138 : Accession au pouvoir de l’Empereur Antonin le Pieux
Glyptothèque de Munich, buste d’Antonin le Pieux. Par son père, Titus Aurelius Fulvius, et son grand-père, Titus Aurelius Fulvius également, il est originaire de Nemausus (Nîmes).
Titus Aelius Fulvius Antoninus Pius succède à l’empereur Hadrien, en tant que « fils adoptif ».
L’empire romain est alors à son apogée, sous le règne des quatre empereurs de la dynastie dite des Antonins : Trajan, Hadrien, Antonin, Marc-Aurèle.
Si les familles des trois autres empereurs de cette dynastie sont d’origine « espagnole » (et viennent d’Andalousie), la famille d’Antonin, elle, est originaire de Nîmes (Nemausus).
arenes-nimes.com/fr/nimes/40-decouverte
Il n’y eut quasiment pas de guerres durant les vingt trois années de son règne, ce qui, joint à une sage politique de réduction des dépenses, apporta à l’empire une période de prospérité rarement atteinte; c’est également de ce temps que date, pour l’essentiel, l’expression de Pax Romana.
« Il mourut universellement regretté », dit de lui Michel Mourre dans l’article qu’il lui consacre (Dictionnaire encyclopédique d’histoire) :
« D’une famille de banquiers originaires de Nemausus (Nîmes), il hérita d’une fortune considérable et conquit rapidement par sa simplicité, sa douceur, son humanisme raisonnable, l’affection de tous. Consul en 120, il fit particulièrement apprécier ensuite ses qualités de sage administrateur comme proconsul en Asie, fut adopté par Hadrien en 138 et monta sur le trône six mois plus tard, à plus de cinquante ans.
Son règne marque l’apogée de la Pax romana: bien qu’il ait dû combattre les Berbères, les Daces et les Germains, Antonin ne cessa de vouloir la paix et assura au monde une tranquillité qui fut célébrée avec enthousiasme par tous ses contemporains. En Bretagne, il protégea les possessions romaines en faisant édifier (vers 140) entre le Forth et la Clyde, le mur d’Antonin. A l’intérieur, le règne fut marqué par un profond renouveau religieux et Antonin fut peut être un des derniers romains qui aient pratiqué sincèrement les cultes anciens de Rome, ce qui lui a valu son surnom.
Dès son avènement, il avait abandonné à l’Etat son énorme fortune, et son administration économe lui permit de laisser le trésor de l’Empire riche de 2.700.000.000 de sesterces, chiffre qui n’avait jamais été atteint. Antonin gouverna toujours avec l’appui des classes cultivées et en collaboration étroite avec le Sénat, auquel il rendait scrupuleusement ses comptes. »
Dans l’Histoire Auguste, on trouve ces deux paragraphes le concernant :
• 1 – « A senatu divus est appellatus cunctis certatim adnitentibus, cum omnes eius pietatem, clementiam, ingenium, sanctimoniam laudarent »
Soit :
« Il fut proclamé divin par le sénat, tous les sénateurs ayant rivalisé pour faire approuver cette décision, car tous rendaient hommage à sa piété, sa clémence, son intelligence et sa grandeur d’âme »
• 2 – « Fuit vir forma conspicuus, ingenio clarus, moribus clemens, nobilis, vultu placidus, ingenio singulari, eloquencia nitida, litteratura precipua, sobrius, diligens agri cultor, mitis, largus, alieni abstinens, et omnia haec cum mensura et sine jactantia, in cunctis postremo laudabilis et qui merito Numae Pompilio ex bonorum sententia comparatur ».
Soit :
« Il était d’une beauté remarquable, doué de talents évidents, d’un caractère amène, d’un comportement noble avec une physionomie sereine, avait une rare intelligence, une éloquence brillante, une culture hors du commun; il était sobre, très attaché à la mise en valeur de ses terres, doux, généreux, respectueux du bien d’autrui, pratiquant toutes ces vertus avec mesure et sans ostentation; bref, il était à tous égard digne d’éloges et les gens de bien le comparaient à juste titre à Numa Pompilius. »
1472 : Jeanne Hachette contraint les troupes de Charles le Téméraire de lever le siège de Beauvais
Face à l’Hôtel de Ville, la statue de Jeanne Hachette, par Vidal Dubray
Le 10 juillet 1472, les ouvriers couvreurs travaillant sur les toits de la cathédrale Saint Pierre voient s’élever, au loin, une poussière immense.
