49 Avant J.C. : Seconde victoire de la flotte de César – qui assiège Massalia – sur la flotte Massaliète
C’est l’amiral Decimus Junius Brutus Albinus qui commande la flotte de César. Il a établi un blocus maritime de la ville, en prenant position à quelques encablures de l’île de Ratonneau, sur l’archipel du Frioul. La flotte des Massaliotes est pourtant supérieure en nombre (17 navires) et en expérience, et cherche à forcer le blocus; mais après un affrontement extrêmement violent, trois des navires de Massalia sont coulés, et six capturés.
L’archipel du Frioul – où s’était installée la flotte romaine – peut à la fois bloquer et/ou protéger la rade de Marseille. Il se compose de trois îles : Ratonneau, à gauche sur la photo, qui est la première que l’on rencontre en venant du large et que les Grecs appelèrent donc, tout naturellement, « Proté » (qui signifie « premier », en grec) ; Pomègues, (du grec « Mésé », qui signifie « moyenne »), ici à droite ; etIf, la plus petite des trois (petit se disant « Hypea », en grec) que l’on voit devant les deux autres, et sur laquelle se trouve le célébrissime château.
La première des deux batailles navales du siège de Massalia – le 27 juin – eut lieu dans la rade même, à quelques encablures des murailles de la ville; la seconde – le 31 juillet – eut lieu un peu plus loin, à Saint-Cyr/Les Lecques, à une vingtaine de kilomètres, les Massaliotes ayant réussi à percer le blocus maritime, « profitant d’un vent favorable », dit César.
• Sur les raisons de la guerre que mena César contre Massalia, voir notre éphéméride du 19 avril;
• Sur la première victoire navale remportée par la flotte de César sur celle de Massalia, voir notre éphéméride du 27 juin;
• et, plus généralement, notre évocation : Quand Massalia, la plus ancienne ville de France, rayonnait sur toute la Gaule et, préparant la voie à Rome, nventait avec les Celtes, les bases de ce qui deviendrait, un jour, la France.
Jules César lui-même a raconté cette bataille navale décisive; décisive car, une fois perdu le dernier espoir de ravitaillement de la ville, si elle réussissait à briser son blocus, celle-ci, bien que résistant militairement jusqu’au bout aux forces de César, serait tôt ou tard contrainte à la capitulation, non par la défaite militaire mais par la famine : commencé en avril 49, le siège s’achèvera par la reddition des Massaliotes en septembre…
De « La Guerre civile » (De Bello Gallico), La Pléiade, Historiens romains, Tome II, pages 344/345/346 :
III
« …Entre-temps L. Nasidius, envoyé par Pompé au secours de Domitius et des Marseillais, avec seize navires dont quelques uns à éperon d’airain, pénétra dans le détroit de Sicile… Une barque est envoyée en cachette pour avertir Domitius et les Marseillais de son arrivée. Il les engage vivement à livrer un nouveau combat à la flotte de Brutus avec l’appui de la sienne (ci contre, éperon en bronze d’un navire grec du IIème siècle av. J.C).
IV
Les Marseillais, après leur précédent échec (la première bataille navale, perdue par les Massaliotes, avait eu lieu le 12 juin), avaient sorti des chantiers de vieux navires pour remplacer les navires perdus et les avaient équipés avec le plus grand soin (ils avaient à leur disposition de nombreux rameurs et timoniers). Ils y ajoutèrent des bateaux de pêche, couverts de façon à protéger le rameurs contre les projectiles, et y entassèrent archers et machines.
L’équipement terminé, ils s’embarquent. Les lamentations des vieillards, des mères de famille, des jeunes filles, leurs supplications à défendre la ville menacée d’un si grand danger les accompagnent, leur donnent plus de courage et plus de confiance que lors du combat précédent.
L’approche de L. Nasidius avait fait naître un grand espoir et un grand élan. Profitant d’un vent favorable, les Marseillais sortent du port et rejoignent Nasidius à Tauroentum (Saint-Cyr/Les Lecques, près de La Ciotat et de son célèbre « Bec de l’Aigle », ci contre, ), place-forte qui leur appartient. Là ils déploient leurs navires et, raffermis dans leur résolution de combattre, arrêtent les dispositions de la bataille. Les Marseillais prennent place à droite, Nasidius à gauche.
