1709 : Naissance d’Étienne de Silhouette
Tout le monde sait ce qu’est une silhouette. Beaucoup moins savent d’où vient ce mot, exemple parfait d’antonomase.
Étienne de Silhouette, commissaire pour la fixation des limites en Acadie, puis commissaire du roi auprès de la Compagnie des Indes, réussit à devenir Contrôleur général des finances, le 4 mars 1759. Commençant bien, il finit mal, et, surtout, très vite. Il réussit, dans un premier temps, à faire rentrer 72 millions de livres dans le Trésor, ce qui lui valut une popularité réelle; mais, poursuivies, ses réformes auraient heurté les privilégiés, possédants et rentiers, qui se liguèrent contre lui, et le firent tomber, au bout d’à peine huit mois.
La guerre entre le désir de réformes du pouvoir royal et les privilégiés – qui allait si mal se terminer pour la Royauté, et pour la France… – était bel et bien commencée. Et, malgré ses réels talents, le pauvre Silhouette en fut l’une des victimes :
« …Après sa chute, on s’acharna à le ridiculiser – dit Michel Mourre – et le nom de Silhouette resta à une manière de faire les portraits de profil en suivant l’ombre projetée par la figure...».
Silhouette est donc, en un certain sens, une illustration plaisante des blocages de la situation en France, à son époque, du fait de la résistance acharnée des privilégiés égoïstes à toute tentative de réforme; et, donc, des évènements tragiques qui allaient se dérouler dans le royaume, alors, le plus heureux et le plus insouciant de la terre.
Comme l’écrit Jean Sévillia : « …Poussé par sa foi chrétienne et encouragé par le Roi, Silhouette entreprendra de taxer les riches pour aider les indigents, politique qui suscitera contre lui une levée de boucliers de la part des privilégiés, le forçant à la démission. C’est l’autre face d’avant la Révolution, celle dont la réussite aurait changé le cours de l’Histoire. »
Etienne de Silhouette fut le propriétaire le plus célèbre du château de Chevilly, près d’Orléans (Photo)
1830 : Prise d’Alger
Trois semaines après le débarquement des troupes françaises à Sidi Ferruch (éphéméride du 14 juin), le Dey Hussein abdique, avec la garantie de conserver sa liberté et ses richesses personnelles.
Le Général Louis-Auguste de Bourmont (À gauche) – le renardin, selon son surnom chouan – est à la tête d’une expédition de 37.000 hommes.
L’occupation « restreinte » se limite d’abord à la zone littorale. Un « gouvernement général » des possessions françaises dans le nord de l’Afrique est créé en 1834, mais la progression française se heurte au vigoureux Etat islamique créé par l’émir Abd el Kader.
La conquête proprement dite sera l’œuvre de Bugeaud, gouverneur général en 1843.
L’un des évènements majeurs – du moins dans le domaine du symbolique – en sera, en 1843, la prise de la Smala d’Abd el Kader par le Duc d’Aumale – l’un des cinq fils de Louis-Philippe – et la reddition d’Abd el Kader, quatre ans plus tard, en 1847.
L’occupation « étendue » commencera vraiment à partir de ce moment-là : 100.000 colons sont déjà installés en 1847.
Dans notre album L’aventure France racontée par les cartes, voir la photo « Conquête de l’Algérie (I) » et les deux suivantes.
1925 : Naissance de Jean Raspail
Si tous ses romans son attachants, bouleversants parfois (Le jeu du Roi), les jugements et points de vue sur l’œuvre et le style de Raspail dépendront, forcément de chacun de ses lecteurs.
Il est un de ses romans, cependant, qui sort, en quelque sorte de la littérature, par la vision prophétique des choses qu’il proposa, et ce dès le printemps 1973 : Le Camp des Saints.
Quatrième de couverture (réédition de 2010)
Nous sommes tous les acteurs du Camp des Saints.
Dans la nuit, sur les côtes du midi de la France, cent navires à bout de souffle se sont échoués, chargés d’un million d’immigrants. Ils sont l’avant-garde du tiers-monde qui se réfugie en Occident pour y trouver l’espérance. À tous les niveaux, conscience universelle, gouvernements, équilibre des civilisations, et surtout chacun en soi-même, on se pose la question trop tard : que faire ?
C’est ce choc inéluctable que raconte Le Camp des Saints.
Paru pour la première fois en 1973, Le Camp des Saints est le livre qui a fait connaître Jean Raspail au grand public. Il révélait la fascination de l’auteur pour les causes perdues et les peuples disparus, une fascination qu’on continuera d’observer à travers la suite de son œuvre. « Y a-t-il un avenir pour l’Occident ? » demandait-il à l’époque. Certains ont été choqués par la façon dont la question était posée, d’autres, en France comme à l’étranger, ont parlé d’oeuvre prophétique. « On n’épousera ou on n’épousera pas le point de vue de Jean Raspail, pouvait-on lire sur la quatrième de couverture de la première édition. Au moins le discutera-t-on, et passionnément ». En 2010, ce débat n’a rien perdu de son actualité.