Aussitôt, les 30 églises de la ville donnent l’alarme : il s’agit de l’armée de Charles le Téméraire et de ses Bourguignons qui, sachant la ville sans garnison et ses remparts en mauvais état, pensent s’en emparer sans coup férir. C’est compter sans le peuple et les bourgeois qui, courant aux remparts, et s’improvisant piqueurs, archers ou hallebardiers, soutiennent pendant onze heures l’assaut des Bourguignons aguerris.
Cependant, fatigue et lassitude gagnent les défenseurs. Déjà, un soudard du Téméraire a pris pied sur la porte de Bresles. Il va y planter son étendard et crier « Ville prise ! ». Alors une femme, Jeanne Laisné, se rue sur lui, l’assomme d’un coup de hache, lui retire sa bannière et le précipite du haut du rempart.
A ce spectacle, les défenseurs reprennent courage, l’ennemi se démoralise et bat en retraite, le Téméraire lève le siège. Beauvais reste au Roi !
Sur les causes profondes de cette guerre entre la France de Louis XI et la Maison de Bourgogne; sur l’hommage que le roi Louis XI vint rendre en personne, l’année suivante, à Jeanne Hachette et à sa « bonne ville » de Beauvais; et sur les belles Fêtes qui, depuis, commémorent chaque année ce glorieux fait d’armes, voir l’éphéméride du 24 juin.
1480 : Mort du Bon roi René
Pour Michel Mourre, René d’Anjou (ci contre, peinture de Nicolas Froment) – appelé aussi René 1er d’Anjou, René 1er de Naples, René de Sicile, ou, surtout, en Provence, le Bon Roi René – fut « le type même de ces grands personnages du Moyen-Âge en son déclin. »
Ce n’est pas par ses actions politiques, diplomatiques ou militaires que son règne fut important : au contraire, dans ces trois domaines, il ne connut finalement que des revers. S’il est devenu, et resté, « le bon roi René », c’est parce qu’il prit une part active au développement économique de ses terres, et pour son action dans les domaines des Arts et de la Culture, pour lesquels il se révéla être un mécène avisé et actif.
Le « bon roi » René a favorisé la relance des économies locales, très affectées au début du XVème siècle par les séquelles de la peste (1347-1350) et par les conflits incessants, dont la Guerre de Cent Ans (1337-1453). Il fit prospérer l’ensemble de ses domaines, surtout les villes d’Angers, Aix-en-Provence, Avignon et Tarascon, et s’intéressa également à l’entretien des forêts et à la bonne santé des vignobles.
Ami et allié du roi de France Charles VII, il a, par exemple, soutenu les travaux d’irrigation dans le Luberon et la plaine de la Durance, à partir du barrage de l’étang de la Bonde, l’un des premiers construits en France.
Il fut aussi – et peut-être surtout… – un homme d’une grande culture. Fin lettré, il parlait plusieurs langues, avait des connaissances en latin, en italien et en grec, et entretenait une troupe de théâtre dirigée par Triboulet, qui écrira chez lui la Farce de Maître Pathelin.
Si les sciences, comme la médecine et la biologie, l’intéressaient, il s’entoura de peintres, de brodeurs, d’orfèvres et d’enlumineurs célèbres : il a protégé le peintre Nicolas Froment, à qui l’on doit l’exceptionnel Triptyque du buisson ardent de la cathédrale d’Aix-en-Provence.
Le panneau central représente la Vierge et l’Enfant sur le buisson ardent. Au premier plan, sur la droite, Moïse, gardant son troupeau, se déchausse à la vue de cette apparition.
Le « bon roi René », donateur, est représenté, selon l’usage, en position d’orant, agenouillé, à gauche, du tableau; à droite, son épouse, la reine Jeanne de Laval.
rivagedeboheme.fr/arts/oeuvres/nicolas-froment-triptyque-du-buisson-ardent
1547 : Le « coup de Jarnac »
Au cours du dernier duel qui ait été autorisé en France, et en présence du roi Henri II, Guy de Chabot, baron de Jarnac, « allait succomber lorsqu’il frappa son adversaire au jarret d’un coup inattendu mais loyal (de là l’expression de coup de Jarnac)… » (Michel Mourre).