V
Brutus vogue vers le même lieu avec une flotte accrue. Car aux navires construits par ordre de César à Arles sont venus s’en ajouter six pris aux Marseillais. Il les avait fait réparer et pourvoir de tout l’armement nécessaire au cours des journées précédentes. Donc, ayant exhorté les siens à ne pas craindre un ennemi déjà vaincu une fois quand ses forces étaient encore intactes, Brutus marche au combat confiant et ferme.
VI
Dans le combat qui s’était engagé, les Marseillais firent preuve d’une bravoure irréprochable… Nos vaisseaux s’étant peu à peu éloignés les uns des autres, les ennemis purent mettre à profit l’habileté de leurs pilotes ainsi que la mobilité de leurs navires. S’il arrivait aux nôtres d’accrocher avec des harpons un de leurs bâtiments, aussitôt les autres accouraient au secours de tous les côtés. D’ailleurs, si l’on en venait à des corps à corps, les Marseillais, mêlés aux Albiques, tenaient bon, et leur courage n’était pas inférieur au nôtre. Des bateaux de moindre dimension lançaient de loin une grande quantité de projectiles qui faisaient parmi les nôtres, pris au dépourvu ou demeurés sans méfiance, de nombreux blessés.
Le navire de Décimus Brutus, qu’on pouvait facilement reconnaître à ses insignes, fut repéré par deux vaisseaux ennemis qui le prirent en chasse. Brutus, les ayant vu arriver de deux côtés opposés, accéléra la vitesse du sien et leur échappa au dernier moment. Les deux vaisseaux, emportés par leur élan, se jetèrent l’un sur l’autre. Le choc fut si violent que les deux se trouvèrent fortement endommagés. S’en étant aperçu, les navires de Brutus, qui se tenaient à proximité, se précipitèrent sur ces deux bâtiments en détresse et les coulèrent rapidement, l’un et l’autre.
VII
Quant aux navires de Nasidius, ils ne furent d’aucune utilité et se retirèrent rapidement du combat. Ni la vue de la cité natale, ni les supplications des proches ne purent inciter les équipages à risquer le combat. Aussi n’eut-il à déplorer la perte d’aucun bâtiment. Les Marseillais eurent cinq navires coulés, quatre furent capturés, un prit la fuite avec ceux de Nasidius et gagna avec eux l’Espagne citérieure.
Un des navires demeurés indemnes partit porter à Marseille la nouvelle de la défaite. A son approche, toute la population accourut au port. Quand elle apprit le résultat de la bataille, ce fut une telle explosion de désespoir qu’on eût dit que, déjà, la ville était aux mains de l’ennemi. Les Marseillais surent trouver néanmoins assez d’énergie pour renforcer les défenses de leur ville. »
Les Basques puis les Celtes constituent les premiers peuplements connus de la Gaule, qui allait devenir la France. Sur ces deux populations premières vint se greffer l’influence décisive des Grecs et des Romains : voilà pourquoi nous évoquons largement, dans nos Ephémérides, les pages fondatrices de notre identité profonde que nous devons à l’Antiquité : voici le rappel des plus importantes d’entre elles, étant bien entendu qu’un grand nombre d’autres Ephémérides traitent d’autres personnalités, évènements, monuments etc… de toute première importance dans le lente construction du magnifique héritage que nous avons reçu des siècles, et qui s’appelle : la France.
