1442 : Mort de Yolande d’Aragon
Yolande d’Aragon est la belle-mère du jeune Dauphin Charles, futur Charles VII.
Marié à Louis d’Anjou, elle protège le Dauphin en le gardant dans ses châteaux de la vallée de la Loire, et lui donne sa fille pour épouse.
Elle a consacré toutes ses forces au salut de la France, qu’elle n’a cessé de confondre avec celui de sa maison, manœuvrant pour rompre l’alliance de la Bretagne avec l’Angleterre et apportant tout son soutien à Jeanne d’Arc.
Il n’existe aucun portrait d’elle, et on ne la voit représentée que sur ce vitrail de la cathédrale Saint Julien du Mans
1522 : Mort d’Anne de Beaujeu
Régente de France, elle fut l’une de ces six femmes (dont quatre d’origine étrangère) à qui notre Royauté a confié la totalité du pouvoir :
- Blanche de Castille (deux fois régente pour Saint Louis);
- Anne de Beaujeu (pour Charles VIII);
- Louise de Savoie (pour François 1er);
- Catherine de Médicis (pour Charles IX);
- Marie de Médicis (pour Louis XIII);
- Anne d’Autriche (pour Louis XIV).
Sa Régence fut heureuse, et Jacques Bainville lui rend l’hommage qu’elle mérite dans son Histoire de France, chapitre VIII, Louis XI, l’unité sauvée, l’ordre rétabli, la France reprend sa marche en avant :
« …En 1483, son fils Charles VIII n’avait que treize ans. Une minorité recommençait mais dans des conditions aussi bonnes que possible. L’opposition des princes avait cessé d’être redoutable : une femme en vint à bout. Louis XI avait désigné pour la régence sa fille Anne de Beaujeu, confidente de sa politique et de ses pensées. Régence aussi heureuse et aussi habile que celle de Blanche de Castille. Aux grands qui s’étaient encore soulevés, le duc d’Orléans à leur tête, Anne sacrifia les hommes les plus impopulaires de l’entourage de son père, mais elle préserva son œuvre.
Les grands, pour porter un coup à la monarchie, réclamaient les Etats généraux. La régente les convoqua plus largement qu’ils ne l’avaient jamais été, non seulement toutes les provinces, mais toutes les classes, les paysans même, une vraie représentation nationale qui vint, munie de « cahiers », comme elle viendra en 1789. On entendit tout, dans cette assemblée, des demandes de réformes administratives, qui d’ailleurs ne furent pas perdues, et des théories politiques, jusqu’à celle de la souveraineté du peuple que développa Philippe Pot. Comme l’avait calculé la régente, l’espoir des princes fut trompé. Les états de 1484, réunis par prudence à Tours et non à Paris, ne trouvèrent pas leur Étienne Marcel. Alors les féodaux déçus prirent les armes. D’avance leur cause était perdue et l’opinion publique jugera bien en appelant leur soulèvement « la guerre folle ». Elle eut ce résultat que le seul des princes qui restât puissant, le duc de Bretagne, fut vaincu.
À ce moment, la régente eut à prendre une décision délicate. Dans un sens comme dans l’autre, il y avait à perdre et à gagner. Le moyen de réunir à la couronne les Bretons toujours ombrageux et jaloux de leur indépendance, c’était de marier Charles VIII avec l’héritière de Bretagne, la jeune duchesse Anne. Mais Louis XI, au traité d’Arras, avait convenu que le dauphin épouserait Marguerite d’Autriche, fille de Maximilien et de Marie de Bourgogne. À quoi valait-il mieux renoncer ? À la Bretagne ou bien à la Franche-Comté et à l’Artois, dot de la princesse Marguerite ? Il semble que Maximilien lui-même ait dicté le choix de la cour de France. On apprit que le veuf ambitieux avait épousé la duchesse Anne en secret et par procuration. Maximilien maître de la Bretagne, c’était l’ennemi installé en France. Le mariage fut déclaré nul avec l’appui du pape et ce fut Charles VIII qui épousa. La Bretagne deviendrait française. Enfin cette porte, trop longtemps ouverte à l’étranger, se fermait… »
L’habile – et longue !… – politique matrimoniale qui permit la réunion de la Bretagne à la France s’étendit sur une bonne cinquantaine d’années et concerna trois rois de France : Charles VII et Louis XII (éphéméride du 7 janvier), maris successifs d’Anne de Bretagne, puis François premier, époux de sa fille, Claude de France (éphéméride du 18 mai).
