Par Radu Portocala.
L’entrisme est une stratégie conçue par Trotsky qui consiste à infiltrer des organisations politiques adverses et l’appareil de « l’État bourgeois ». N’est-il, donc, pas dans l’ordre des choses que le trotskiste Mélenchon veuille l’appliquer ?
Depuis de décennies, le trotskisme bénéficie d’une confusion : parce qu’opposé à Staline, on prétend qu’il serait autre chose que le communisme. Et on fait semblant d’oublier que Trotsky était un communiste zélé, un communiste violent, proche de Lénine, théoricien de la terreur rouge.
Le communisme – et donc le trotskisme – ne peut s’appliquer que par la dictature. Il le dit lui-même quand il prétend instaurer la « dictature du prolétariat » – formule malhonnête, car le prolétariat est le premier qui subit cette dictature et ses conséquences. Il ne peut être que ce qu’il a été en Union soviétique, en Chine, au Cambodge, en Europe centrale et orientale, à Cuba, en Éthiopie : une dictature brutale, éliminant toute forme d’opposition et dont le seul but est de se maintenir au pouvoir et qui a conduit tous ces pays à la faillite.
Dans le monde occidental – et particulièrement en France – le trotskisme a assez d’adeptes et, ce qui devrait étonner, leur nombre semble augmenter au lieu de diminuer. C’est, bien entendu, la conséquence d’une grave inculture politique, mais aussi du rejet par beaucoup d’une classe politique inepte qui a décidé d’ignorer définitivement le peuple et qui ne survit que par cette ignorance.
Pourquoi Mélenchon et ses amis ne profiteraient-ils pas de cette situation qui leur est devenue tellement favorable ? Ils réclament des postes et plus ils en obtiennent, plus ils en réclameront. Leurs exigences s’appuient sur l’utilisation démagogique d’une volonté populaire peu claire et sur la menace des troubles qu’ils peuvent déclencher. Avec l’aide de ceux qu’ils veulent anéantir, ils construisent une puissance qui devient peut à petit pouvoir et, un jour, plus rien ne pourra s’y opposer.
On dit que la gauche est une maladie française. Non. La maladie est dans le camp d’en face, là où on refuse de comprendre la gauche et où on fait semblant de la combattre avec des gants en soie. ■ RADU PORTOCALA
Cet article est paru le 20 juillet sur la page FB de son auteur.
Radu Portocala est écrivain et journaliste, spécialisé notamment en Relations Internationales.
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Inculture politique ou/et inculture tout court ! Voici la France de maintenant avec des gens incapables d’éviter des fautes d’orthographe et qui se croient tout puissants puisque on leur a « filé » le bac et autres possiblités d’aller au-delà sans efforts ! Quelle chiennerie que des parents soient fiers de l’incapacité réelle de leurs enfants mais qu’ils en crèvent une bonne fois (foi) pour toutes. Notre état est menteur, suborneur, que dis-je ? malhonnête et les gens supportent l’impensable (ce qui se passe actuellement à la Chambre basse. Oui ils sont tous plus bas les uns que les autres, des faux-derches permanents des assassins de la démocratie, que dis-je de ces fauteurs de troubles ils sont délétères comme l’est la politique aujourd’hui. vous êtes aussi incapables qu’eux de sortir du bois !
Parce que Trotsky fut victime d’un « accident de montagne » dans sa chambre d’hôtel, à l’instigation de Staline, il passerait pour une blanche colombe auprès des Melanchonistes mais pas seulement : une certaine droite établi une hiérarchie dans l’ horreur : Trotsky serait presque Bénin ! Escroquerie morale , tout comme le sens de l’histoire est une escroquerie intellectuelle.
Dès l’année 1920 victoire de l’armée rouge, avant Staline , l’on regorgeait, et pas seulement des archiducs et des bourgeois (la répression des marins de Cronstadt après la victoire bolcheviste, entre autres serait l’œuvre de ce compagnon de Lénine ; c’est passé sous silence…)
Curieux comme la mémoire est sélective.