Par Richard.
C’est justement la richesse du vocabulaire, outre la qualité de sa syntaxe qui représente le principal atout de la Langue française, et c’est à quoi il est porté le plus de coups ; va t’on le déplorer , et dès lors (du coup) , on n’est plus « dans le coup » !
Qu’ils sont naïfs les jeunes et quel mauvais service leur rendent les mauvais maîtres qui veulent leur faciliter l’apprentissage alors que maintenant comme toujours, la façon de s’exprimer et d’écrire est jugée dans la vie courante !
Les « tics » de langage, le langage des jeunes qui en font, entre eux, un signe de reconnaissance, ont vraisemblablement « toujours » existé (déjà il y a 50 ans les professeurs faisaient l’observation que nous ne parlions pas mais, « grogniions ») encore faut il pouvoir les mettre de côté à l’âge adulte par l’ apprentissage méthodique au cours de la scolarité, même courte (le certificat d’études de naguère). ■
L’initiation à la langue latine comme à la langue grecque que nous avons connue en classes de 6ème et 5ème n’est plus qu’un lointain souvenir. Nonobstant, il nous en reste des traces car c’est avec cette initiation que la génération d’avant les années 1975 ont pu découvrir ce qu’étaient un préfixe ou un suffixe, ce qui nous permettait de comprendre comment se forme un mot et nous permettait d’en appréhender le sens.
Avec un préfixe ( « dys, anti, poly, endo, …)
l’élève pouvait-il déjà avec la racine d’un mot en connaître la signification.
Jetant dans les oubliettes la racine des mots, c’était après avoir coupé la tête de la Royauté, la continuité de l’idéologie du mondialisme soutenue par la République pour faire naître les prémices de l’effacement des Etats Nations.
Déraciner un peuple de sa langue, c’est faire qu’il ne sait plus d’où il vient ni où il va. C’est la Tour de Babel où plus personne ne se comprend tellement les discours sont brouillés, inaudibles.
Les » du coup « , » wesh wallah » ont parasité la langue française, mais aussi la conscience de l’individu qui n’est même plus en aptitude de donner sens à sa propre pensée.
Mais ma plus grande surprise a été d’entendre dans la MÊME phrase :
» c’est qui, c’est quoi » à la place de » qui est-ce » ou de » qu’est-ce que c’est » ?
J’ai alors toute de suite pensé que c’était un » accident » isolé de la formulation d’une phrase par une personne.
Hélas, il m’a fallu me rendre à l’évidence, lorsque j’ai constaté la récidive de cette formulation du fameux : » c’est qui, c’est quoi » , chez la génération Z.
J’ai alors mis en place une stratégie qui consiste à » INTERPELLER » la personne avec laquelle je suis sensée converser.
Aussi, lorsqu’une personne me dit dans la même phrase » c’est qui, c’est quoi « , je réponds du tac au tac : » c’est kiki la cocotte et coco le haricot « .
Ainsi, par ma réponse abracadabrantesque , j’ai pu constater que la personne avec laquelle je conversais était surprise de ma replique et qu’elle s’arrêtait d’un coup de converser avec moi. C’est alors que je lui expliquais que si elle ne comprenait pas mon langage, je ne comprenais pas plus le sens du sien et l’invitait par là, à mieux formuler sa pensée au travers de ses phrases.