Dans les circonstances que traverse la Patrie, en l’absence plus que jamais évidente de toute autorité digne de ce nom, si le rôle des militaires est toujours d’obéir, il est aussi de leur devoir de servir la France, de prendre toute leur part avec les moyens dont ils disposent seuls, à sa volonté de vivre ou même survivre, alors qu’elle se trouve de fait en déshérence, selon l’expression qu’avait utilisée de Gaulle en d’autres circonstances, elle aussi des plus graves. JSF
Commentaires récents
- lundi 15 Juil 14:02
Bruno sur 14 Juillet 2024 • Saluons nos…
“1. Quelle autorité peut dire qu’un pouvoi politique est coupable ? Je dirais : Un autre…” - lundi 15 Juil 12:02
David Gattegno sur Éphéméride du 15 juillet
“Souvent, la date de la prise de Jérusalem est arrêtée au 14 juillet – selon que…” - lundi 15 Juil 11:12
DENON-BIROT Marie-Nelly sur PÉRONCEL-HUGOZ : La terrifiante minute de…
“« Oui, la France manque de courage et d’estime de soi ! » Et oui hélas,…” - lundi 15 Juil 10:43
Baudart Philippe sur 14 Juillet 2024 • Saluons nos…
“« On » n’existe pas dans les armées. – a: Il ne s’agit pas de « on » , mais…” - dimanche 14 Juil 21:08
Armoricus sur À lire : Politique magazine et…
“Devant le spectacle pitoyable des « cloportes » en train de se battre pour savoir lequel est plus…” - dimanche 14 Juil 16:25
Baratier sur 14 Juillet 2024 • Saluons nos…
“Et quand le pouvoir politique est lui-même coupable de forfaiture ou trahison caractérisée, le devoir n’est-il…” - dimanche 14 Juil 12:20
Baudart Philippe sur 14 Juillet 2024 • Saluons nos…
“Faux… Archi faux !!! Le « rôle des armées » n’est pas d’obéir, mais de servir les armes…” - dimanche 14 Juil 09:49
DENON-BIROT Marie-Nelly sur Où est le prince ?
“Ces Français de sang sont plus faibles que les autres qui convoitent définitivement notre sol, et…” - samedi 13 Juil 15:16
David Gattegno sur Où est le prince ?
“Par ma foi, de tout temps et par tous les temps les princes ont recouru à…” - samedi 13 Juil 14:13
Bruno sur Où est le prince ?
“Par les temps qui courent, des gens qui n’ont pas pris les armes plus que les…” - samedi 13 Juil 10:17
Noël ,Stassinet sur De quelques récents anglicismes
“Sans oublier « Privatisé » qu’utilisent ceux qui veulent « faire bien » alors qu’une soirée ou une réunion privées…” - samedi 13 Juil 09:01
David Gattegno sur Où est le prince ?
“Le prince est à aller chercher «quelque part» : à Blois ? À moins qu’il ne…”
__________________________________
Une collection de vidéos dont un grand nombre exclusives réalisées par l’Union Royaliste Provençale. © URP/JSF – Reproduction autorisée à condition de citer la source.
Chaîne YouTube Je Suis Français. Pour une plus large audience. (Création récente)
_____________________________________
Péroncel-Hugoz dans JSF
Retrouvez ici..
Et aussi…
Appel aux lecteurs de Je Suis Français : Pour la sauvegarde du patrimoine matériel de l’Action Française !
Participez à l’opération nationale de sauvegarde du patrimoine historique de l’Action Française, lancée par le Secrétariat Général du Mouvement. Tous documents ou objets divers nous intéressent : photos, films, livres, journaux, correspondance, insignes, drapeaux etc. Ecrire à Michel Franceschetti : chetti133@sfr.fr .
PEUT-ON SORTIR DE LA CRISE ? Une étude intégrale de Pierre Debray dans JSF
Une contribution magistrale à la réflexion historique, économique, sociale, politique et stratégique de l’école d’Action Française. Étude intégrale à la disposition des lecteurs de JSF, notamment étudiants, chercheurs et passionnés d’histoire et de science économiques. ENTRÉE
Les créations de JSF : Séries, dossiers, études
Etudes, séries, dossiers regroupés pour être en permanence disponibles et directement consultables © JSF – Peut être repris à condition de citer la source Pour y accéder, cliquez sur l’image.
A lire dans JSF : Le clivage du « nouveau monde » par Rémi Hugues.
Quatre livres fondamentaux de Charles Maurras réédités par B2M, Belle-de-Mai éditions
Enquête sur la monarchie. (Édition de 1925), 39 €, 836 p.
Le manifeste royaliste en ouverture du XXe siècle ! (Parution courant 1900). Maurras y pose la célèbre question : « Oui ou non, l’instauration d’une monarchie héréditaire, antiparlementaire traditionnelle et décentralisée est-elle de salut public ? » !
L’Avenir de l’intelligence, 25 €, 244 p.
