Extrait de la lettre de Charles de Foucauld à René Bazin en date du 29 juillet 1916 :
« […] Comme vous, je désire ardemment que la France reste aux Français, et que notre race reste pure.
Pourtant je me réjouis de voir beaucoup de Kabyles travailler en France ; cela semble peu dangereux pour notre race, car la presque totalité des Kabyles, amoureux de leur pays, ne veulent que faire un pécule et regagner leurs montagnes. […] »
En canonisant Charles de Foucauld, l’Église en la circonstance ne s’est pas attachée à la « connotation » supposée, de ceux de ses propos que l’opinion du moment pourrait réprouver. Elle n’a pas fait prévaloir la connotation sur la substance. Elle n’a pas fait prévaloir la connotation sur la chose même, aurait dit Pierre Boutang. La connotation est par définition éphémère, par essence superficielle. Ici Charles de Foucauld parle comme Mistral, Maurras, De Gaulle ou Lévi-Strauss. Pas du tout au sens que la connotation (l’esprit du temps) leur attribuerait aujourd’hui. L’Église catholique – c’est à son honneur – ne s’y est pas arrêtée. Et nous, modestement, non plus.
1ère publication le 25.05.2022 – Actualisé les 15.09.2023 / 15.05 et 29.07.2024.
ce n est pas un problème, la notion de race ne peut plus être ignorée maintenant face à l immigration
Elle ne peut être ignorée, à la condition que par « race », nous entendions « filiation par le sang » (donc une famille ou une nation, sauf exceptions), en excluant par principe toute interprétation de type raciste ou racialiste.
En effet, mais l’antiracisme nous interdit même de poser le problème.
Il faut maintenant faire l’*explication de texte* de propos tenus , clairs et nets , sans aucune malveillance sinon celle supposée par des adversaires rompus à tous les procédés de discrédit.
Les immigrés ? Pourquoi pas s’ils cherchent un emploi loin de chez eux et donc saisonnier ou avec un contrat car ils ont droit comme tout homme sur terre à vivre dans son pays natal , dans son foyer avec ses coutumes, sa famille et ses amis
Accueillons les dignement , fraternellement dans nos traditions francaises d’hospitalité avec un hébergement décent et des salaires à hauteur de leur apport puis laissons les rentrer ensuite chez eux retreouver leurs enfants , leur épouse leur famille et leurs amis avec le fruit de leur travail saisonnier ou contractuel
Il existe quatre races humaines – la noire, la blanche, la rouge et la jaune –, un point c’est tout.
Je ne sais que trop combien il est astucieux malignement de faire entrer dans cette notion essentielle de l’«ontologie» les considérations vulgairement hélicoïdales de l’acide désoxyribonucléique, et je sais tout autant qu’il est pis encore de procéder à l’inverse, qui conclut au si peu de «différences génomiques» entre ceci et cela que l’Humain est équidistant du singe et de je ne sais plus quelle souris (peut-être bien chauve, par-desus le marché) avec qui l’Homme partagerait «99% de gènes homologues».
Dans ces mirobolantes conditions, on comprend que les logorrhées wokistes confinent au «spécisme» et fassent dégénérer les chromosomes intellectuels – car, à tous ces comptes-là on doit assurément pouvoir résoudre l’équation corps-âme-esprit en une séquence génomique.
Lire l’«Essai sur l’inégalité des races humaines» du très excellent Arthur de Gobineau, afin de ne pas risquer de confondre lapidairement le grand comte, descendant d’Ottar Jarl, avec le «minus habens» Alfred Rosenberg.
Réjouissons-nous, dès lors de la haute beauté respective des races, de la spécificité de toutes, de leur profonde et heureuse inégalité, et du respect de celle entre les individus, afin que l’état humain auquel nous sommes maintenant astreint ne conduise pas irrévocablement aux seuls pas de l’oie et costume-cravate.
Vive Dieu, qui a cuit un peu trop l’argile du Nègre ; point assez, celle du Visage Pâle et juste à point le surélégant Peau-Rouge. Quant aux Jaunes, à ma connaissance, la tradition sioux n’en dit pas un mot, mais j’imagine qu’elle réserve une cuisson très subtile à la race de l’intelligence faite enveloppe charnelle.
«Loué sois-tu, ô Monseigneur, pour toutes Tes créatures, / Spécialement pour Frère Soleil […] », se reporter aux merveilleux Cantiques de saint François d’Assise…
Mouais. Gobineau, le « Rousseau gentillâtre » raillé par Maurras… très peu pour moi.
Entre le «Rousseau gentillâtre» et l’«inspirateur du racisme biologique», décidément, Gobineau a beaucoup pâti de la sottise et en pâti toujours.
