Musiques Des Equipages De La Flotte Toulon – Marche De La 2eme DB
La Deuxième Division Blindée du général Leclerc entre dans Strasbourg et Leclerc s’adresse aux Alsaciens en ces termes :
« …la flèche de votre cathédrale est demeurée notre obsession. Nous avions juré d’y arborer de nouveau les couleurs nationales. C’est chose faite. » ■
Le 23 novembre 1944 la capitale alsacienne, occupée depuis 1940, est libérée par la 2e division blindée du général Leclerc. Cette opération stratégique, menée dans le cadre de la campagne des Vosges, revêt une dimension profondément symbolique. Strasbourg, haut lieu de l’identité française, retrouve sa liberté après quatre ans de domination allemande..
Le général de Gaulle se rend sur place peu après la libération, saluant la bravoure des troupes et l’importance de cet événement pour l’unité nationale. Dans un discours resté célèbre, il proclame : « Strasbourg a souffert, Strasbourg est libérée. Mais Strasbourg est restée fidèle à la France. »
La victoire de la 2e DB est aussi l’accomplissement d’un serment : celui fait à Koufra par Leclerc en 1941, jurant de libérer Strasbourg avant la fin de la guerre. Ce moment crucial, applaudi par une population en liesse, marque le début de la réintégration de l’Alsace à la France et constitue un pas décisif vers la victoire.
Pour quelques détail supplémentaires, se reporter à l’éphéméride du 23 novembre.
Et si on parlait un peu du plus efficace et le plus incontestable des résistants alsaciens: Paul Dungler, l’organisateur des réseaux, qui réalisa avec ses camarades d’Action française l’évasion du général Giraud, et qui constitua le fer de lance de la brigade Alsace-Lorraine? Dungler, camelot du roi, a été rayé de toutes les commémorations parce qu’il resta toujours fidèle à son idéal maurrassien alors que son armée de l’ombre fut la plus pugnace et la plus crainte des autorités allemandes. Aujourd’hui, on peut compter sur les doigts d’une main le nombre des militants d’AF qui se souviennent de lui. Il constitua pourtant des maquis particulièrement bien organisés, en Alsace, mais aussi en Périgord. Il est temps de lui rendre l’hommage qui lui est dû.
Question : Est-ce lui que Charles de Gaulle, à qui il venait proposer sa collaboration, a congédié d’un sonore « foutez-moi le camp » ?
(J’ai le souvenir d’avoir lu à peu près ça dans le livre de mémoires d’un résistant alsacien dont le portrait, tel qu’il m’avait été fait par un ancien d’AF, correspondrait assez à ce Paul Dungler)
En effet, du reste il a échappé trois fois à une tentative d’assassinat, sur l’ordre du général de Gaulle, qui estimait que l’unité de commandement valait bien quelques crimes. Lors de la libération de l’Alsace, ses troupes et lui furent placés sous le commandement de ..Malraux, qui ne se montra pas trop sectaire avec les royalistes alsaciens. Sauf, bien entendu, en ce qui concerne les honneurs.