1008 : Valenciennes, protégée de Notre Dame du saint Cordon
Cette année-là est dure pour les Valenciennois, décimés par la peste.
Un saint ermite, Bertholin, vivant retiré près des bords de l’Escaut, supplie la Vierge de secourir la ville. Marie lui demande alors de réunir tous les habitants sur les murailles. Elle leur apparait et fait entourer la ville, par un ange, d’un cordon écarlate. La peste cesse aussitôt, et ceux qui l’avaient contractée sont guéris.
En guise de remerciement, les notables de l’époque s’engagèrent à organiser une procession chaque année, à la date anniversaire de ce miracle : le sept septembre. Aujourd’hui fixée au deuxième dimanche de septembre, le Tour du Saint Cordon est le plus ancien pèlerinage français: il a célébré ses mille ans en 2008.
Il y a, en fait, deux Tours : le premier, ou petit tour le matin; et le grand tour, l’après midi, dans toute la ville
Dans notre catégorie Racines, voir l’article Les mille et une processions de Notre-Dame du saint cordon de Valenciennes
1254 : Saint Louis rentre de Croisade
Pendant ces six années passées en Terre Sainte, la Régence était assurée par sa mère, Blanche de Castille : c’était d’ailleurs la seconde fois puisque, au début du règne, elle avait déjà été régente, lors de la minorité de son fils, à la mort de son mari, Louis VIII, et cela constitue, pour cette espagnole, une particularité unique, et dans l’Histoire de France, et dans l’histoire de la Royauté française.
Ainsi donc, cinq fois, dans l’histoire de France – mais c’était pendant la Royauté, cela ne s’est jamais produit sous la République…..- des femmes ont exercé le pouvoir suprême; et quatre fois ces femmes étaient d’origine étrangère : à méditer, en ces temps où le pays légal ne parle que de « féminisme/promotion de la femme,parité,non-discrimination… » et autres tartes à la crème pour bobos/gauchos de tout poil.
Les six Régentes de France
- Blanche de Castille (deux fois régente pour Saint Louis);
- Anne de Beaujeu (pour Charles VIII);
- Louise de Savoie (pour François 1er);
- Catherine de Médicis (pour Charles IX);
- Marie de Médicis (pour Louis XIII);
- Anne d’Autriche (pour Louis XIV).
1303 : Philippe le Bel fait arrêter le Pape
A Anagni, Guillaume de Nogaret se saisit de la personne de Boniface VIII (qui avait excommunié le Roi), dans le but de le faire déposer par un Concile. La population parvient à libérer le Pape, mais celui ci mourra peu après à cause de cette épreuve.
De Jacques Bainville, Histoire de France, chapitre V, Pendant 340 ans l’honorable famille capétienne règne de père en fils :
« …Boniface VIII avait pris fait et cause pour le comte de Flandre et sa fille que le roi avait traités en rebelles et qu’il gardait prisonniers. En somme, le pape, chef suprême de la chrétienté, victorieux dans sa longue lutte avec les empereurs germaniques, trouvait naturel de contrôler les gouvernements. C’est ce que Philippe le Bel (ci contre) n’accepta pas et, contre la papauté, il défendit les droits de la couronne et l’indépendance de l’État français.
Boniface VIII s’était mêlé de choses qui ne le regardaient pas. Il ne se contentait pas de reprocher à Philippe le Bel d’avoir touché ou saisi les revenus de l’Église, – le grand souci du roi, tandis qu’il était aux prises avec les difficultés, européennes, étant de ne pas laisser sortir d’argent de France. Le pape critiquait le gouvernement de Philippe le Bel, l’accusait d’oppression et de tyrannie, intervenait même dans les finances puisqu’un de ses griefs était l’altération des monnaies, mesure nécessitée par la guerre, elle aussi : car, en ce temps-là, où l’on n’avait pas la facilité d’imprimer des billets de banque, on mettait moins de métal précieux dans les pièces de monnaie, ce qui était la forme ancienne de « l’inflation monétaire ».
