Graphique relevé sur la page Facebook de Richard de Seze.
On croyait aux succès dont Macron se targue ? Aux dires de Le Maire qui prétend avoir « sauvé » tout et le reste ? Eh bien ! on a 63 095 faillites en 6 mois ! Combien de temps ça peut-il tenir ?
Le Mozart de la finance, fait des bémols dans sa partition musicale!
C’est également un peu (quelque part, jolie expression moderne) la faute aux journalistes courtisans qui coiffent chaque Presitent de la RF ( la cinquième surtout qui serait un ersatz de Monarchie ) d’un qualificatif / descriptif : après « mon Général » , le fils ou petit fils d’ un instit de village ; passons sur le brillant ministre des finances du Général – ce qui pouvait se justifier- ; ensuite, Mitterrand « fils de cheminot » qui ne devait tout de même manier la pelle à charbon des locomotives (il faut faire humble lorsqu’ on est de gauche) , Sarkozy qui aurait connu le temps des blouses grises au collège. Pour Hollande, il semble qu’on n’ait rien trouvé – exception qui confirme la règle –
Dès lors, E.Macron Mozart des finances pourquoi pas : joueur de pipeau n’aurait fait l’affaire.
La complaisance journalistique envers le Maqueron est certainement la chose la plus inquiétante de ces deux quinquennats ; la TOTALITÉ des journalistes et autres commentateurs s’est complue dans une courtisanerie jamais vue jusqu’ici : chacun y allant de sa reconnaissance d’une «intelligence», louée et célébrée par un mimétisme histrionique insupportable ! Je défie quiconque de me livrer un seul raisonnement, une seule observation de ce misérable qui n’eût pas friser la plus vulgaire bêtise, sans compter la teneur et la couleur des mitinges de 2017, spécialement celui lors duquel le pantin s’est égosillé de telle manière que tout observateur normalement constitué aurait dû exprimer son effarement devant une prestation aussi dérisoirement grossière.
Pour ma part, j’ai tendance à imaginer que le pantin – mal fagoté et fabriqué à la va comme j’te pousse – s’est pris pour quelque chose de plus autonome que prévu et a voulu s’agiter à sa convenance, si bien que les mauvais horlogers l’ayant assemblé ont eu la surprise d’observer des rouages et pignons en cours d’individuation, ce que leur cartésianisme du fond de la classe n’avait pas pu envisager. Et voilà qu’ils doivent maintenant faire avec, comme ils ont également dû faire avec la ferblanterie du Jo Bidon de l’autre côté de l’Atlantique. Avec ces deux-là, les «démocraties occidentales» ont fait la démonstration de ce qu’elles sont réellement – sauf que le golem Ursula von der Leyen relève d’une robotique vraisemblablement mieux usinée, capable de «knouter» ces guignols de bas étage et de les faire filer droit. Dans de pareils cas, les Caserio et/ou Ravachol s’imposent à toute réflexion un tant soit peu positive… L’anarchie «d’en haut» appelle celle d’en bas, fatalement.
Ah, David Gattegno, vous avez tort. Emmanuel Macron a dit au moins – en 2015, il est vrai – ceci, qui était pas mal du tout :
« La démocratie comporte toujours une forme d’incomplétude car elle ne se suffit pas à elle-même. Dans la politique française, cet absent est la figure du roi, dont je pense fondamentalement que le peuple français n’a pas voulu la mort. La Terreur a creusé un vide émotionnel, imaginaire, collectif: le roi n’est plus là. On a essayé ensuite de réinvestir ce vide, d’y placer d’autres figures: ce sont les moments napoléonien et gaulliste, notamment. Le reste du temps, la démocratie française ne remplit pas l’espace »
C’était au temps où il faisait l’école «buissonière», allant glaner par-ci par-là des propos pittoresques, afin de se donner une contenance d’alouette devant le miroir. Du reste, le paragraphe que vous citez, Pierre Builly, répète quasi textuellement plusieurs psittacismes antérieurs, improvisés par je ne sais plus trop qui à l’origine – sans doute un «intellectuel disruptif» des années 50-60, voire – allez savoir ! – un de ces «nonconformistes des années 30», parmi lesquels on range désormais un peu n’importe qui selon les besoins de la thèse à soutenir sur l’instant.
Bref et toujours est-il que cet «au moins dit», le Maqueron est allé le gober dans une autre eau que celle dans laquelle il fraie. Exactement comme, au début, il a fait répandre par d’autres la «fakenews» (comme ils disent avec un s au singulier) assurant qu’il aurait côtoyer de très près Paul Ricœur.
C’est un faiseur branché sur une espèce d’intelligence artificielle, dont il ne sait pas plus exploiter les ressources que les administrations françaises qui s’en servent en dépit du bon sens.
Il arrive que des formules attribuées à tel ou tel soient en fait des « reprises » .
Mais là : » la démocratie comporte toujours une forme d’un complétude… » c’est tout un paragraphe !
Le commentaire de David Gattegno est ainsi à relever, d’autant qu’il (cet extrait) apparaît assez souvent sur JSF; et fait apparaître E.Macron sous un jour bien different de celui habituellement observé.
Dommage qu’ il n’y ait point de citation précise d’auteur ou d’ emploi antérieur de texte approchant ; cependant, ni la forme, ni le fond ne ressemble aux degoulinures langagières d’E.Macron .
Ce n’est donc pas une mince affaire.