En réalité, si la conquête de la Gaule était nécessaire à César pour sa prise du pouvoir à Rome, il faut bien admettre que « le divin Jules » avait été appelé à l’aide, en Gaule, par les Gaulois eux-mêmes, incapables de s’opposer au déplacement massif des Helvètes, quittant leurs montagnes – en 58 avant J.C – pour s’établir dans les riches plaines du sud ouest; César vainquit les Helvètes à Bibracte (voir l’Ephéméride du 28 mars); cinq mois plus tard, envahis par les Germains d’Arioviste, les Gaulois le rappelèrent une seconde fois : César vainquit et refoula les Germains au-delà du Rhin (voir l’Ephéméride du 5 août); et, cette fois-ci, auréolé de ses deux prestigieuses victoires, et gardant plus que jamais en tête son objectif premier (la conquête du pouvoir à Rome), César ne voulut plus se retirer de cette Gaule où on l’avait appelé, et dont la conquête serait le meilleur tremplin pour ses ambitions politiques à Rome… Il fallut six ans à Vercingétorix pour fédérer les divers peuples de Gaule contre le sauveur romain : le soulèvement général commença par le massacre des résidents romains à Cenabum (l’actuelle Orléans), en 52 (voir l’Ephéméride du 23 janvier); le 28 novembre de la même année, Vercingétorix remporta la victoire de Gergovie (voir l’Ephéméride du 28 novembre); mais, moins d’un an après, enfermé dans Alésia, Vercingétorix vécut l’échec de l’armée de secours venue à son aide de toute la Gaule (voir l’Ephéméride du 20 septembre) : il capitula une semaine après (voir l’Ephéméride du 27 septembre). Emmené captif à Rome, il fut mis à mort six ans plus tard, en 46 (voir l’Ephéméride du 26 septembre).
Cependant, dans sa conquête des Gaules, César n’eut pas seulement à lutter contre les tribus gauloises proprement dites : il s’opposa également à Massalia, puissance amie et alliée de Rome, mais qui ne voulut pas choisir entre César et Pompée lorsque la guerre civile éclata entre ceux-ci : César réduisit Massalia, mais avec difficulté (voir nos trois Ephémérides des 19 avril, 27 juin et 31 juillet).
Enfin, pour être tout à fait complet avec le rappel de ce que l’on peut trouver dans nos Ephémérides sur ces pages de notre Antiquité, mentionnons également nos trois Ephémérides traitant de :
• la victoire sur les Cimbres et les Teutons, remportée par Caius Marius, oncle par alliance de Jules César en 86 (il avait épousé sa tante, Julie, et mourut en 86 : ‘éphéméride du 17 janvier);
• l’assassinat de Jules César en 44 Avant J-C (éphéméride du 15 mars);
• notre évocation de Massalia, sa puissance et son rôle à l’époque (éphéméride du 11 avril).
1358 : Assassinat d’Etienne Marcel
Le Prévôt des marchands est accusé de vouloir secrètement favoriser les desseins anglais.
Le jour où l’on s’aperçut qu’il avait effectivement ouvert les portes de Paris à quelques soldats anglais, les Parisiens se retournèrent violemment contre lui, le « huèrent et blâmèrent », dit un contemporain.
De Jacques Bainville, Histoire de France, chapitre VI, La Guerre de Cent ans et les révolutions de Paris :
« …L’agitation de Paris s’accrut et, dès lors, Étienne Marcel se comporta en véritable chef révolutionnaire. Il fallait au mouvement l’appui d’un parti et d’un nom. Un coup de main délivra Charles le Mauvais qui, par la complicité du prévôt des marchands, vint à Paris et harangua le peuple. Cependant Étienne Marcel faisait prendre à ses partisans des cocardes rouges et bleues. Son plan était d’humilier le dauphin, de détruire son prestige et ce qui lui restait d’autorité. Un jour, s’étant rendu au Louvre avec une troupe en armes et suivi d’une grande foule, il adressa au dauphin de violentes remontrances. Puis, sur un signe du prévôt, les deux maréchaux, conseillers du jeune prince, qui se tenaient auprès de lui, furent assassinés sous ses yeux. Le dauphin lui-même, couvert de leur sang, fut coiffé par Étienne Marcel du chaperon rouge et bleu comme Louis XVI le sera un jour du bonnet rouge.
L’assassinat des maréchaux, enluminure issue de l’ouvrage Grandes Chroniques de France, Paris, XIVe siècle.
Cet assassinat, et la prise du pouvoir – de fait – par la révolution d’Etienne Marcel, motivèrent la sortie de Paris du Dauphin Charles (éphéméride du 21 mars)
Ces scènes révolutionnaires, qui ont eu, quatre cents ans plus tard, de si frappantes répétitions, ne s’accordent guère avec l’image qu’on se fait communément de l’homme du Moyen Âge, pieusement soumis à ses rois. On sait mal comment le dauphin, captif d’Étienne Marcel, après la sanglante journée du Louvre, réussit à s’échapper de Paris. Ayant atteint l’âge de dix-huit ans, il prit le titre de régent et, réfugié en Champagne, il obtint l’appui des états de cette province. Ce fut le point de départ de la résistance. Beaucoup de députés aux états généraux, effrayés, avaient fui Paris. Ils tinrent à Compiègne une assemblée qui se prononça pour le régent, et lui accorda les ressources nécessaires pour lever des troupes moyennant la promesse de réformes. Aussitôt le dauphin commença l’investissement de Paris, Étienne Marcel ayant refusé de se soumettre.
