Par Alienor de Pompignan.
Cet article est paru le 7 octobre dans Boulevard Voltaire. Il nous offre un nouvel exemple de ce que nous savons déjà trop bien à savoir que le Service public français de l’audio-visuel – comme d’autres – est un formidable, constant, efficace et déterminé instrument de déconstruction de l’identité de notre nation, de son âme, de sa réalité sous tous les aspects possibles, notamment historique, comme c’est ici le cas. Et surtout qu’il faudra bien plus que des mesurettes budgétaires, ou autres, bien plus qu’un changement de « majorité » pour opérer un réel redressement national. Les mesures en profondeur, force et durée qu’il y faudrait seront (seraient) d’une telle ampleur et importance que seul un changement de régime – national et autoritaire assuré de la durée et de sa liberté d’action – permettrait d’entreprendre. Entre-temps, on gère le déclin et on tente de communiquer. Rien de plus.
« … en déconstruisant certains mythes qui proviennent du roman national et des réécritures mises au service de certaines idéologies nationalistes et autres. »
De quoi faire « grincer des dents les partisans d’une Histoire de France rigide, forcément blanche, forcément chrétienne ». Voilà la critique de 20 Minutes à propos de Notre Histoire de France, une série documentaire en six volets de 52 minutes qui sera diffusée, à partir de ce mardi 8 octobre, par France 2, en partenariat avec 20 Minutes. Belle introduction pour une production qui veut rassembler… « sans polémique » !
Déconstruire… pour reconstruire
Le récit part de Vercingétorix et César et se poursuit jusqu’au mariage d’Henri IV et de la reine Margot, en passant par Clovis, Charlemagne, Saint Louis ou sainte Jeanne d’Arc, autant de figures emblématiques de ce qui constitue aujourd’hui notre roman national. Mais le directeur des magazines de France Télévisions, Nicolas Daniel, avertit : l’Histoire racontée « rassemble », contrairement à une autre Histoire « visant à diviser ».
Appuyée par un collectif d’historiens, l’équipe de réalisateurs cherche à raconter « l’évolution de nos valeurs, […] des rapports hommes-femmes, les progrès sociaux… » L’idée n’est pas de nier l’existence d’un récit, mais de le revisiter, et pas de n’importe quelle façon : « en déconstruisant certains mythes qui proviennent du roman national et des réécritures mises au service de certaines idéologies nationalistes et autres ». Une vision sans parti pris, donc, comme l’avait annoncé Nicolas Daniel… mais version service public.
Série « wokiste », c’est eux qui le disent !
Florian Besson, auteur sans parti pris lui non plus du Puy du Faux. Enquête sur un parc qui déforme l’Histoire (Les Arènes), confiait dans un entretien à L’Humanité sa crainte de voir « une réalisation très Puy du Fou […] jouée par des comédiens qui reprendraient un roman national réactionnaire et conservateur » : ouf ! il n’en est rien. En effet, ce qui ressort, selon ce membre du Comité de vigilance face aux usages publics de l’Histoire, c’est le doute dans lequel France Télévisions plonge le téléspectateur, ainsi invité à déconstruire tout ce qu’il croyait savoir sur les grands personnages qui ont fait la France.
Mais alors, quels sont les éléments qui feront sortir les méchants électeurs de droite de leurs gonds et les inviteront à coller à cette série l’étiquette woke, ironise Florian Besson ? Que Clotilde, l’épouse du roi des Francs, soit présentée comme l’étrangère syrienne qu’elle était, argumente-t-il… Le feuilleton nous embarque dans une merveilleuse chasse aux mythes qui composent ledit roman national, donc. Nicolas Daniel l’affirme lui-même, la série a pour but de soulever des questions qui sont posées aujourd’hui dans notre société, et qui l’ont été, selon lui, à toutes les époques. Par exemple, la liberté sexuelle, courante chez les Gaulois, selon la série. Ou encore, l’arrivée d’une nouvelle religion venue de Syrie, et férocement crainte par les Francs qui finiront par l’adopter : le christianisme. Une façon de relativiser : pas d’inquiétude, l’Histoire ne fait que se répéter. La démolition party s’étend à l’Histoire populaire, sur le service public, avec votre argent ! ■ ALIÉNOR DE POMPIGNAN
journaliste.
Il faut rester impavide et donner l’exemple de notrd ferme résolution à changer de regime
Continuons à fermer les yeux, nous Français, brebis esclaves d’un système de gestion qui s’apparente à la dictature. Qui ose poser la question de fond: Ou sont passés les 3600 MILLARDS? Non on fait la quête.
Brebis qui ont baissés la tête et fermés les yeux quant on leur a imposé la commission Européenne.
Les dites brebis sont donc en accord avec les sommes que l’on donne (de notre poche) à l’Europe, à l’Algérie, à l’Afrique, aux autres pays inconnus, à l’Ukraine. Ces brebis sont elles d’accord de laisser rentrer, pire d’aller chercher des populations qu’elles ne connaissent pas et qui cassent tout. Malheureusement ces brebis n’ont pas la parole, car les partis institués ne répondent pas à la pensée du peuple, alors ce dernier vote contre et jamais pour.
Tout ce questionnement, dans un pays qui se dit démocratique, devrait être posées par référendum.
Par l’esprit il faut admettre que la France de notre enfance n’est plus, à voir ce jour le commissariat de Cavaillon. Si les anciens revenaient.
Pour ce qui concerne le film, l’abandon de Versingétorix par les Gaulois ressemble à notre actuelle gestion. Nous sommes colonisés. Mais cette fois pas par les Romains et leur culture. On ne construit pas , on détruit, on casse, on met le feu. C’est plus proche de la fin de la guerre dite de cent ans. Construisons des bastides!
Il avait été intenté procès sur procès, naguère, à Robert Faurisson, du chef de «falsification de l’Histoire». Pour la Syrie, ces gens-là confondent «venue de» et «passée par» ; la Syrie, en effet, est la terre où séjournèrent les chevaliers croisés et où fut codifiée la «Linga franca»,souche rigoureuse de notre français d’oïl. Mais cela se produisit plusieurs siècles après l’avènement du christianisme, on repassera donc devant le Conseil de la chronologie, s’il leur plaît – mais cela ne leur plaît décidément pas de regarder en face ; ils préfèrent le travers de l’œil en coin, et de loin, parce qu’ils n’ont aucun courage.
Quant au fait que nous eussions été des Blancs, évidemment ; et la Syrie ne change rien à l’affaire, car elle était également peuplée de Blancs – les Arabes sont de race blanche, tout comme les Iraniens, soit dit en passant, qui sont très spécifiquement des Aryens – c’est ce qui les caractérise au premier chef, tout comme les «Aryas» d’Inde – et les voilà, par conséquent, peut-être encore plus «blancs» que les Blancs que nous sommes . Par-dessus le marché, comme chacun devrait le savoir un peu mieux, la race noire est strictement négro-africaine, tandis que la peau très sombre des Éthiopiens et de certains Indiens n’en fait pas pour cela des négroïdes… Bref, si la falsification de l’Histoire est un délit d’opinion, il faudrait voir à y voir un peu plus clair que dans le noir des desseins poursuivis, se tourner vers ceux qui ont su blanchir sous le harnais et, dans la foulée, traduire les délinquants historiologiques devant la justice divine, au motif que décliner l’Histoire non comme elle fut mais telle que l’on voudrait qu’elle eût été ne constitue pas seulement une faute de goût mais un détournement de fonds de la mémoire, sans compter le passage par la falsification de la géographie et le vingtièmesiéclocentrisme analphabétique.
Vive Dieu !… et mort aux vaches !