La Bretagne deviendra définitivement française le 13 août 1532 (éphéméride du 13 août).
universalis.fr/encyclopedie/anne-de-france
1685 : Louis XIV refuse sa statue équestre réalisée par Le Bernin
Ou : comment la primitive statue équestre de Louis XIV en Hercule – réalisée par Le Bernin – est devenue – retravaillée par Girardon – celle du héros romain Marcus Curtius se jetant dans les flammes.
Le Bernin, appelé par le roi pour achever le Louvre en 1665, avait finalement vu son projet rejeté (voir l’éphéméride du 11 octobre), le roi lui commandant à la place un buste de sa personne, qui se révéla être un véritable chef-d’œuvre (éphéméride du 2 juin).
Admiré par Louis XIV, et sur la lancée de ce succès, Le Bernin proposa alors un autre monument à la gloire du roi, et reçut commande d’une statue équestre, sur le modèle de celle de Constantin, au Vatican : la statue devait être placée entre le Louvre et les Tuileries.
L’œuvre fut réalisée par les pensionnaires de l’Académie de France à Rome, sous la direction du Bernin, qui modela lui-même le modèle réduit de la sculpture : dans le style baroque, elle représentait Louis XIV en nouvel Hercule, sur un cheval cabré, avec cette inscription per ardua.
Mais la statue n’arriva à Paris que vingt ans plus tard, en 1685 : entre-temps, les goûts du souverain avaient évolués, et la statue ne correspondait plus du tout à ce qu’il attendait. Dangeau raconte ce qui se passa lorsque le roi la découvrit, le 14 novembre, dans l’Orangerie :
« Mercredi 14 novembre 1685… le roi se promena dans l’orangerie qu’il trouva d’une magnificence admirable, il vit la statue équestre du chevalier Bernin qu’on y a placée et trouva que l’homme et le cheval étaient si mal faits qu’il résolut non seulement de l’ôter de là, mais même de la faire briser ».
L’oeuvre fut finalement épargnée, mais Louvois demanda à Girardon de transformer la statue. Girardon ajouta un casque au cavalier, et sculpta des flammes à la place du rocher initial. La statue de Louis XIV « retravaillée », celle que nous voyons donc aujourd’hui, représentera non plus Hercule mais le héros romain Marcus Curtius se précipitant dans l’abîme.
On possède maintenant trois exemplaires de cette nouvelle statue, à l’histoire compliquée et mouvementée : l’originale (dans l’Orangerie du Château de Versailles), une copie, placée à l’extrémité sud de la pièce d’eau des Suisses, et une deuxième copie – en plomb – demandée par Ieoh Ming Pei pour être placée à côté de « sa » pyramide, dans la cour du Louvre.
Moulage en plomb effectué en 1988 du marbre du Bernin, modifié en statue de Marcus Curtius par Girardon, en 1687, sur l’ordre du roi. Palais du Louvre, Cour Napoléon
1771 : Naissance de Marie François Xavier Bichat
Biologiste, rénovateur de l’anatomie pathologique, Bichat étudie, à travers l’autopsie et l’expérimentation physiologique, le rôle des tissus comme unités anatomiques fondamentales pour l’explication des propriétés physiologiques et des modifications pathologiques de l’organisme.
