543 : Mort de Saint Césaire d’Arles
Il fut le premier des évêques à recevoir du Pape (Symmaque) le « pallium », écharpe de laine blanche, symbole du Bon pasteur et attestant de l’union avec l’église de Rome. Jusqu’alors, seul le Pape portait le pallium.
Ce pallium du 6ème siècle est le plus ancien vêtement liturgique de France.
Évêque durant quarante ans, son corps repose aujourd’hui dans l’église Saint Césaire d’Arles.
Les reliques de Saint Césaire :
arles-info/les reliques de saint cesaire vont etre exposees au vatican
1214 : Retour triomphal de Philippe Auguste à Paris, après la victoire de Bouvines
Les festivités dureront six jours. Le roi écrit à l’Université de Paris : « Louez Dieu !, car nous venons d’échapper au plus grave danger qui nous ait pu menacer… ».
La victoire de Bouvines, due à la coalition de la chevalerie féodale et des milices communales, donne lieu aux premières manifestations de fierté nationale.
Le comte Ferrand de Flandre ayant été capturé, Philippe Auguste l’emmène, enchaîné dans une cage, jusqu’à Paris, sa capitale, pour un triomphe à la romaine: « Ferrand, tu es ferré !« , lance la foule sur le passage du prisonnier.
Un distique est composé pour l’occasion :
« Quatre ferrands (chevaux) bien enferrés
Traînant Ferrand bien enferré »
De Jacques Bainville, Histoire de France, chapitre V, Pendant 340 ans, l’honorable maison capétienne règne de père en fils :
« …Philippe Auguste s’occupait d’en finir avec les alliés que Jean sans Terre avait trouvés en Flandre lorsque l’empereur Othon s’avisa que la France grandissait beaucoup. Une coalition des rancunes et des avidités se forma : le Plantagenêt, l’empereur allemand, les féodaux jaloux de la puissance capétienne, c’était un terrible danger national. Si nous pouvions reconstituer la pensée des Français en l’an 1214, nous trouverions sans doute un état d’esprit assez pareil à celui de nos guerres de libération. L’invasion produisait déjà l’effet électrique qu’on a vu par les volontaires de 1792 et par la mobilisation de 1914.
Devant le péril, Philippe Auguste ne manqua pas non plus de mettre les forces morales de son côté. Il avait déjà la plus grande, celle de l’Église, et le pape Innocent III, adversaire de l’Empire germanique, était son meilleur allié européen : le pacte conclu jadis avec la papauté par Pépin et Charlemagne continuait d’être bienfaisant. Philippe Auguste en appela aussi à d’autres sentiments. On forcerait à peine les mots en disant qu’il convoqua ses Français à la lutte contre l’autocratie et contre la réaction féodale, complice de l’étranger. Il y a plus qu’une indication dans les paroles que lui prête la légende au moment où s’engagea la bataille de Bouvines : « Je porte la couronne mais je suis un homme comme vous. » Et encore : « Tous vous devez être rois et vous l’êtes, par le fait, car sans vous je ne puis gouverner. »
Les milices avaient suivi d’enthousiasme et, après la victoire qui délivrait la France, ce fut de l’allégresse à travers le pays. Qui oserait assigner une date à la naissance du sentiment national ?… »
1644 : Fondation de la Compagnie des Indes
Devise de la Compagnie : « Je fleurirai partout où je serai porté ».
A l’instigation de Colbert, et comme l’Angleterre et la Hollande, la France fonde une Compagnie, destinée à assurer son monopole commercial sur certains produits des Indes orientales.
Elle est créée par la « Déclaration du Roi portant établissement d’une Compagnie pour le commerce des Indes orientales », signée par Louis XIV le 27 août 1664 et des lettres patentes enregistrées par le Parlement de Paris.
Le coton, la soie, le thé et les épices sont ses principales marchandises. Ayant installé son siège à Pondichéry en 1676, elle parviendra à développer ses activités sur une grande partie de l’Orient. Fondue dans la Compagnie des Indes en 1719, elle ne pourra toutefois échapper à un déclin progressif.