Philippe le Bel reçut mal ces remontrances et la France les reçut aussi mal que lui. Pour frapper les imaginations, comme s’y prendrait aujourd’hui la presse, le roi publia de la bulle Ausculta fili un résumé qui grossissait les prétentions du pape. Il répandit encore, dans le style du « Trop allemand », une réponse insolente où Boniface était appelé « Sa Très Grande Fatuité » tandis que Philippe ne lui donnait que « peu ou point de salut ». Enfin, pour mieux marquer qu’il avait la France derrière lui, le roi convoqua des états généraux. On a prétendu de nos jours que c’était une innovation, que de ces états de 1302 dataient une institution et l’origine des libertés publiques. À la vérité, il y avait toujours eu des assemblées. L’une d’elles, nous l’avons vu, avait élu Hugues Capet. Les bourgeois des villes, les gens de métier avaient coutume de délibérer sur les questions économiques, en particulier celles des monnaies. La convocation de 1302 ne les surprit pas et ne paraît pas avoir été un événement, car l’élection des représentants du troisième ordre – le « tiers état » – n’a pas laissé de traces et tout se passa comme une chose naturelle et ordinaire puisque la convocation fut du mois de mars et qu’on se réunit dès avril, à Paris, dans l’église Notre-Dame. Nobles, bourgeois, clergé même, tous approuvèrent la résistance de Philippe le Bel au pape. Le roi de France « ne reconnaissait point de supérieur sur la terre ». C’est l’expression dont Bourdaloue s’est servi plus tard, pour donner, en exemple agréable à Louis XIV, la « vigueur » avec laquelle saint Louis avait agi pour défendre les droits de la couronne. Une tradition de la monarchie et de l’État français s’était formée.
Boniface VIII, qui avait une grande force de caractère, n’était pas homme à céder. Il maintint sa prétention de convoquer à Rome un concile pour juger le Capétien et « aviser à la réforme du royaume ». Philippe le Bel était menacé d’excommunication s’il refusait de laisser partir pour Rome les prélats français. Toutefois, il chercha à négocier. Sa nature le portait à épuiser les moyens de conciliation avant de recourir aux grands remèdes. C’est seulement quand il vit que le pape était résolu à l’excommunier et à user contre lui de ses forces spirituelles, ce qui eût peut-être amené un déchirement de la France, que Philippe prit le parti de prévenir l’attaque et de frapper un grand coup. Il était temps, car déjà la parole pontificale agissait et le clergé, les ordres religieux, les Templiers surtout, hésitaient à suivre le roi et à donner tort à la papauté. C’est alors que le chancelier Guillaume de Nogaret se rendit à Rome, trouva Boniface VIII à Anagni et s’empara de sa personne. Délivré, le pape mourut d’émotion quelques jours plus tard (1303). Ci-contre : Guillaume de Nogaret s’empare de la personne du Pape
Cette audace, cette violence étonnèrent l’Europe. On avait vu un César germanique s’humilier à Canossa devant Grégoire VII. Le roi de France triomphait. Il avait osé faire violence au pontife sans rompre le mariage des fleurs de lis avec la papauté. Les bulles de Boniface VIII étaient annulées. Le roi de France était maître chez lui. Il avait joué gros jeu pour sauver son autorité et l’unité morale du royaume. Le signe de sa victoire, ce fut que Clément V, ancien archevêque de Bordeaux, passa pour un pape français et s’établit à Avignon. Pendant trois quarts de siècle, les papes y resteront sous la protection de la monarchie française. »
On pourrait dire que, malgré la violence du procédé, Philippe IV le Bel, petit-fils de Saint Louis, donne ici un assez bel exemple de ce qu’est réellement la laïcité, et montre qu’il en avait bien la saine conception que la Royauté en a toujours eue, en somme.
