Extrait de Famille chrétienne – 6 septembre 2024.
Fraichement nommé Premier ministre, rappelons-nous qu’en 2004, Michel Barnier, alors ministre des Affaires étrangères, avait fait certaines déclarations concernant la place du christianisme dans la Constitution européenne. Cette prise de position avait eu lieu dans un contexte de débat intense sur l’inclusion d’une référence explicite au christianisme dans le texte fondateur de l’Union européenne.
Le 25 mai 2004, à Lyon, Michel Barnier avait déclaré : “Même si le mot laïcité n’a pas la même signification dans tous les pays de l’Union, il reste que la construction européenne est une construction laïque, respectueuse des traditions et des religions de chaque peuple. Cette Union n’est pas un club judéo-chrétien.” Il avait ajouté que “ce serait une faute de détourner le projet européen, quels qu’aient été ses pays fondateurs, de son objectif d’ouverture.”
Cette déclaration était survenue après qu’une lettre, signée par sept pays membres de l’UE — Italie, Lituanie, Malte, Pologne, Portugal, République tchèque et Slovaquie — avait été publiée, demandant une mention explicite du christianisme dans la Constitution.
Jean-Pierre Raffarin, Premier ministre français à l’époque, avait laissé entendre à Dublin, le 24 mai 2004, que la France n’était pas “hostile” à cette proposition, mais qu’elle préférait un consensus basé sur le texte rédigé par Valéry Giscard d’Estaing, qui se contentait de reconnaître les “héritages culturels, religieux et humanistes de l’Europe.” ■
« Il s’est passé en France entre 1429 et 1431 quelque chose d’unique dans l’histoire de l’humanité, […] son épopée, a tellement surpris et émerveillé, au long des siècles qui nous séparent de sa mort, que Jeanne Stellt, des passions, voir des récupérations politiques et idéologique de tout bord : athée, monarchiste, république, patriote, féministe, même les maxis, admire éternel, la fille du peuple.[….] en France, elle a l’honneur et le privilège paradoxal d’une loi à son nom, signé du président DESCHANEL le 14 juillet 1920, qui instaure une fête de Jeanne d’Arc, fête du patriotisme. » (1)
Séparés depuis la loi dite de Séparation de 1904, l’Eglise et l’État se rejoignent 16 ans plus tard pour honorer la Sainte et l’héroïne Jeanne d’Arc, au mépris, le plus grand, qui n’ait jamais été porté contre ce « pilier de la République », qu’on prétend être la « laïcité ».
(1) Jeanne d’ARC,
Pourquoi Dieu choisit la France, Aymeric de MALEISSYE Via Romana 2023