Dans notre album L’aventure France racontée par les cartes, voir la photo « Rêves d’Empire : Comptoirs des Indes (2/2) » la précédente et la suivante.
1783 : Premier vol d’un ballon à gaz
Jacques Charles, chimiste et physicien, est le premier à faire voler un ballon à gaz gonflé à l’hydrogène.
Charles savait produire de l’hydrogène et expérimentait dans ses cours la force ascensionnelle de ce gaz, mélangé avec des bulles de savon. Quand la nouvelle de l’expérience d’Annonay des frères Montgolfier fut connue, il eut l’intuition qu’il pourrait tirer parti de l’hydrogène pour élever des hommes dans l’air.
Il fit construire par les frères Anne-Jean et Marie-Noël, Robert, un ballon fait d’une étoffe de soie imperméabilisé par un vernis à base de caoutchouc : c’était un petit ballon sphérique de 4 mètres de diamètre et d’un volume de 33 m³. À la place de l’air chaud utilisé par les frères Montgolfier, il va utiliser de l’hydrogène beaucoup plus léger que l’air.
Le gonflement du ballon démarra le 24 août et dura quatre jours. C’est le 27 août 1783, que le ballon fut lâché, du Champ-de-Mars, sans personne à bord. Il monta majestueusement dans les airs à une hauteur de 1.000 mètres et disparut derrière les collines. Il survola les champs pendant environ 25 km et descendit près du village de Gonesse.
2007 : Découverte du buste de Jules César
Ave Caesar !
Buste en marbre blanc de Dokimeion (Phrygie), 44 avant Jésus-Christ
H : 39,5 cm. L : 22 cm. P : 18 cm. Poids : 20,5 kg
L’équipe de Luc Long découvre dans le Rhône, « à six mètres de profondeur, à fleur de sédiment, sur la pente » le magnifique buste de Jules César qui fait la fierté, depuis, du Musée Départemental Arles antique.
C’est Pierre Giustiniani, plongeur de l’équipe, qui l’a remarqué dans la zone « de I kilomètre de longueur, divisée en trente carrés de quarante mètres chacun à partir de la rive droite » délimitée par Luc Long, et dans laquelle il a lancé des fouilles méthodiques.
« L’eau douce du Rhône échappe aux organismes vivants, les xylophages, qui attaquent le bois en mer, ou ceux qui dévorent la pierre, comme les lithophages. Au contraire, le limon du fleuve protège les objets. Après analyse, on a appris que le marbre de ce buste venait de Phrygie (Turquie actuelle), l’un des marbres antiques les plus précieux, utilisé à l’époque de César, et cent fois plus cher que le Carrare. A l’évidence, ce portrait fut sculpté par un grand artiste, peut-être un Grec renommé. Avec celui mis au jour par Lucien Bonaparte en 1825, à Tusculum, il constitue le deuxième portrait réalisé du vivant du dictateur. Les autres sont posthumes, idéalisés, divinisés, « relookés ». C’est un César très expressif, très réaliste, où transparaît toute l’énergie des vertus romaines » (Luc Long).
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En Arles, un « provençalisme ». On dit pas en Amiens. Alors, il faudrait dire à-z-Aix .On se comprend ?
On se comprend.
Je ne sais pas si Maurras disait « en Arles ». Je sais qu’il a écrit « Dans Arles, au temps des fées ». A la française.
Quel est ce charabia, Carcellé ? Ce qu’on dit, c’est « on NE dit pas »… Je vous laisse à vos humeurs aigreletttes d’atrabilaire ronchon, toujours à chercher la petite bête pour « lâcher » un commentaire désagréable… Brrr…
Merci et à Dieu.
Cher Monsieur,
Ne dites pas adieu. Vous avez toute votre place parmi nous, malgré la réponse inappropriée qui a été apportée à votre commentaire.
Cordialement
Jean Gugliotta,
Président de l’Union Royaliste Provençale de laquelle dépend Lafautearousseau
A – DIEU – SIAS……..ou Adessias…..
Souhait qu’on se fait en trinquant le verre.
( Trésor du Félibrige ).