C’était la guerre civile, la dispute pour le pouvoir. Elle éveilla des instincts éternels et « l’anarchie spontanée » éclata. Dans toute la région qui entoure la capitale, dans le pays de Laon, d’Amiens, de Beauvais, de Soissons, où le mouvement communal avait déjà revêtu, jadis, les formes les plus violentes, ce fut une terrible Jacquerie. Étienne Marcel accueillit avec joie, s’il ne l’avait provoquée, cette révolte paysanne et s’entendit avec ses chefs. Mais les Jacques, auxquels il prêtait la main, furent battus, presque par hasard, à Meaux. Charles le Mauvais lui-même, pour ne pas s’aliéner les nobles qui étaient dans son parti, s’associa à la répression et il y eut grand massacre des révoltés. Avec la Jacquerie, Étienne Marcel perdait un grand espoir. Il ne comptait plus que sur Charles le Mauvais auquel il donna le titre de capitaine général de Paris, mais qui, devenu prudent, négociait déjà avec le dauphin. En somme, l’effroi qu’avait répandu la Jacquerie rétablissait les affaires de la royauté. Paris, serré de près, manquait de vivres et commençait à murmurer. Ou murmura plus encore lorsque le prévôt des marchands eut appelé des Anglais dans la ville. Le parti royaliste, terrorisé par des massacres après la fuite du régent, releva la tête. Bientôt Étienne Marcel fut tué au moment, où, selon la légende, il plaçait lui-même les gardes qui devaient ouvrir les portes de la ville au roi de Navarre : la dernière ressource du chef révolutionnaire paraît en tout cas avoir été d’offrir la couronne à Charles le Mauvais. Étienne Marcel finit comme un traître… »
1429 : Christine de Pisan achève « Le Ditié de Jehanne d’Arc »
Composé à la gloire de Charles VII et de Jeanne, ce poème de 484 vers, rassemblés en 61 strophes d’octosyllabes, est écrit en « français moyen » (1400/1600); ce sera la dernière oeuvre de Christine de Pizan : elle y chante le miracle du choix, par Dieu, d’une jeune fille, pour sauver le royaume de France
Christine de Pisan, née italienne, vint en France lorsque son père fut nommé médecin du roi.
Elle fut la première femme écrivain, c’est-à-dire vivant exclusivement « de sa plume ».
Christine de Pisan (1364-1431) – Synthèse
Extrait
L’an mil quatre cens vingt et neuf
Reprint à luire li soleil.
Il ramène le bon temps neuf
Que on (n’)avoit veu du droit oeil
Orent vesqui. J’en suis de ceulx ;
Mais plus de rien je ne me deuil
Quant ores voy (ce) que je veulx.
Puis longtemps ; dont plusieurs en deuil
Oyez par tout l’univers monde
Chose sur tout merveilhable ;
Notez si Dieu, en qui habonde
Toute grâce, est point secourable
Au Droit enfin ; c’est fait notable
Considéré le présent cas …..
Par tel miracle, vrayement
Que si la chose n’est notoire
Et évident quoy et comment,
Il n’est homs qui le peust croire ?
Chose est bien digne de mémoire
Que Dieu par une vierge tendre
Ait adès voulu (Chose est voire)
Sur France si grant grâce estendre
Oh ! quel honneur à la couronne
De France par divine preuve !
Ce par les grâces qu’il lui donne
Il apporte comment, il l’apreuve,
Et que plus foy qu’autre part treuve
En l’estat royal, dont je lis
Que oncques (ce n’est pas chose neuve)
En foy n’errèrent fleurs de lys
Et toi, Charles roy des Français
Septiesme d’icellui hault nom
Qui si grant guerre as eue ainçois
Que bien t’en prensist, si peu non
Mais Dieu grâce, or voiz ton renom
Haut eslevé par la Pucelle.