Royaliste de cœur et de raison, il accorda, en 1978, un très intéressant entretien à Je suis Français, alors mensuel papier qui préfigura en quelque sorte notre quotidien sur la toile d’aujourd’hui.
Quand Jean Raspail, en 1978, répondait aux questions de Je Suis Français : « Aux Baux, j’étais dans ma famille » Entretien par Pierre Builly et François Davin. Jean Raspail participa aussi, deux fois, au Rassemblement royaliste des Baux de Provence, où il prononça deux discours dont l’un, le plus connu, est disponible sur JSF.
Raspail : un discours mémorable au Rassemblement Royaliste des Baux de Provence [1976]
Le 17 juin 2004, Jean Raspail publia une tribune dans Le Figaro, intitulée « La patrie trahie par la République », dans laquelle il critiquait la politique d’immigration menée par la France. Il fut attaqué en justice par la LICRA pour « provocation à la haine raciale », mais fut relaxé par une décision de la 17ème chambre du tribunal de grande instance de Paris en date du 28 octobre.
1948 : Mort de Bernanos
salon-litteraire.com/fr/georges-bernanos/content/1818719-georges-bernanos-biographie
Voici un honnête article de présentation générale de Bernanos pour le 50e anniversaire de sa mort par Daniel Bermond, Journaliste à Lire :
Ecrivains de toujours Bernanos.pdf
Voir aussi le dossier réuni par Je Suis Français sur Bernanos, Maurras et l’Action Française, d’après Henri Massis dans son indispensable Maurras et notre temps.
Cliquer sur l’image ci-dessus pour accéder aux textes
Parties 1 à 22 – Retrouver l’intégralité de la série.
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1962 : Massacre des Français à Oran : police et armée restent l’arme au pied
« Fraternité », alors que police et armée ont « laissé faire », sur ordres ?
C’est une bien étrange conception du troisième mot de la devise républicaine qui a prévalu, ce triste 5 juillet, à Oran, envers nos compatriotes, que les autorités ont laissé massacrer, en toute connaissance de cause.
herodote.net/5_juillet_1962-evenement-19620705
Cette éphéméride vous a plu ? En cliquant simplement sur le lien suivant, vous pourrez consulter, en permanence :
• la Table des Matières des 366 jours de l’année (avec le 29 février des années bissextiles…),
• l’album L’Aventure France racontée par les cartes (211 photos),
• écouter de nombreux morceaux de musique et enregistrements historiques ou culturels ;,
• et découvrir pourquoi et dans quels buts nous vous proposons ces éphémérides :
Éphémérides, pourquoi, dans quels buts ?
En, écho au débarquement de Sidi Ferruch en 1830, le 5 juillet 1962 à Oran a vu une foule algérienne,armée, déchaînée, massacrer autant de chrétiens et de juifs qu’elle en rencontrait ou qu’elle traquait à l’intérieur des maisons. Malgré les prétendues garanties des Accords d’Evian, l’armée française, sur ordre supérieur, a assisté l’arme aux pieds à ce massacre.
Le nombre des victimes n’est toujours pas établi et varie selon les estimations, difficiles à fixer dans un temps chaotique, entre quelques centaines et quelques milliers. . L’événement a été aussitôt passé sous silence par la presse française qui ne devait pas ternir l’euphorie engendrée par ce que le pouvoir disait être la fin d’un conflit de sept ans et qui, pour ses adversaires – et vainqueurs- n’était qu’une phase dans un combat qui se poursuit aujourd’hui dans vos banlieues et jusque dans les vestiaires d’une prétendue équipe de France. Allah okbar !
Comment s’étonner aujourd’hui que le colonisateur soit à son tour colonisé? C’est un juste retour des choses non? Sauf à dire que ce qui vaut pour un ne vaut pas pour l’autre?
Permettez moi de vous rappeler aussi que le 5 juillet 1962 fut le signal d’une « épuration technique » qui fit plusieurs centaines de victimes européennes à Oran. Le général KATZ, surnommé le « boucher d’Oran » donna l’ordre à ses troupes de ne pas intervenir, bien sûr sur ordre de De GAULLE qui détenait à l’époque tous les pouvoirs.
Bien sûr ce « haut fait » des autorités reste soigneusement occulté…
La lutte contre l’islam ne remonte pas à la guerre d’Algérie mais aux « Croisades ».
si vous pensez que la France a fait partie des colonisateurs dans la mauvaise acception du mot alors vous n’avez rien à faire sur ce site ..homet!!!!
VoUs n’y êtes pas du tout. La lutte contre l’islam commence 4 ou 5 siècles avant les Croisades, avec cette invasion que Charles Martel a arrêtée à Poitiers. Est-ce que je me trompe ?
Pour compléter votre éphémeride :
http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2017/07/cest-arriv%C3%A9-un-5-juillet.html
et aussi …
https://ripostelaique.com/oran-5-juillet-1962-larmee-francaise-laisse-le-fln-massacrer-3-000-francais.html