Nous avons vécu – du moins ceux d’entre nous qui suivent cette publication – les trois premiers mois de la Grande Guerre avec Jacques Bainville, au jour le jour, sous son regard réaliste, précis, lucide et toujours prospectif. Des deux côtés, l’on avait cru en la guerre brève, qui devait se conclure en trois semaines. Nous verrons, les 25 et 26 de ce mois comment Guillaume II reconnaissait que le conflit était alors « à partie nulle » et comment, dans les deux camps s’installait une certaine lassitude de la guerre. L’on arrivait ainsi à la première Toussaint de guerre. Il y en eut cinq.
Quoi de neuf ? Bainville. Il y a 110 ans cette année – le 3 août – commençait la Grande Guerre (1914-1918). Et Je Suis Français publie chaque matin au jour le jour le « journal de l’année 14 » que Jacques Bainville a tenu cette année capitale là.
Pourquoi cette publication ? Mais tout simplement parce qu’elle nous fait vivre cette terrible épreuve où la France a joué sa survie ; parce qu’elle nous explique notre Histoire nationale, et celle de l’Europe ; parce qu’elle nous rend compréhensible l’Europe actuelle.
Une lecture formatrice, donc, à l’Histoire comme aux réalités européennes d’aujourd’hui. Une lecture qui nous confirme cette vérité : ce sont les dynasties européennes – la dynastie française au premier chef – qui ont constitué notre Continent, formé les nations et les États qui le composent, façonné notre civilisation…
Et ce sont les démocraties libérales, social-démocrates totalitaires ou populaires (marxistes-léninistes), progressivement réduites à des bureau-technocraties destructrices – dont l’U.E. – qui ont peu à peu dilapidé le capital de civilisation ainsi formé et produit le double déclin français et européen !
Une suite d’articles – ou plutôt de notes -qu’il ne faut pas manquer si l’on veut bien connaître notre passé encore proche et comprendre le présent.