Par Aristide Ankou.
Cette vidéo, extrait de la cérémonie d’avant-hier soir, figure sur la page Instagram officielle d’Emmanuel Macron (si, si) avec la légende : « En même temps ».
Cette légende est extrêmement intéressante, car en effet ladite vidéo montre parfaitement, à tous ceux qui ont des yeux pour voir, ce qu’est la vérité effective du « en même temps » si cher au cœur d’Emmanuel Macron.
Dans l’esprit de notre Imperator républicain – qui a décidé qu’Aya Nakamura ferait un parfait symbole de la France tout à fait comme Caligula a pu considérer que son cheval ferait un excellent consul – « en même temps » signifie à l’évidence le meilleur des deux mondes, et même le meilleur de tous les mondes possibles.
Le meilleur, par exemple, de l’ancien et du contemporain, le meilleur du classicisme corseté et du disruptif inspirant, le meilleur de la France d’avant la « diversité » enrichissante et obligatoire et le meilleur de cette « diversité » qui permet d’affirmer que la culture française n’existe pas, etc. etc. Et le mélange de deux choses excellentes ne peut, à l’évidence, que donner naissance à une troisième chose d’un mérité éclatant et inégalé.
Or, que constatons-nous sur cette vidéo ?
Lorsque vous laissez Aya Nakamura se trémousser boudinée dans une robe dorée devant l’austère et solennelle façade de l’Institut de France ; lorsque vous la laissez débiter les paroles inintelligibles de ses « chansons » à portée d’oreille du temple où sont censés siéger les gardiens de la langue française ; lorsque vous lui donnez, pour jouer les Clodettes de sa chorégraphie pataude, des membres de la garde républicaine en grand uniforme, qu’est-ce donc que vous obtenez ?
Un spectacle d’Aya Nakamura, ni plus, ni moins.
Exactement de la même manière que, lorsque vous mélangez un litre de glace à la vanille et un litre de purin, vous n’obtenez pas deux litres d’une appétissante crème glacée au parfum inédit et roboratif, vous obtenez deux litres de purin, ni plus, ni moins.
Cela ne pourra constituer une surprise que pour les esprits suffisamment sophistiqués pour être capables d’ignorer des évidences, catégorie à laquelle appartient manifestement notre président.
« En même temps », on ne pourra pas dire qu’on ne le savait pas. ■ ARISTIDE ANKOU
* Précédemment paru sur la riche page Facebook de l’auteur, (le 27 juillet 2024).
Aristide Ankou
Il faut dire ce que l’on voit mais surtout il faut voir ce que l’on voit Charles Péguy
Merci Aristide
Sauf que le cheval de Caligula est moins nocif .
Ce n’est pas « en même temps » c’est « ni – ni » …ni lard ni cochon, ni bique ni bouc ..ã l’image du président qui soule par ses paroles et nous endort comme le serpent du livre de la Jungle avant de nous mordre. Ce qui nous attend est peut être pire encore , Macron est de la race de ceux qui ne veulent pas mourir tout seul et immolent avec eux leur environnement.
Seul point positif elle est habillée par Dior
Qui a cautionne ces ignominies ? Suivez mon regard et votez en conséquence