1559 : Mort accidentelle d’Henri II
De Jacques Bainville, Histoire de France, chapitre VIII, François 1er et Henri II : la France échappe à l’hégémonie de l’empire germanique :
« …Ce qui s’est élaboré, construit, à cette date de 1547 où Henri II devient roi, c’est une politique. Décidément, les affaires d’Allemagne sont les plus importantes. Nos frontières de l’est aussi. L’Italie n’est qu’un théâtre secondaire. Contre qui porte l’effort de la France? Contre l’Empire germanique. C’est donc là qu’il faut agir, c’est cet Empire qu’il faut dissocier, s’il se peut. Quant aux résultats de l’inévitable guerre, où seront-ils cueillis ? Sur la ligne qui sépare l’Empire de la France, dans cette Lotharingie d’où le partage des Carolingiens nous a écartés depuis cinq cents ans. La lutte contre la maison d’Autriche, c’est-à-dire la lutte contre l’Allemagne, conduit la France à reprendre ses frontières du côté du Rhin. L’achèvement de notre unité sur les points où elle était encore le plus imparfaite devient un dessein tout à fait net sous Henri II.
Au début du nouveau règne, les nouvelles d’Allemagne étaient mauvaises pour nous. Charles Quint tentait ce que les rois de Prusse n’obtiendront que quatre siècles plus tard : devenir le maître dans une Allemagne unifiée, transformer l’Empire électif en monarchie héréditaire. L’Allemagne était alors une mosaïque de principautés et de villes libres. Sa constitution, définie par la Bulle d’Or, était à la fois aristocratique et républicaine. Charles Quint commença par priver les villes de leur indépendance, puis il passa aux princes. L’année même de l’avènement de Henri II, l’électeur de Saxe fut battu à Muhlberg.
Sans un secours du dehors, les princes allemands succombaient, la maison d’Autriche centralisait et gouvernait l’Allemagne. Alors Charles Quint eût été bien près de réaliser son rêve, de dominer l’Europe. Il fallait se hâter pour prévenir ce péril. Auprès des Turcs, auprès du pape, auprès de la République de Venise, auprès des princes italiens et des princes allemands, partout où elle put trouver des adversaires de l’Empereur, la diplomatie française fut à l’œuvre. »
1618 : Naissance d’Everard Jabach
Né à Cologne dans une famille de banquiers, Everhard Jabach, financier et collectionneur (1618-1695), s’installe à Paris en 1638, devient le banquier de Mazarin et obtient les titres de directeur de la Compagnie des Indes orientales et directeur de la Manufacture des Gobelins.
Il fut aussi l’un des plus grands collectionneurs de son siècle. En 1671, de mauvaises affaires le forcèrent à se dessaisir de son extraordinaire collection, que Louis XIV fit acheter : Jabach vendit au roi 101 tableaux (dont le Concert champêtre de Giorgione, le Saint Jean-Baptiste de Léonard de Vinci, l’Érasme d’Holbein) et 5.542 dessins, tous actuellement au Louvre, et qui sont d’ailleurs à l’origine du Cabinet des dessins du Louvre.
Portrait d’Erasme, par Holbein
Cependant, un autre grand collectionneur du siècle suivant, Jean-Pierre Mariette, écrit que « Monsieur Jabach, dont le nom subsistera pendant longtemps avec honneur dans la Curiosité, en vendant au Roi ses Tableaux et ses Desseins, s’était réservé une partie des desseins et ce n’étoient pas certainement les moins beaux. »
Jabach continua par la suite de collectionner les dessins : à sa mort, l’inventaire de ses biens fait état de quelque 4.000 feuilles. A l’occasion de la publication de cet inventaire, dont le manuscrit est conservé à la Bibliothèque centrale des musées nationaux, on peut voir que l’art italien est prédominant (Léonard de Vinci, Andrea del Sarto, Parmesan, Carrache…) sans toutefois éclipser les écoles du Nord : Lucas de Leyde, Durer ou Van Dyck, l’art français étant représenté par un bel ensemble de Nicolas Poussin.
Everard Jabach
1871 : Naissance de Marcel Proust
Dans notre album Maîtres et témoins (III) : Léon Daudet voir les deux photos « L’amitié pour Marcel Proust (I) » et « L’amitié pour Marcel Proust (II) »
1899 : Parution du premier numéro du Bulletin de l’Action française
Début de l’Âge d’or du maurrassisme.
Fondé par Henri Vaugeois et Maurice Pujo, tous deux à l’époque hommes du centre-gauche, le Bulletin sera rapidement transformé en Revue de l’Action française (dite Revue grise, à cause de la couleur de sa couverture), à parution bimensuelle. Devenue Revue bleue, avec un format un peu plus grand, celle-ci deviendra en 1908 (le jour du printemps, le samedi 21 mars) le quotidien royaliste L’Action française, sous l’impulsion de Charles Maurras, qui en devient directeur.
