Important pour ceux qui pensent – et c’est notre cas – qu’il n’y a ni vraie société ni civilisation sans une spiritualité commune, une religion fondatrice, ou, si l’on préfère, sans le respect partagé d’une transcendance supérieure à la société elle-même. C’est la raison pour laquelle la laïcité, les droits de l’homme, et les « valeurs » de la République sont parfaitement inaptes à jouer ce rôle supérieur.
La grande renaissance du pèlerinage de Compostelle est une actualité magnifique. Ce chemin a été l’un des phares, l’une des grandes routes tracées sur la terre d’Europe au cœur de notre Moyen Âge chrétien. Après un long sommeil, il renaît, revit et adresse à nouveau un message aux « sociétés européennes » – comme Blainville les appelle – sachant trop bien qu’elles ne forment pas un État, mais la plus haute communauté de civilisation de la planète.
Face à cela, le syndrome indo-pacifique de certains semble bien risible. Reprenons donc – et en particulier les jeunes – les chemins de Saint-Jacques en grand nombre. Cela vaudra mieux que tous les week-ends d’intégration, tous les verres de l’amitié ou tous les actes de convivialité de la planète, inventés par les animateurs de la modernité socio-culturelle !
Eadem velle, eadem nolle, hoc est vera amicitia. Ceux qui n’ont pas fait de latin n’auront qu’à questionner ChatGPT ! Vive le chemin de Saint-Jacques !