1707 : Naissance de Buffon
« …Pourquoi les ouvrages de la Nature sont-ils si parfaits ? c’est que chaque ouvrage est un tout, et qu’elle travaille sur un plan éternel dont elle ne s’écarte jamais ; elle prépare en silence les germes de ses productions ; elle ébauche par un acte unique la forme primitive de tout être vivant : elle la développe, elle la perfectionne par un mouvement continu et dans un temps prescrit. L’ouvrage étonne, mais c’est l’empreinte divine dont il porte les traits qui doit nous frapper. L’esprit humain ne peut rien créer, il ne produira qu’après avoir été fécondé par l’expérience et la méditation ; ses connoissances sont les germes de ses productions : mais s’il imite la Nature dans sa marche et dans son travail, s’il s’élève par la contemplation aux vérités les plus sublimes, s’il les réunit, s’il les enchaîne, s’il en forme un tout, un système par la réflexion, il établira sur des fondements inébranlables, des monuments immortels… »
Discours de réception à l’Académie française.
1670 : Paris, « Ville ouverte » : aux origines des Grands Boulevards
Entre les Guerres de religion et la Guerre de Trente Ans, l’impérieuse nécessité de protéger une capitale trop proche des frontières de l’est et du nord (150 kilomètres à peine…) avait poussé la monarchie à améliorer la défense de Paris en construisant une ligne de six bastions un kilomètre en avant de l’enceinte de Charles V : cette nouvelle enceinte – dite « de Louis XIII » – était aussi appelée « enceinte des Fossés jaunes », d’après la couleur du limon des terrassements.
Mais ensuite, les conquêtes du début du règne de Louis XIV ayant repoussé les frontières du royaume, le roi adopta la proposition de Colbert de raser ces fortifications : les talus et fossés des remparts furent remplacés de 1668 à 1705 par un large boulevard de terre bordé d’ormes, que l’on appela Cours Royal ou Nouveau-Cours, construit par l’architecte Pierre Bullet.
Sur la chaussée nouvellement créée, quatre voitures pouvaient rouler de front et des contre-allées étaient plantées d’une double rangée d’arbres. La chaussée en sera pavée en 1778; l’éclairage au gaz y fera son apparition en 1817, et le premier omnibus à cheval « Madeleine-Bastille » se mit en place le 30 janvier 1828.
Les boulevards sur le plan de Turgot (1736, voir l’éphéméride du 20 mars) quelques années après leur création sur l’emplacement des murailles arasées
Les Parisiens appelèrent tout de suite boulevard cette promenade, le mot boulevard étant un mot d’origine militaire, qui désigne, dans la fortification d’une ville, un ouvrage de protection avancé construit en madriers et en terre, souvent maçonné, ajouté en avant d’une fortification et destiné à supporter – ou transporter – de l’artillerie.
Les remparts arasés de Louis XIII sont donc nos actuels Grands Boulevards, dessinant un arc de cercle de la Concorde à la Bastille, en passant par la place de la République. Toutes les portes furent également rasées : quatre seulement furent remplacées par des arcs de triomphe à la gloire du Roi : deux ont malheureusement disparu (la Porte Saint-Antoine et la Porte Saint-Bernard), les deux restantes étant la Porte Saint-Martin (voir l’éphéméride du 15 juillet) et la Porte Saint-Denis (voir l’éphéméride du 15 juin).