Dans son étude L’Âge d’or du Marrassisme, Jacques Paugham situe précisément cet Âge d’or – c’est sa thèse à laquelle on ne peut adhérer qu’avec mesure – dans les neuf années qui séparent ces deux créations : elles furent celles « d’une création doctrinale authentique, où l’on vit présenter les théories « les plus dynamiques, les plus anticonformistes et de nature souvent très modernes », où le haut niveau intellectuel de la Revue ne s’est jamais démenti. Si bien que c’est une exégèse aussi complète que possible des textes parus dans cette revue qui peut le mieux permettre une analyse valable du maurrassisme, « c’est là, dans le dédale des réactions spontanées, que l’on découvre l’essentiel du legs de Maurras et de ceux qui étaient alors ses jeunes compagnons, les Moreau, les Rivain, les Dimier ou les Valois »… » (Préface, Jean-Jacques Chevallier, de l’Institut).
1920 : Loi instituant le Fête nationale de Jeanne d’Arc
Depuis plusieurs années, l’Action française et les Camelots du roi, avec d’autres, exerçaient une fort pression pour l’adoption de cette mesure : les Camelots du roi récoltèrent « 10.000 jours de prison » cumulés.
C’est finalement la Chambre Bleue horizon, au sortir de l’effroyable Guerre de 14, qui vota la loi, ainsi rédigée :
« Le Sénat et la Chambre des députés ont adopté, le président de la République promulgue la loi dont la teneur suit :
– Art. 1er – La République française célèbre annuellement la fête de Jeanne d’Arc fête du patriotisme.
– Art. 2 – Cette fête a lieu le deuxième dimanche de mai, jour anniversaire de la délivrance d’Orléans.
– Art. 3 – Il sera élevé en l’honneur de Jeanne d’Arc sur la place de Rouen, où elle a été brûlée vive, un monument avec cette inscription : « A Jeanne d’Arc, le peuple français reconnaissant ».
La présent loi, délibérée et adoptée par le Sénat et la Chambre des députés, sera exécutée comme loi de l’Etat.
Fait à Rambouillet, le 19 juillet 1920, par le président de la République Paul Deschanel, le ministre de l’Intérieur, T. Steeg, le garde des Sceaux, ministre de la Justice, président du Conseil par intérim, G. Lhopiteau. »
chretiente.com/dotclear/public/documents/2011_documents/2010.05.09_Jeann_d__Arc_Loi
La Geste héroïque de Jeanne est un moment fondamental de notre Histoire nationale : ses moments essentiels en sont relatés dans ces éphémérides aux 25 février (rencontre de Jeanne et du Dauphin, à Chinon), 8 mai (libération d’Orléans), 18 juin (victoire de Patay), 17 juillet (sacre de Reims), 23 mai et 21 novembre (capture, et livraison aux Anglais), 30 mai (martyre), 16 mai (canonisation), 10 juillet (instauration de la Fête nationale).
Dans notre album Maîtres et témoins (III) : Léon Daudet voir les deux photos « 10 mai 1920 : Barrès et le Cortège de Jeanne d’Arc » et « La Fête de Jeanne d’Arc ».
1939 : Pie XII lève les sanctions contre L’Action française
« L’interdiction de lire le journal » L’Action française » est levée, à partir du jour de la promulgation de ce décret. »
clerus.org/clerus/dati/2001-01/22-6/AF.
Le 29 décembre 1926, certains ouvrages de Charles Maurras ainsi que le journal L’Action française avaient été mis à l’index par Pie XI. Sanction aggravée quelques mois plus tard : le 8 mars 1927 les adhérents du mouvements furent interdits de sacrements.
Il n’est pas exagéré de penser que la mise à l’index de 1926 fut l’un des plus rudes coups portés au mouvement royaliste, et l’un de ceux qui contraria le plus ses espoirs de réussite.
Certes, celui-ci devait essentiellement lutter contre la résistance acharnée du Système, s’opposant de toutes ses forces à la contestation radicale de l’AF (La république gouverne mal, mais se défend bien); cette contestation radicale se heurtait, par ailleurs, à la vigueur très forte, à l’époque, des sentiments révolutionnaires. Epuisée, depuis, la foi dans les idéaux de 89 et dans la Nouvelle religion républicaine était en pleine force à l’époque.
