3 commentaires pour “« Nous sommes nos ancêtres, nos maîtres, nos aînés. Nous sommes nos livres, nos tableaux, nos statues ; nous sommes nos paysages. » – Charles Maurras”
✓ À rajouter, nous sommes surtout des Royalistes meilleurs que les républicains nuisibles à la France & aux Français ;
§ Message d’un: * Royaliste-Lozérien *.
Somptueuse… émerveillante formule de Maurras ! Je ne me rappelle pas avoir su la repérer jusqu’ici… Merci à JSF de la faire valoir aujourd’hui à nos esprits.
Ainsi et comme en passant, sans avoir l’air d’y toucher autrement, Maurras accorde les «idées politiques», les «doctrines sociales», à la hauteur du diapason cosmologique.
Son inspiration retrouve les données exposées, par exemple, dans les Upanishads, données intéressant ce que les plus hautes spéculations appellent IDENTIFICATION ; données exposées par la sublimle béguine Marguerite Porete, sous le titre de «Miroir des âmes simples et anéanties» ; données d’anéantissement de soi permettant à la «franche simpleté» médiévale de prendre vol ; débarras de toute volonté propre, pour intériorisation de celle divine, ainsi qu’en a traité Maître Eckhart ; révélation des hiérarchies primordiales, à la manière félibréenne : «mon village, ma Provence, ma France», et ce, jusqu’à l’instant où «nous sommes». Devenir auquel tendre par contemplation de «nos ancêtres, nos maîtres, nos aînés», «nos livres, nos tableaux, nos statues» ; ainsi, nous serons «village, Provence, France» et, l’étant donc ainsi, RE-LI-GIEU-SE-MENT, il arrive que nous «connaissons»… Dieu, évidemment.
Car, les paysages ne sont pas seulement les horizons des terroirs provinces ou patries, mais tout uniment le panorama des cieux constellés.
C’est exactement ainsi que, justement, en Provence, Vincent van Gogh représentait les paysages jusqu’à ce que, écrivit-il à son frère Théo : «J’ai un besoin terrible de religion, alors je vais la nuit dehors pour peindre les étoiles.» À la suite de quoi il réalisa deux tableaux intitulés chacun «Nuit étoilée». Or, pour aller dans la nuit, naturellement, il eut à s’éclairer. Il adapta donc à son chapeau de feutre quelques bougies. Nous sommes les bougies…
La citation est extraite de « Mes idées politiques », quatrième partie « La science politique, chapitre « La société » (page 173 de l’édition Fayard de 1968).
✓ À rajouter, nous sommes surtout des Royalistes meilleurs que les républicains nuisibles à la France & aux Français ;
§ Message d’un: * Royaliste-Lozérien *.
Somptueuse… émerveillante formule de Maurras ! Je ne me rappelle pas avoir su la repérer jusqu’ici… Merci à JSF de la faire valoir aujourd’hui à nos esprits.
Ainsi et comme en passant, sans avoir l’air d’y toucher autrement, Maurras accorde les «idées politiques», les «doctrines sociales», à la hauteur du diapason cosmologique.
Son inspiration retrouve les données exposées, par exemple, dans les Upanishads, données intéressant ce que les plus hautes spéculations appellent IDENTIFICATION ; données exposées par la sublimle béguine Marguerite Porete, sous le titre de «Miroir des âmes simples et anéanties» ; données d’anéantissement de soi permettant à la «franche simpleté» médiévale de prendre vol ; débarras de toute volonté propre, pour intériorisation de celle divine, ainsi qu’en a traité Maître Eckhart ; révélation des hiérarchies primordiales, à la manière félibréenne : «mon village, ma Provence, ma France», et ce, jusqu’à l’instant où «nous sommes». Devenir auquel tendre par contemplation de «nos ancêtres, nos maîtres, nos aînés», «nos livres, nos tableaux, nos statues» ; ainsi, nous serons «village, Provence, France» et, l’étant donc ainsi, RE-LI-GIEU-SE-MENT, il arrive que nous «connaissons»… Dieu, évidemment.
Car, les paysages ne sont pas seulement les horizons des terroirs provinces ou patries, mais tout uniment le panorama des cieux constellés.
C’est exactement ainsi que, justement, en Provence, Vincent van Gogh représentait les paysages jusqu’à ce que, écrivit-il à son frère Théo : «J’ai un besoin terrible de religion, alors je vais la nuit dehors pour peindre les étoiles.» À la suite de quoi il réalisa deux tableaux intitulés chacun «Nuit étoilée». Or, pour aller dans la nuit, naturellement, il eut à s’éclairer. Il adapta donc à son chapeau de feutre quelques bougies. Nous sommes les bougies…
La citation est extraite de « Mes idées politiques », quatrième partie « La science politique, chapitre « La société » (page 173 de l’édition Fayard de 1968).