C’est un grandiose et magnifique message politique que le Roi-Soleil envoie aux Français, d’abord, à toute l’Europe, ensuite : « Nec pluribus impar » c’est-à-dire « Supérieur à tous »), sa royauté est maintenant si puissante qu’il n’est plus nécessaire d’en protéger la ville-capitale, il peut en raser les fortifications et, là où circulaient des canons, laisser les Parisiens flâner; là où marchaient les gens de guerre (les « gens d’arme ») marcheront, désormais, libres de toute crainte, les habitants de la plus grande ville d’Europe. Comme aux temps heureux de la Pax Romana et de l’Empire romain à son apogée, ce n’est plus derrière leurs murs que les villes du royaume des lys seront protégées, mais aux extrémités des frontières :
• il y a presque 500 kilomètres par la route entre Paris et Strasbourg (396,68km à vol d’oiseau, 487,47km par la route) depuis que l’Alsace est française (« Gallia Germanis clausa », « La Gaule fermée aux Germains ») (médaille frappée pour l’occasion ci-dessous, voir l’éphéméride du 21 septembre) ;
• il y a presque 205km à vol d’oiseau, et 226,41km par la route entre Paris et Lille, « la reine des citadelles », édifiée par Vauban, verrou de notre frontière nord (éphéméride du 2 mai);
• et, si la Lorraine n’est pas encore réunie au royaume (elle ne le sera que par Louis XV, voir l’Ephéméride du 23 février), elle est occupée par les troupes du Roi-Soleil, et – fortifiées par Vauban – les citadelles de Sarrelouis et Sarrebruck, à 341km à vol d’oiseau et 402,51km par la route protègent Paris… (elles seront malheureusement perdues pour la France au traité de 1815, sanctionnant la catastrophique période de la Révolution et des guerres de l’Empire, son continuateur).
Le petit-fils (Louis XIV) réalise ainsi la prophétie faite au grand-père (Henri IV) par le poète François Malherbe, dans sa Prière pour le Roi Henri le Grand allant en Limousin :
« …La terreur de son nom rendra nos villes fortes ;
On n’en gardera plus ni les murs ni les portes ;
Les veilles cesseront au sommet de nos tours ;
Le fer, mieux employé, cultivera la terre ;
Et le peuple, qui tremble aux frayeurs de la guerre,
Si ce n’est pour danser n’aura plus de tambours…
…Tu nous rendras alors nos douces destinées ;
Nous ne reverrons plus ces fâcheuses années
Qui pour les plus heureux n’ont produit que des pleurs.
Toute sorte de biens comblera nos familles,
La moisson de nos champs lassera les faucilles,
Et les fruits passeront la promesse des fleurs…«
« La France fut faite à coups d’épée. La fleur de lys, symbole d’unité nationale n’est que l’image d’un javelot à trois lances. »
(Charles de Gaulle)
1812 : Bataille de la Moskowa
C’est la seule véritable bataille livrée par Napoléon pendant la campagne de Russie, car les généraux russes avaient préféré jusque là faire le vide devant l’avancée française, en adoptant la politique de la terre brûlée.
Victorieux lors de cette bataille de la Moskova, puisqu’il a obligé l’armée russe de Koutouzov à battre en retraite, Napoléon s’ouvre la route de Moscou, et entre peu après dans la capitale des Tsars, cependant vidée de la plus grande partie de ses habitants et bientôt ravagée par des incendies.
Mais les Russes, qui appellent cette bataille « bataille de Borodino », considèrent également qu’ils ont remporté la victoire puisque, s’ils ont dû battre en retraite, celle-ci s’est effectuée en bon ordre, leur armée a été sauvée et elle constitue toujours une menace pour les Français.
Moscou se referme donc comme une sorte de piège sur l’armée napoléonienne. Finalement, la retraite sera ordonnée le 19 octobre suivant, et tournera rapidement au désastre.
Dans notre album L’aventure France racontée par les cartes, voir la photo « Hubris, démesure : le désastre de Russie »
Sur cette désastreuse Campagne de Russie – le « commencement de la fin » – voir aussi les éphémérides du15 septembre- l’incendie de Moscou – du 19 octobre – début de la retraite de Russie – et du 26 novembre- le passage de la Bérézina.
1866 : Naissance de Paul (dit Tristan) Bernard
Arrêté pendant l’Occupation (à cause de ses origines juives), il sera déporté au camp de Drancy. À son départ pour le camp, il dira à sa femme : « Jusqu’à présent nous vivions dans l’angoisse, désormais, nous vivrons dans l’espoir ».
Il sera libéré trois semaines plus tard, grâce à l’intervention de Sacha Guitry et de l’actrice Arletty.
Quelques uns de ses bons mots :
- Je préfère viser l’intelligence du public que sa bêtise, parce que la bêtise est si vaste que je ne sais où frapper.