Il est l’auteur de l’aphorisme célèbre : « La vie est la somme totale des fonctions qui résistent à la mort » ( dans son ouvrage Recherches physiologiques sur la vie et la mort, écrit en 1800. ).
Il est le Père de l’histologie moderne. Corvisart lui rendra ce bel hommage, à sa mort, dans une lettre à Napoléon 1er :
« Personne en si peu de temps n’a fait autant de choses et si bien ».
medarus.org/Medecins/MedecinsTextes/bichat
1776 : Naissance d’Henri Dutrochet
Physiologiste, c’est lui qui, le premier, plaça la cellule au centre de la physiologie ; et qui mena des recherches décisives sur l’osmose.
baillement.com/lettres/dutrochet
1800 : Mort de Bouillé
François-Claude-Amour, marquis de Bouillé, naquit au château de Cluzel, en Auvergne. Général, puis Gouverneur général des colonies françaises des îles du Vent durant la Guerre d’Amérique, il combattit avec succès aux Antilles contre les Britanniques, à qui il enleva plusieurs îles.
En 1789, il fut nommé commandant des Trois-Évêchés (Toul, Metz et Verdun), puis de l’Alsace, de la Lorraine et de la Franche-Comté. Nommé en 1790 général en chef de l’armée de Meuse, Sarre-et-Moselle, il fit respecter la discipline à Metz et à Nancy et réprima sévèrement la mutinerie de la garnison de Nancy, le 31 août 1790 (33 condamnations à mort, 41 aux galères). Il se fit ainsi détester par les révolutionnaires. Royaliste convaincu, il fut choisi par Louis XVI pour organiser son évasion le 20 juin 1791 (éphéméride du 21 juin).
Après l’échec de l’évasion, qui avait fini pourtant par réussir, il se réfugia à Coblence, et fit des démarches auprès des différentes cours pour obtenir la délivrance du roi. Il entra dans l’armée de Louis-Joseph de Bourbon, prince de Condé en 1792, puis se retira en Grande-Bretagne où il mourut le 14 novembre 1800, après avoir publié des Mémoires sur la Révolution française, en 1797.
Eh, oui : contrairement au mensonge officiel, devenu vérité officielle, l’évasion de Louis XVI avait réussi, malgré les lenteurs et les retards pris par un couple royal insouciant, et malgré les rendez-vous manqués des Dragons de Bouillé, pas assez patients pour rester envers et contre tout sur le lieu de leur rencontre prévue avec le Roi : arrivé à Varennes, le couple royal fut bien rejoint par des personnes hostiles, amis les Dragons de Bouillé, aussi, étaient là. Il eût suffi que Louis XVI donnât l’ordre de dégager la route, comme le raconte Michel Mourre (éphéméride du 21 juin).
1829 : Mort de Louis-Nicolas Vauquelin
Pharmacien et biologiste, il est le découvreur du chrome et du béryllium.
mineralogiste/biographies/Vauquelin
1840 : Naissance de Claude Monet
intermonet.com/oeuvre/oeuvre
Exceptionnel, rare, émouvant : presque irréelles, filmées par Sacha Guitry, les images de Claude Monet, 74 ans, en train de discuter et de peindre dans son jardin de Giverny (1915)
1878 : Hyppolite Taine est élu à l’Académie française
Il y sera reçu le 15 janvier 1880, et occupera le fauteuil n° 25, qu’avaient occupé Portalis ou Mérimée avant lui, et qui sera celui de Sorel, Pagnol, Jean Bernard.
academie-francaise / les-immortels / hippolyte-taine
Voir notre éphéméride du 5 mars, jour de sa mort, pour plus de développements sur la vie et l’œuvre de Taine que Charles Maurras rangeait parmi ses maîtres.
1888 : Inauguration de l’Institut Pasteur
Désiré par Louis Pasteur, c’est lui qui le dirigera jusqu’à sa mort, en septembre 1895. Il y sera inhumé.
