Par Gabrielle Cluzel.
Cet article est paru avant-hier 12 septembre dans Boulevard Voltaire. Il est bref, drôle, intelligent et vigoureux. Il n’encourage pas au respect des parlementaires et des parlements, ni des politiques, ignorants en grand nombre. Si la France doit survivre à sa situation présente, elle devra chercher ailleurs ceux qui seront capables de l’en sortir.
Jean-Jacques Bourdin, sur Sud Radio, demande, ce jeudi 12 septembre, à Sébastien Delogu de commenter le parallèle qu’a fait son collègue Antoine Léaument entre Macron et Pétain. Le député de La France insoumise Sébastien Delogu ne sait pas qui est Pétain. Sauf que, « apparemment, c’est un raciste ».
Il est raciste
Sébastien Delogu est à lui seul un test encore plus concluant que le classement PISA. Il est né en 1987 et a grandi à Marseille. L’école étant obligatoire jusqu’à 16 ans, il a donc usé ses fonds de culotte sur les bancs de celle-ci jusqu’en 2003. Vingt et un ans plus tard, il bute sur les mots, peine à comprendre un texte simple, ignore les rudiments de l’arithmétique – comme on l’a vu à l’Assemblée – mais, en sus, ne connaît pas l’un des personnages les plus célèbres et controversés de l’histoire du XXe siècle, comme s’il n’avait jamais entendu parler de la Première ni de la Deuxième Guerre mondiale. Tout au plus peut-il accrocher sur le dos de ce semi-inconnu une étiquette basique et pavlovienne : il est raciste.
Bravo, l’Éducation nationale, le résultat est splendide : ne savoir ni lire, ni écrire, ne rien connaître à l’Histoire de France mais en avoir intériorisé, à force de rabâchage idéologique, une grille de lecture binaire et anachronique, séparant le monde depuis son origine entre les méchants racistes et les gentils qui ne le sont pas. Sans doute le maréchal Pétain votait-il Marine Le Pen, cela tombe sous le sens. L’homme de Cro-Magnon, lui, était-il raciste ou inclusif ; telle est la question.
Mépris
Bien sûr, ses amis crient au mépris de classe, comme si l’ignorance crasse était indissolublement liée aux origines modestes. Rappelons-leur simplement que le prix Nobel de littérature Annie Ernaux était fille de cafetier et témoigne, dans l’un de ses livres, que son père l’aidait en latin quand elle était enfant. Georges Marchais, qui parlait un français châtié, était mécanicien. Quant à Bérégovoy, ajusteur-fraiseur, il fut Premier ministre sans que nul ne lui ait jamais reproché un manque de maîtrise de la langue française. Et que si un polytechnicien né dans l’Ouest parisien s’essayait à la plomberie en ignorant jusqu’à l’existence d’un siphon, personne ne crierait au mépris de classe, mais tout le monde éviterait de lui confier la rénovation de sa salle de bains. Comment un député pourrait-il voter des lois s’il est incapable d’en saisir le contenu ? De décider de notre avenir quand il ne sait rien, nada, zéro, de notre passé ?
Jean-Luc Mélenchon ironisait, il y a quelques jours, sur la Lozère et son supposé désert intellectuel (Chaptal, Chambrun ou encore Lartéguy, pour ne citer qu’eux, le saluent bien bas). Que dire des bancs de La France insoumise à l’Assemblée nationale ?
Si mépris il y a, c’est celui des électeurs et des Français dont le destin est dans le creux de la main de ces élus improbables, dont la tonitruance ne parvient plus à masquer l’ignorance, que l’on pourrait convenir d’appeler des « dépilletrés » : des députés illettrés. ■ GABRIELLE CLUZEL
Excellent article de Gabrielle Cluzel et le comparatif entre l’analphabète LFI (les Français Incultes ?) et le polytechnicien-plombier parfait.
Delogu avait du prendre racine au fond de la classe près du radiateur du CP au CM2 le niveau maximum qu’il ait pu atteindre.
Enfin est-ce que quelqu’un osera rappeler que s’il y eut à la tête de l’Etat un Philippe Pétain, Maréchal de France (ce qui ne sera le cas ni d’un Micron ni d’un Méluche) c »est parce que tous les brillants « vainqueurs » responsables de la débâcle de Mai 1940 (par insuffisance de budget militaire ou sabotages communistes), issus pour la majorité du Front Populaire, ont bien été contents de repasser au Vainqueur de Verdun le bâton merdeux de leurs incompétences pour aller résister à Londres, Moscou, Alger ou New York et de revenir dans les fourgons américains en 1944 en roulant des mécaniques, eux les responsables et traîtres !
Cela c’est de l’Histoire pas du Delogu à deux balles !
Delogu est à l’image des néo-français qui constituent la base électorale de la France insoumise, ignorante de notre histoire, de notre culture, de notre civilisation voire hostile à celles-ci, réduites à des stéréotypes sur les prétendus crimes de la colonisation, sur le soi-disant racisme systémique de la France. LFI racole de plus en plus clairement l’immigration arabo-musulmane et africaine et ce parti est le visage de l’hostilité à la France. LFI ou l’anti-France ce qui s’est vu samedi dernier où, dans une manifestation de gauchistes un imam islamiste appelait à l’intifada des banlieues contre notre pays. Ce parti pousse à la guerre civile et il faut le combattre comme tel.
Oui si les gens qui gouvernent sont des gens courageux et surtout aiment notre pauvre cher pays !