Il y eut aussi la Guerre de 14 : tout le monde savait, Maurras le premier, qu’il fallait « faire le Roi » avant la Guerre que l’on voyait venir car, après, ce serait beaucoup plus difficile : les évènements se chargèrent de le montrer.
En dépit de ces trois facteurs contraires, la contestation radicale du Système se développait malgré tout. Il est clair que les sanctions romaines, sans la détruire, lui causèrent un tort considérable, et un affaiblissement certain, que leur levée par Pie XII – dont ce fut l’un des tous premiers actes – ne suffit pas à compenser.
L’Action française, après avoir tenté de « faire le Roi » avant que n’éclate la guerre de 14 – et, justement, pour que cette guerre n’éclate pas – L’Action française, donc, alertait sans relâche sur la montée du nazisme, et tentait de fédérer toutes les forces, à l’intérieur comme à l’extérieur du pays, qui pouvaient s’opposer à lui. Dans cette croisade pour la paix, les sanctions vaticanes de Pie XI apparaissent clairement pour ce qu’elles furent : un coup de couteau dans le dos du pays, une trahison des intérêts supérieurs de la France, de l’Europe et du monde, de la Paix.
(Eléments d’information sur le sujet, tirés de Maurras.net : La mort de Pie XI.pdf )
Dans notre album Maîtres et témoins (III) : Léon Daudet voir les deux photos « A la Chambre : sur Gambetta et Benoit XV (II) » et « Pie XII lève les sanctions contre l’A.F. ».
Quatre de nos éphémérides traitent des rapports entre l’Eglise et la République idéologique française, en général, et des rapports entre l’Eglise et l’Action française en particulier :
• pour les rapports entre l’Eglise et la République idéologique française, voir notre éphéméride du 16 février sur le « Ralliement », et du 18 novembre – sur le « toast d’Alger« , qui préparait les esprits à ce « ralliement »;
• pour les rapports entre l’Eglise et l’Action française, voir notre éphéméride du 29 décembre, sur les sanctions vaticanes contre l’Action française, en complément de celle-ci, sur la levée de ces sanctions par Pie XII.
1975 : Création du Conservatoire du Littoral
Le logo officiel du Conservatoire du Littoral
2016 : Inauguration de la Cité mondiale de la Tapisserie, à Aubusson
Reproduction du plomb d’authentification des tapisseries labellisées « Manufacture Royale d’Aubusson »
La création de cette Cité internationale de la tapisserie fut décidée après l’inscription de la tapisserie d’Aubusson au Patrimoine culturel immatériel par l’UNESCO en 2009.
Fin 2015, le monde de la tapisserie fêta les 350 ans de la création de la Manufacture Royale d’Aubusson par Colbert. La Poste s’y associa à travers l’émission du timbre poste ci dessus.
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Roi RENÉ :
Irrigation du Lubéron : le maître d’oeuvre
fut le baron de la Tour d’Aigues,Fouquet
d’AGOULT,grand seigneur de l’époque,
qui fut le chambellan et conseiller proche du Roi RENÉ.
Introduits autour du lit de mort du Roi,
se trouvaient présents,hormis la famille,les proches du Roi : Jean de Matheron
,Fouquet d’Agoult,Pierre de la Jaille, et le
célèbre Palaméde de Forbin.Par la suite ,
Fouquet,s’opposa à Palaméde,lors du rattachement de la PROVENCE à la FRANCE.Il était partisan du petit fils du Roi RENÉ, le duc de Lorraine.
A sa mort ,il avait conservé son intelligence,
et on l’entendit répéter les paroles sacrées,dite par le père Elzear.Il s’endormit doucement en Dieu , à l’heure de Vêpres.
(Histoire de René d’Anjou ).
L’héritage de V. Giscard d’Estaing est, on le sait, contrasté et critiqué. Le Conservatoire du Littoral, s’il en est bien l’inspirateur, est une œuvre magnifique à lui reconnaitre, éternellement espère-t-on. Au-delà des paysages inoubliables qu’il protège et entretient, ce Conservatoire est, déjà par son nom, un surprenant objet de réflexion politique. Projet collectiviste raisonnable, nécessaire, populaire, poursuivi sans éclats, il est une convaincante démonstration des limites qu’il est indispensable de mettre aux folles politiques de croissance. Quelquefois l’illibéralisme se révèle plus libéral, plus démocratique, que le libéralisme !