Par Radu Portocala.
« … Sont-ils certains que ceux qui ont voté pour eux veulent la guerre avec la Russie, c’est-à-dire la guerre mondiale ? »
Le Parlement européen a adopté le 19 septembre dernier une résolution dont le nom peut faire frémir : « Pérennité du soutien financier et militaire apporté à l’Ukraine par les États membres de l’Union ».
Le Larousse définit ainsi la pérennité : « Caractère, état de ce qui dure toujours. » Il faut donc comprendre que, si le Parlement européen connaît le sens des mots, le « soutien financier et militaire apporté à l’Ukraine » ne cessera jamais. La ruine définitive de l’Europe est assurée.
Au point 8 de ce texte, le Parlement européen « exhorte les États membres à lever immédiatement les restrictions sur l’utilisation des systèmes d’armes occidentales livrés à l’Ukraine contre des cibles militaires légitimes sur le territoire russe, car celles-ci entravent la capacité de l’Ukraine à exercer pleinement son droit à la légitime défense en vertu du droit public international et exposent la population et les infrastructures de l’Ukraine aux attaques ».
Autrement dit, les députés tiennent à créer les conditions de déclenchement d’une guerre mondiale. Car ce sont les services occidentaux de renseignement qui doivent définir et localiser les cibles ; ce sont les capitales occidentales qui doivent autoriser les frappes ; enfin, ce sont des techniciens militaires occidentaux présents sur le sol ukrainien qui doivent programmer les missiles et les lancer. Ce qui signifierait logiquement une participation directe de l’Occident à la guerre. La Russie verrait dans cette situation la justification de l’envoi de ses missiles vers des cibles occidentales.
En totale contradiction avec ce qui précède, le point 11 « invite la Commission à déployer une communication stratégique dans les États membres afin d’expliquer l’importance de la défense de l’Ukraine pour la stabilité de l’Europe au sens large et de veiller à ce que les citoyens de l’Union soient bien informés de l’importance de cette aide, tant pour la souveraineté de l’Ukraine que pour la paix et la sécurité dans l’ensemble de l’Union ». Ce qui voudrait dire qu’autoriser des bombardements sur le territoire russe signifie la paix en Europe.
Ce texte qui met en danger notre survie a été voté par tous les députés européens appartenant aux partis Renaissance (Macron), MODEM, PS et Place publique (Gluksman), ainsi que par 4 des 6 députés LR et 4 sur les 5 élus sur la liste Reconquête (Eric Zemmour), dont Marion Maréchal. Tous ces gens ont-ils vraiment exprimé la volonté de leurs électeurs ? Sont-ils certains que ceux qui ont voté pour eux veulent la guerre avec la Russie, c’est-à-dire la guerre mondiale ? À ce point une partie de l’électorat français serait-elle inconsciente ? Difficile à croire. Mais nous savons qu’un élu ne représente que ses propres intérêts et ceux de son parti, mais nullement ceux de ses électeurs. ■ RADU PORTOCALA
Radu Portocala est écrivain et journaliste, spécialisé notamment en Relations Internationales.
Dernière publication…
On nous avait dit l’Europe c’est la paix, le fanatisme belliciste des apparatchiks européens nous mène droit vers la guerre.
Sauf Bardella absent, les députés RN ont tous voté contre. Ils commencent à s’affranchir du suivisme ou de la neutralité « dédiabolisants »
Marion Maréchal est-elle devenue « otanienne » ? Quelques soient les manœuvres politiciennes, voter un texte pareil est une haute trahison…
Si nous étions accoutumés à ce à quoi nous habituent les libéraux-socialistes en matière de «référence historique», nous pourrions dire de l’Union européenne qu’elle vit sous un régime d’OCCUPATION, occupée par l’OTAN d’amère loquacité (la «cité amerloque»…) et que cette satanée assemblée est majoritairement acquise à la Collaboration, sous la férule d’un Reichskommissariat : l’Europäische-Kommission, menée par la présidente-commissaire à complexion hitléro-zombique. À ce propos, on n’a pas suffisamment mis en lumière l’aspect physique de cette gent nouvelle, apparue avec l’Adolf maigrichon, dont les Maqueron et Der Leyen condensent la bizarrement chétive typologie, tant par leur gestuelle de pantins anormalement articulés que par les traits mal «genrés» de leurs figures.
Il faudrait observer la Leyen à la loupe physiognomonique, on y pourrait alors lire ce qui horripile mes yeux quand son image vient à les offenser : le caractère anormal de sa physionomie est le SIGNE de ce qu’elle représente ; osons le formuler crûment : c’est la «marque du diable».
René Guénon note que le «faux est forcément aussi l’“artificiel”». Il ajoute que le caractère «mécanique» lui est par là intimement attaché. On peut ainsi poursuivre sa phrase, et dire qu’«elle», par sa nature acquise d’artifice européen, ne manque donc pas d’avoir «ce caractère “mécanique” qui est celui de toutes les productions du monde moderne dont elle sera la dernière ; plus exactement encore, il y aura en elle quelque chose de comparable à l’automatisme de ces “cadavres psychiques” […], et elle ne sera d’ailleurs, comme eux, faite que des “résidus” animés artificiellement et momentanément, ce qui explique encore qu’il ne puisse y avoir là rien de durable ; cet amas de “résidus” galvanisé, si l’on peut dire, par une volonté “infernale”, est bien, assurément, ce qui donne l’idée la plus nette de quelque chose qui est arrivé aux confins même de la dissolution».
J’avais déjà lu maintes et maintes fois ces lignes du «Règne de la quantité et les Signes des temps» (Gallimard, 1945, p. 267), mais c e n’est que tout dernièrement qu’elles me sont apparues comme frappées au coin de la plus immédiate actualité, en dépit des seize lustres qui nous séparent de leur rédaction…
Or, pour revenir à la sinistre votation commissariale, Michel Michel s’offusque de ce que Marion Maréchal eût donné sa voix en faveur de la résolution. Par référence à ce que je viens de citer, on peut comprendre pourquoi Michel se montre ainsi horrifié, comme je le suis moi-même et comme doivent l’être tous nos amis qui avaient apprécié les manifestes qualités de Marion… Cette JUSTE a donc été entourloupées dans les filets du Malin, lequel, en raison de la période de temps qui est la nôtre, doit répondre à la désignation d’«Antéchrist» et ses assesseurs faux-prophètes.
Plus pragmatiquement, je pense que la très gente Marion a été un moment séduite par la dialectique systématique de Zemmour ; et il lui en est resté quelque chose, comme les séquelles d’une fièvre passagère. Cependant, je crois savoir que Sarah Knaffo, quant à elle, s’est abstenue… Comme quoi ce qui est fait pour éberluer pourrait pourtant ne pas donner la berlue à coups tout à fait sûrs. Et ce, parce que ce «quelque chose […] est arrivé aux confins même de [s]a dissolution». Comme quoi, nous verrons peut-être de notre vivant ce que humains et événements présents nous font pressentir de la fin de CE monde.