
Si, ce soir-là, il avait trébuché en montant sur l’estrade, s’il était tombé dans une petite flaque pour se relever pitoyablement, avec son costume étriqué sali, alors oui, il nous aurait donné un aperçu de son vrai destin, dans lequel, hélas !, il nous a traînés tous. ■
Ce court billet cinglant est paru le 27 juin sur la page FB de son auteur.
Radu Portocala est écrivain et journaliste, spécialisé notamment en Relations Internationales.
Dernière publication…
Toujours appréciables les écrits de Radu Portocala. Mais que reste-t-il de la France après toutes ces années durant lesquelles des énergumènes peu dignes nous ont baladés. Ne dit-on point « qui se ressemble s’assemble ». Voyant la « tronche maronienne en 2017 » j’ai bien compris que c’était une survivance des napoléons le grand et le petit, capable d’un coup d’état en tripotant la Constitution. Or la parlotte sied à mes concitoyens, et il semble que quel que soit l’espoir qui nous anime il n’y a plus à se réjouir, ni peut-être à espérer