Le côté intrinsèquement « minable » du personnage – si on nous passe cette expression familière d’une réalité avérée – est d’une lumineuse évidence à la lecture de ces arguments du même tonneau, après le meurtre du gendarme de Mougins, le cri de douleur de sa veuve et l’arrestation du meurtrier pour lequel, au fond, Olivier Faure plaide l’indulgence :
« Les systèmes judiciaire et pénitentiaire sont déjà totalement embolisés », rappelle Olivier Faure pour qui « mettre les gens en prison » n’est « pas non plus une réponse satisfaisante ». « On a aujourd’hui beaucoup trop de monde », estime-t-il, sans proposer pour autant d’alternative. « Il faut que nous prenions ce débat à bras-le-corps ».
Source : Le Figaro du 29 août.
Ne serait-il pas souhaitable qu’une loi établisse des « Travaux d’Intérêt Général » (TIG) au service de la société? Ils remplaceraient l’emprisonnement inutile pour les condamnés, pour la société et qui coûte cher. Ces TIG devraient, évidemment, être très surveillés d’une manière permanente par des hommes armés, policiers et militaires, équipés de tout matériel technologique contemporain. Les condamnés feraient ainsi un travail utile.
Ces travaux forcés respecteraient évidemment les « Droits de l’Homme ».
« Il y a beaucoup trop de monde dans les prisons » Ce socialiste ne paraît pas avoir réalisé que s’il y avait moins de crimes et de délits graves il y aurait moins de personnes en prison. Il est pourtant simple de ne pas risquer d’être incarcéré, il suffit de ne pas commettre de crime. La gauche c’est l’angélisme et il n’y a qu’à lire les Misérables de Victor Hugo pour comprendre cette vision du monde : l’homme est bon, c’est uniquement la pauvreté et la misère qui le pervertissent et donc au bout du compte, le criminel est innocent, c’est la société qui est coupable. Supprimez la pauvreté et vous verrez qu’il n’y aura plus aucun crime ou délit. Plutôt que le mot angélisme c’est niaiserie qui conviendrait mieux.
Bravo ! C’est la vraie sagesse. Notre ami Hugues NOÊL est de la race des utopistes généreux qui produisent les tueries révolutionnaires de masse. Ainsi du pauvre Louis XVI qui a laissé massacrer ses Suisses parce que des évêques criminels par inconscience lui avaient dit qu’il ne fallait pas faire tirer.. Depuis 1789 combien de millions, de centaines de millions de morts le processus révolutionnaire engagé à Versailles lors des massacres de septembre, ont-ils produit de par le vaste monde et qui auraient pu être évités si Louis XVI avait eu la charité de l’énergie qui était dans l’ordre de sa fonction royale ?
Raccourci quelque peu expéditif que celui de «faire tirer» un bon coup sur les gens… Bonaparte méprisait Louis XVI pour ce qu’il ne l’avait pas fait. A nous de choisir : Louis XVI ou l’Usurpateur. L’option Buonaparte donne le Maqueron deux siècles et demi plus tard ; cela dit, Louis XVI ne faisant pas tirer donne Bonaparte, lequel donne le reste et ainsi de suite. Comme quoi revoir l’Histoire a posteriori ne sert pas à grand-chose et que l’empirisme organisateur consiste en une opération pas aussi immédiatement «positive» que l’on pourrait expéditivement se le figurer… En effet, l’expérience n’est pas comprise par tous de la même façon, si bien qu’elle ne saurait se suffire à elle-même, comme elle ne manque malheureusement pas de se l’imaginer dès lors qu’elle apparaît à la réflexion du quidam s’improvisant maurrassien, fût-ce sans le savoir.