Je répète : allez donc voir chez Gobineau, d’abord !!!
Outre l’«Essai», ses magnifique travaux sur l’Asie centrale, sur la Grèce moderne (XVIIIe-XIXe), les admirables dialogues sur la Renaissance florentine et, surtout ! le roman délicieux «Nicolas Belavoir» et, enfin, un ouvrage plus méconnu encore que les autres, scandaleusement méconnu !, que Gobineau considérait être le couronnement de son système des races : «Mémoires sur diverses manifestations de la vie individuelle», qui ne fut publié qu’en allemand (1868), jusqu’à ce que, dans les années trente, Desclée de Brouwer consente à en donner une édition sur notre sol (mais bilingue ! ce qui est un comble pour un Français). Espèce de synthèse, en odeur de cette «sainteté intellectuelle» qui caractérise son œuvre très singulière.
Tâchant de retrouver en vitesse des éléments pour faire valoir ce très grand homme, je mets la main sur cette observation qu’il fit :
«J’ai parcouru une longue route et elle ne m’a pas conduit à un de ces promontoires escarpés au-delà desquels la Terre s’arrête. Elle m’a mené dans une place immense où les individualités les plus nombreuses, mais désormais pour moi classées d’avance par familles, par nations, par races, ont encore en plus sous cette complexité d’influences d’où résulte l’essentiel de la constitution de l’Homme, la spécialité attrayante, raison d’être et but certain de l’existence de chaque créature, qui constitue l’individualité et qui contient pour chaque être digne de ce nom la légitimation à la vie immortelle.»
Je ne veux pas «bassiner» davantage le courant d’eau d’ici, dans l’espoir d’y trouver la pépite d’appréciation de Gobineau que j’y voudrais voir surgir, aussi vais-je épargner aux lecteurs déjà lassés ce que l’on pourrait encore ajouter. Seulement, bonnes gens ! n’ayez crainte de prendre un œil en main et de le jeter – fût-ce à la surface – et qu’il ricoche sur la belle onde gobinienne.
J’en finis par le salut dévoué auquel sacrifiait encore la Renaissance italienne, jusqu’au Baroque, en la formule sacrée – «de politesse», dirions-nous vulgairement aujourd’hui – :
Vivete felici !……………… («Vivez heureux !»)
Je reçois vos conseils, votre allusion à ma sottise et votre éloge de Gobineau. Et je vous assure que j’irai le lire afin de mieux connaître un sujet que je ne connaissais guère que par Maurras et Boutang. Après tout, eux aussi ont pu se tromper (je pense à Chateaubriand, pour lequel Maurras fut particulièrement injuste).
Cela dit, vous me permettrez de remarquer que tous les théoriciens racistes se sont réclamés de Gobineau et que ces théoriciens ne sont pas pour rien dans certaines abominations du siècle dernier. Je me garder bien de vous associer à ces dernières ou à leurs promoteurs. Après tout, si l’on est royaliste ou maurrassien, l’on ne saurait être raciste.
Aucune «allusion» à quelque sottise individuelle que ce soit, de ma part, seulement à la sottise culturelle environnante.
Comme Gobineau fut très bien accueilli en Allemagne, cela dut suffire à Maurras pour le décrier autant que possible (mais j’ignorais qu’il l’eût méprisé). Pourtant, Joseph de Maistre, mieux accueilli encore outre-Rhin, n’a point eut à subir les mêmes avanies – pas à ma connaissance, tout du moins…
Que des racistes se fussent servi de données qui dépassaient leur entendement n’est pas fait pour nous étonner ; j’ai même connu des athées qui aiment se persuader d’un prétendu athéisme de Gobineau ou de Knut Hamsun, cela les rassure un tant soit peu. Les racistes se justifient comme ils peuvent, avec l’aide abrutie des anti-racistes – chacuns imitent l’uniformisme des autres ; ils ont, d’ailleurs, les mêmes tailleurs.
S’il n’y avait eu que les racistes comme responsables de certaines abominations du siècle dernier, ce dernier siècle serait probablement apparu moins abominable qu’il n’ a été ; sans compter les racistes qui ne se rencontraient pas tant là où les tenants de l’anti-racisme auraient voulu qu’ils se trouvassent…
Désolé, je vois avec vos propos que vous n’avez pas « travaillé » avec eux. Ce n’est pas moi qui est inventé le phrase « travail d’a….be » sans compter « téléphone a…..e).
J’ai dû emmené aux Prudhommes un chef d’entreprise « bien intégré sous tout rapport » de cette communauté pour récupérer les heures supplémentaires validées par ses signatures comptables hebdomadaires.
Alors désolé, je ne partage pas vos valeurs humanistes.