Une étude de l’histoire politique et intellectuelle du XVIe au XXe siècle, où Maurras à montre comment les intellectuels et artistes attachés à produire des œuvres de l’esprit sont passés « de l’autorité des princes de notre Sang sous celle des marchands d’Or », les immenses fortunes industrielles et bancaires qui limitent la liberté de l’esprit. Maurras en appelle à une alliance entre les intellectuels et le patriotisme des Français pour renverser cette mécanique.
Kiel et Tanger, 29 €, 428 p.
Maurras y constate la tragique infériorité du régime républicain en matière de politique internationale, spécialement face à la menace allemande de l’époque. Prévoyant la guerre à venir il conclut à la nécessité de remettre un roi à la tête du pays. Prolongeant le réalisme de la pratique capétienne des relations internationales, ancêtre de la pensée géostratégique française.
La Démocratie religieuse, 31 €, 620 p.
Parution en 1921, compilant trois textes préalablement écrits par Charles Maurras : Le Dilemme de Marc Sangnier (1906) – – La politique religieuse (1912) – – L’Action française et la religion catholique (1914). Cet ouvrage voit dans la démocratie une religion nouvelle qui vide le politique de sa puissance.
Et aussi…
Henri Massis, Georges Bernanos, Maurras et l’Action française, présentation de Gérard Pol, 18 €, 104 p.
Léon Bloy, Le salut par les juifs, avant-propos de Laurent James, 20 €, 156 p.
Commandes et renseignements : B2M, Belle-de-Mai éditions – commande.b2m_edition@laposte.net
* Frais de port inclus
Faux… Archi faux !!!
Le « rôle des armées » n’est pas d’obéir, mais de servir les armes de la France. Obéir est la relation systémique du Militaire par rapport au Politique, découlant de ce rôle.
Leur seul devoir est tout entier contenu dans ce rôle, . Il s’agit exclusivement de servir au péril de sa vie, la décision politique, déshérence ou pas. De Gaulle en d’autres circonstances a fait appel aux individus des forces, non aux armées elles-mêmes. Le colonel Magrin-Verneret l’avait parfaitement compris et mis en pratique, en laissant le choix à ses légionnaires et en renvoyant le drapeau de la 13° DBLE à Sidi Bel Abbés.
Les individus peuvent prendre le risque de choisir leur combat. Toute confusion et appel à une unité militaire constituée, et a fortiori aux armées dans leur ensemble est uniquement et totalement une forfaiture, déshérence alléguée ou pas (retirée du Code pénal par Badinter, la notion reste valide pour les fonctionnaires, a fortiori donc pour les soldats)
Faire semblant de l’oublier peut amener un soldat à faire face à ses responsabilités; mot qui a visiblement perdu son sens dans les temps que nous vivons, mais en temps de crise peut s’avérer extrêmement dangereux, Nous sommes dans les armées, très nombreux convaincus de l’absolue nécessité de nous en souvenir et de l’appliquer.
Et quand le pouvoir politique est lui-même coupable de forfaiture ou trahison caractérisée, le devoir n’est-il pas de passer outre et de servir son pays. L’obéissance a ses limites. On peut avoir pour devoir de passer outre.
« On » n’existe pas dans les armées.
– a: Il ne s’agit pas de « on » , mais d’un commandant d’unité grande ou petite nommément désigné, tenant son commandement par une lettre de commandement remise par le pouvoir politique.
– b: Son pouvoir s’arrête à l’exécution des ordres, dans l’application des lois et des règlements.
– c: pas de redondance inutile (le langage militaire les rejette, d’autant qu’il s’agit généralement d’artifice langagier de manipulation) Le pouvoir est politique. Le pouvoir militaire en découle, comme dit supra, et que tout soldat ayant participé à une remise de commandement sait parfaitement
– d: Quelle autorité (nous sommes dans les armées et non dans une colo de babos) définit que le « pouvoir politique » est coupable. Aucune n’en a la possibilité, ni par la loi ni par les règlements.
-e: savoir de quoi nous parlons: l’obeissance n’a aucune autre limite que la mort, et certainement pas les délires personnels.
Il n’y a pas d’alternative: application stricte des textes qui conditionnent le contrat que j’ai signé, sans compter les bases de l’éthique du métier. Aucune autre option n’est envisageable. Tout soldat le sait au 2° jour de classes.
1. Quelle autorité peut dire qu’un pouvoi politique est coupable ? Je dirais : Un autre pouvoir politique adversaire et victorieux du premier. Il me semble que cela s’est vu bien souvent dans l’histoire.
2. Les militaires dépendent du pouvoir politique qui les a nommés. Ils doivent lui obéir. D’accord avec vous. Toutefois, il me semble que nombre de chefs militaires dans des circonstances graves particulières, se sont assez facilement transmués en chefs politiques. Après quoi ils ont commandé aux armées comme de juste. Je crois que ce genre de transformation ne manque pas d’exemples illustres dans l’époque moderne.