Dès les origines, Louis Pasteur a posé le principe d’un lien entre la recherche et ses applications médicales, « liées comme les fruits et l’arbre qui les a portés ».
Fidèles à leur maître, les chercheurs pasteuriens d’aujourd’hui peuvent s’enorgueillir de découvertes majeurs comme celle des sulfamides, et de victoires remportées sur la diphtérie, le tétanos, la peste, le choléra, la fièvre jaune, le paludisme, la typhoïde, la syphilis…
De nombreux vaccins y ont été mis au point et plusieurs virus, tels que le virus du Sida, y ont été isolés (ci dessous, Luc Montagnier et Françoise Barré Sinoussi, Prix Nobel 2008 pour avoir, justement, isolé le virus du Sida, à l’Institut Pasteur).
pasteur.fr
1913 : Proust publie le premier tome de « A la recherche du temps perdu »
Il édite à compte d’auteur « Du côté de chez Swann », premier volume d’une série de sept tomes.
L’œuvre complète sera achevé 17 ans plus tard.
Comme tant d’autres, Marcel Proust fut « lancé » par Léon Daudet et sa chronique littéraire dans L’Action française, la seule qui fît vendre, disait-on à l’époque.
pagesperso-orange.fr/marcelproust
Dans notre album Maîtres et témoins (III) : Léon Daudet , voir les deux photos « L’amitié pour Marcel Proust » (I) et (II)
1918 : « Demain ? », premier article prémonitoire de Jacques Bainville dans L’Action française, sur la victoire perdue.
Jacques Bainville, spécialiste de l’Allemagne – son premier livre, publié à vingt ans, porte sur Louis II de Bavière – n’a cessé de mettre en garde un Pays légal inconscient et une opinion publique insouciante contre le danger pangermaniste, et avait prévu le nazisme dès 1918 !
Il ne s’est trompé que dans l’ordre des mots, prévoyant un Parti unique social-nationaliste, alors que ce parti s’appela national-socialiste, l’abréviation « nazi » n’étant que le début de son nom complet Nationalsozialistische Deutsche Arbeiterpartei (Parti national-socialiste des travailleurs allemands). On avouera que l’erreur est bien minime, face à l’aveuglement d’un Pays légal irresponsable, qui perdit la victoire et le sacrifice d’un million et demi de jeunes français. Pays légal et classe politique irresponsables, mais responsables de la Seconde Guerre mondiale, de la défaite et de l’Occupation, et de toutes les horreurs dont il est inconcevable que le pays vainqueur de 1918 ait été accablé « dans les vingt ans », comme le disait prémonitoirement Bainville !
Voici un court extrait de l’article Demain ?, paru dans L’Action française du 14 novembre 1918 :
« …Devant quoi la France, au sortir de la grande joie de sa victoire, risque-t-elle de se réveiller ? Devant une République allemande, une république sociale-nationale supérieurement organisée et qui, de toute façon, sera deux fois plus peuplée que notre pays. Cette république (si l’Allemagne reste une république, ce qui n’est pas encore assuré) ne sera pas, comme dirait M. Roosevelt, « du type flasque ». Elle sera productrice et expansionniste. Elle aura une politique étrangère et une politique économique. Cette république des Allemands unis, qui aura achevé l’unité allemande, continuera l’Empire. C’est contre elle, à un contre deux, que nous aurons à défendre notre industrie d’abord, et bientôt les provinces que nous lui aurons reprises et auxquelles elle n’aura renoncé qu’en grinçant des dents… »
On ne saurait être plus clair; on ne saurait être plus clairvoyant.
A contrario, la classe politique et le Pays légal qui ont fait de la France victorieuse de 1918 – au prix de sacrifices inhumains – la France écrasée, humiliée, envahie, pillée de 1939 portent leur part prépondérante dans la responsabilité des malheurs de la Nation..
