Depuis des décennies les médias corrects nous rappellent régulièrement que Barack Obama fut le premier « Noir » à présider les Etats-Unis d’Amérique. Or c’est faux ! Barack Obama fut très exactement le premier président états-unien métis car il est moitié noir moitié blanc, sa mère ayant été cent pour cent blanche ; on ne peut rien y changer malgré la mode occidentale actuelle de tout négrifier ou africaniser. Qualifier le métis qu’est Obama de Noir, c’est néantiser sa mère et en quelque sorte nier son origine européenne. En somme c’est de la désinformation sociopolitique pure et simple, typique de notre époque.
Bis repetita…
Or la désinformation au sujet des origines de Barack Obama se prolonge maintenant, si on peut dire, à propos de Kamala Harris, candidate à la Maison-Blanche, déjà désignée par nombre de nos médias comme la future première femme « noire » présidente américaine… La candidate démocrate à la peau blanc mat, si elle a bien un père planteur jamaïcain, il fut un métis d’européen et d’afrodescendant antillais, ceux dont on dit, dans la très raciste et racialiste société états-unienne, qu’ « une seule goutte de sang noir en fait un noir ». Mais Mrs Harris tire également de sa mère, une hindoue de haute caste mariée au Jamaïcain, donc la candidate démocrate est, comme Obama, métisse. C’est un fait, ni négatif ni positif, un fait tout simplement. Et comme disait Lénine : « les faits sont têtus ! » ■ PÉRONCEL-HUGOZ
Post scriptum : Ce dont ne parlent guère nos médias c’est du mari de Mrs Harris . Il s’agit d’un banal états-unien blanc de confession juive, Douglas Emhoff.
Longtemps correspondant du Monde dans l’aire arabe, Péroncel-Hugoz a publié plusieurs essais sur l’Islam ; il a travaillé pour l’édition et la presse francophones au Royaume chérifien. Les lecteurs de JSF ont pu lire de nombreux extraits inédits de son Journal du Maroc et ailleurs. De nombreuses autres contributions, toujours passionnantes, dans JSF.
Retrouvez les publications sous ce titre…
Appuyant les propos de P-H et étendant ma guerre contre les étiquettes paresseuses et trompeuses, je pense que les gens honnêtes devraient abandonner ces couleurs de peau inexistantes, Je tu il elle nous vous ils elles ne sont ni blancs ni ni jaunes ni noirs ni rouges ! Comment se limiter à ces quatre tout en raffinant par ailleurs les nuances de sexes et de genres ? Enrichissons notre vocabulaire auprès des peintres, des anthropologues et des romanciers et, pourquoi pas, des … commères et des humoristes. Complétant la fiche requise par la police des frontières des U.S.A, Peter Ustinov prétend, à la question « couleur de peau », avoir écrit « rose » (pink en anglais).
Notons qu’il y a une infinité de couleurs de roses ! Au travail.
Causeur, aujourd’hui propose un papier sur les « nègres marrons ». Drôle de couleur.
Toujours cette paresse à transposer servilement plutôt que vraiment analyser et traduire, mettant en circulation des notions foireuses.
Autant qu’on puisse savoir, tout serait parti d’un mot espagnol « cimarron » . Pour Causeur, il qualifiait des esclaves échappés, « vivant sur les cimes » ou vivant dans la forêt de baies sauvages, ou comme des sauvages, « sauvage » semblant la racine probable du mot cimarron.
Il serait passé en anglais sous la forme d’un verbe (« to be marooned ») qualifiant l’échouaged’un bateau ou la punition d’un marin, abandonné, sur une île déserte) et, s’agissant des esclaves, les fugitifs.
Noir marron : Oh la « belle » couleur !
Pourquoi compliquer ce qui est simple : à l’ aspect, l’ancien président des USA est métis, et de fait , issu de « Noir » et de « Blanche » (ou Caucasienne ) c’est ce qui est ; Pourquoi chercher midi à quatorze heures et vouloir inventer des mots, des couleurs ?
Il y aurait bien Afro-Américain, mais dans le cas présent, ça ne va pas . Donc, Noir s’il veut se définir ainsi où « de couleur » comme on disait pour ne pas dire Noir .
Quand les mélanges de l’esclavage vous ont fait oublier que vous êtes Yorouba ou Bakémélé, il ne vous reste plus pour vous identifier que le mot black… L’identité par couleurs est essentiellement américain.