Que a soubz mis sous ton pen(n)on
Tes ennemis ; chose est nouvelle.
En peu de temps, que l’on cuidoit
Que ce feust com chose
Que ton pays qui se perdoit
Reusses jamais : Or est visible
Menction, qui que nuisible
T’ait esté, tu l’as recouvré.
C’est par la Pucelle sensible
Dieu merci ! qui y a ouvré.
Et toy, Pucelle ben eurée,
N’y dois tu (mie) estre obliée.
Puisque Dieu t’a tant honnourée
Qui a la corde desliée,
Qui tenoit France estroit liée.
Te pourrait on assez louer
Quant ceste terre humiliée
Par guerre, as fait de paix douer ?
1457 : Arrestation de Jacques Cœur
Statue de Jacques Cœur à Bourges
Argentier, conseiller, ambassadeur et créancier du roi Charles VII depuis 1440, il est accusé par une de ses débitrices, Jeanne Vendôme, d’avoir empoisonné la favorite du roi, Agnès Sorel.
Après la mort de Charles VII, son fils, Louis XI, le réhabilitera, et redonnera ses biens à sa famille (voir l’Ephéméride du 25 novembre, jour de la mort de Jacques Cœur).
Jacques Cœur – Bourges
1681 : Colbert promulgue son Ordonnance « touchant la Marine », devenue « le droit commun maritime du monde civilisé »
Plus de trois siècles après, même si le texte en a été modifié sur des points de détail, l’esprit et le fond de cette grandiose ordonnance règlent toujours les choses, notamment dans la Marine marchande, dont on a pu dire, à bon droit, que Colbert était le fondateur.
Commentaires historiques – Organisation de la Marine
1914 : Assassinat de Jaurès
1944 : Mort de Saint Exupéry
2010 : Albi inscrite au classement mondial de l’Unesco
La Cité épiscopale d’Albi devient la 34e site français inscrit au Patrimoine mondial de l’humanité par l’organisme onusien Unesco. L’on avait pas attendu, bien-sûr, cette distinction onusienne pour célébrer la beauté d’Albi. Elle y amènera pourtant des touristes du monde entier.
Découvrir Albi
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Etonnant que ce bien informé Blog dans son Ephéméride n’ait pas évoqué une seule fois la Terreur sévissant à Orange depuis le jeudi 19 juin 1794 et qui au final, le 4 août soit 8 jours après l’exécution de Robespierre, aura causé l’assassinat de 332 personnes dont 32 religieuses.
Ceci sous le « règne » du Représentant en mission maignet qui avait créé un tribunal criminel omnipuissant.
Le Souvenir Chouan de Bretagne a évoqué régulièrement cette tragédie d’il y a 230 ans exactement.
https://souvenirchouandebretagne.over-blog.com/2024/06/les-assassinats-d-orange-en-juin-1794.html
https://souvenirchouandebretagne.over-blog.com/2024/06/orange-vaucluse.juin-1794-encore-des-executions.reminiscere.html
https://souvenirchouandebretagne.over-blog.com/2024/06/orange-vaucluse-30-juin-1794-nouvelles-executions.ne-pas-oublier-ces-victimes.html
https://souvenirchouandebretagne.over-blog.com/2024/07/france-7-juillet-1904.orange-premier-a-7-juillet-1794.html
https://souvenirchouandebretagne.over-blog.com/2024/07/la-terreur-a-orange-9-et-10-juillet-1794-il-y-a-230-ans.html
https://souvenirchouandebretagne.over-blog.com/2024/07/orange-11-12-13-juillet-1794-encore-des-executions.html
https://souvenirchouandebretagne.over-blog.com/2024/07/orange-15-16-17-juillet-1794-mais-aussi-paris-17-juillet.html
https://souvenirchouandebretagne.over-blog.com/2024/07/orange-vaucluse-19-20-21-juillet-1794-insatiable-revolution.html
https://souvenirchouandebretagne.over-blog.com/2024/07/orange-vaucluse-toujours-la-terreur-en-juillet-1794.html
La Terreur ne s’est pas limitée à la Vendée !