- Vous allez voir qu’un jour, on va nous déclarer la paix et que nous ne serons pas prêts.
- Un raseur est quelqu’un qui, lorsque vous lui demandez comment il va, vous l’explique.
- Me prenez-vous pour un imbécile ? – Non, mais je peux me tromper.
1876 : Naissance de Daniel Brottier
Il fut, de fait, comme le réorganisateur de l’œuvre des Orphelins Apprentis d’Auteuil, fondée en 1866 par l’abbé Roussel (éphéméride du 19 mars).
Aumônier militaire des 105ème et 121ème Régiment d’Infanterie en 1914/1918.
Réorganisateur remarquable de la Fondation des Apprentis Orphelins d’Auteuil, dont il fut directeur .
Cofondateur de l’U.N.C. en fin 1917
Officier de la Légion d’Honneur
Croix de guerre 1914/1918 – 6 citations
Béatifié à Rome le 25 novembre 1984 par Jean-Paul II
1928 : Mort de Jean-Baptiste Penon
L’abbé Jean-Baptiste Penon, Provençal devenu évêque de Moulins, a été le précepteur, puis le confident et l’ami de Charles Maurras.
Professeur de Lettres au Collège catholique d’Aix, au moment où Maurras y poursuivait sa scolarité, l’abbé Penon se proposa pour aider, bénévolement, ce jeune élève, frappé par le malheur.
Un lien intellectuel et affectif puissant entre les deux hommes ne s’est jamais démenti.
Axel Tisserand a consacré un ouvrage – qui fait référence – à la correspondance entre Charles Maurras et Jean-Baptiste Penon : Dieu et le roi, correspondance entre Charles Maurras et l’abbé Penon (1883-1928)
Axel Tisserand Dieu et le Roi.pdf
2014 : Première sortie en mer pour la réplique de L’Hermione
Regardez cette vidéo de l’Hermione arrivant à Yorktown
leparisien.fr/diaporama/en-images-premiere-sortie-en-mer-reussie-pour-l-hermione-07-09-2014
Cette éphéméride vous a plu ? En cliquant simplement sur le lien suivant, vous pourrez consulter, en permanence :
Dix-sept mille mercis pour votre magnifique éphéméride dont j’essaie de faire bon usage à chaque opportunité et qui permet d’effacer … l’espace d’un instant ce qui peut encore nous séparer ….
Un grand merci à vous de rendre vie à notre culture et à nos traditions !
En toute amitié: votre traduction de « nec pluribus impar » ne me convainc pas. La page Wikipedia sur ce sujet me semble digne d’être consultée.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Nec_pluribus_impar
En tout cas, la traduction de « nec pluribus impar » par « non inégal à plusieurs » me paraît être un parfait contre-sens. Je partage l’avis de Marc Vergier. JSF sera bien inspiré de corriger. La formule latine, elle-même, n’est-elle pas vicieuse ? C’est bien possible et il semblerait que Louis XIV s’en doutait. Et même qu’il en aurait changé volontiers. L’excès hagiographique n’est pas de bon conseil.
Clin d’oeil de l’histoire: mort de Charles-André Merda dit Méda, (11 janvier 1773, Paris – 8 septembre 1812, bataille de la Moskova) est un général de la Révolution française et du Premier Empire.
Gendarme après le Dix août 1792, dans l’escadron des hommes du 14 juillet, il participe à l’arrestation de Maximilien de Robespierre et de Georges Couthon la nuit du 27 au 28 juillet 1794 (9 au 10 thermidor An II) et revendique le coup de pistolet qui cassa la mâchoire de l’Incorruptible2, proclamé Tyran, la veille, par la Convention.
Il est mortellement blessé, à l’aine, durant la bataille de la Moskova-Borodino à l’avant-garde devant Moscou le 5 septembre 1812, et est fait général de brigade (à titre provisoire – décret non publié [archive]) sur son lit de mort. Il décède 3 jours après sa blessure et est enterré dans une église locale qui sera rasée au milieu du XXe siècle.