Voir notre album (181 photos) : Maîtres et témoins… (II) : Jacques Bainville
1928 : Ouverture du stade de Rolland Garros
1935 : Mort de Moïse de Camondo
Par testament, son hôtel et les collections qu’il renfermait furent légués à l’Union centrale des arts décoratifs, pour devenir le Musée Nissim de Camondo, en mémoire de son fils (1892-1917), officier de l’escadrille MF 33, abattu en combat aérien le 5 septembre 1917, au-dessus du territoire de la commune de Leintrey, en Meurthe-et-Moselle.
Copie de la rampe de l’escalier d’honneur de l’hôtel Dassier à Toulouse, réalisée par Bosc, en 1770. C’est le Comte Moïse de Camondo lui-même qui la commanda pour son hôtel particulier de la plaine Monceau en 1911
lesartsdecoratifs.fr/nissim-de-camondo
1974 : Parution du Louis XI, de Paul Murray Kendall
On ne peut évidemment pas dater d’un jour ni d’une heure spéciale le début de ce processus de dé-révolution qui a commencé à s’amplifier, en France, a partir des années 70.
Il n’en demeure pas moins que l’ouvrage de Kendall est l’un des premiers boulets qui soient tombés sur la Bastille du mensonge historique officiel établi et que, par la suite, presque tous les rois seront revisités, et réhabilités, par d’autres historiens, marquant ainsi une lente mais régulière réécriture de notre Histoire nationale, marquée jusque là par le triomphe absolu de la désinformation, du mensonge et des travestissements de la vérité officielle et du politiquement/historiquement correct : comme, par exemple, le magistral Louis XIV, de François Bluche (éphéméride du 1er novembre).
Paul Murray Kendal
2017 : Annonce de la découverte du Trésor de Cluny
un-tresor-medieval-du-12e-siecle-decouvert-a-l-abbaye-de-cluny
C’est le 25 octobre 1791 que fut célébrée la dernière messe à Cluny : dès le lendemain, les vandales révolutionnaires entamaient la destruction de ce qui fut un chef-d’œuvre absolu, le plus grand édifice du monde chrétien avant la construction de l’actuelle Basilique Saint-Pierre de Rome (voir l’éphéméride du 25 octobre).
Sur le rayonnement de « l’empire de Cluny », voir notre album L’aventure France racontée par les cartes photo « L’empire de Cluny ».
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Bravo ,pour votre appel à la réaction de l’élite
patriote.Que tous ceux qui souhaitent ce sursaut, agissent dans leur entourage pour réaliser ce vœu !
Merci pour avoir mentionné Yolande d’Aragon , femme exceptionnelle,qui avant d’être connue comme belle mère du roi Charles VII (voir épopée Jeanne d’Arc) fut
comtesse de Provence en épousant Louis d’
Anjou.Ils se mariérent à Arles à St Trophime en 1400.Elle arrivait de l’Aragon son pays où une délégation provençale était aller la chercher.En faisait partie Fouquet d’Agoult, grand sénéchal de Provence (d’une des plus grandes familles provençales issue des barons de Sault).Son proche parent fut un autre Fouquet d’Agoult conseiller et chambellan du Roi RENÉ d’Anjou comte de Provence (fils de Yolande et de Louis).Il joua un certain rôle vers 1482 en résistant au rattachement de la Provence au royaume de France (après la mort de roi René).
En faisant des recherches généalogiques,j’ai
découvert que je descendait de ces personnages .D’une famille provençale de souche (Comtat venaissin,Tarascon,Gap),
mon maître à penser est le grand provençal
Frédéric MISTRAL : le témoin de mariage de mon grand père à Avignon, était un ami proche de Mistral (majoral du Félibrige).
Rappelons qu’il n’y aurait pas eu du provençal Charles MAURRAS sans Mistral ! Mon père eut Maurras pour maître,et l’amie de sa tante fut intime avec Maurras(Alix GANNAT pour laquelle je fais des recherches)……