Par Aristide Ankou.
… l’ornière du parlementarisme à la française. Ça tombe bien, nous allons le redécouvrir.
Aujourd’hui, tout le monde trouve très grave, ou affecte de trouver très grave, la chute du gouvernement Barnier, mais vous verrez que très vite l’habitude de la valse des ministères sera prise, ou plutôt reprise, puisqu’il ne s’agit guère que d’un retour à ce qui, pendant fort longtemps, a été le mode de fonctionnement considéré comme normal de nos institutions républicaines.
On a oublié quelle ténacité, quelle somme de persévérance, de force, de ruse et de chance il a fallu à de Gaulle pour nous faire sortir de l’ornière du parlementarisme à la française. Ça tombe bien, nous allons le redécouvrir.
« Pendant douze ans, leur système fit donc, une fois de plus, ses preuves. (…) Dix-sept présidents du conseil, constituant vingt-quatre ministères, campèrent tour à tour à Matignon. (…) Quoique chacun d’eux pût tenter, le pays et l’étranger assistaient donc au spectacle scandaleux de “gouvernements” formés à force de compromis, battus en brèche de toutes parts à peine étaient-ils réunis, ébranlés dans leur propre sein par les discordes et les dissidences, bientôt renversés par un vote qui n’exprimait le plus souvent que l’appétit impatient de candidats aux portefeuilles, et laissant dans l’intervalle des vacances dont la durée atteignait jusqu’à plusieurs semaines. » ■ ARISTIDE ANKOU
* Précédemment paru sur la riche page Facebook de l’auteur, (le 4 décembre 2024).
Aristide Ankou
Le parlementarisme peut convenir à certaines nations ; il est mortel en France, à moins d’être aménagé (et il l’est de moins en moins). Il faut nous en dégager.
Un tournant à été pris lorsque ,par le jeu de l’organisation de « primaires », les partis politiques ont voulu s’aroger le droit de « pre-selectionner » les candidats à l’ élection présidentielle, imaginant peut-que le vote des électeurs « sympathisants » ou proches leur appartenait.
Erreur de calcul : apres l’inepte Hollande, certains voulaient voir Fillon et on a vu Macron .
Macron et son déficit (ne s’est on trop focalisé sur son « immaturité » pour distraire de toute ses nuisances?
Mais, qu’ aurions nous eu avec F. Filon ? peut-être une privatisation rampante de la sécurité sociale au bénéfice des assurances privees avec leurs actionnaires ( questionnaires santé pour les retraités et budget conséquent à prévoir pour la protection santé !)
L’électeur moyen, avec son « droit de vote » est ,de fait , l’otage du système démocratique.
Ceux qui ont connu la quatrième république conservent , entre autres , le souvenir horrifié des treize tours qui furent nécessaires pour aboutir à l’élection su Président Coty via l’élection parlementaire. Maintenant, certains se posent la question de la pertinence de l’élection au suffrage universel devant la série calamiteuse de présidents qui se sont succédes depuis une trentaine d’années.
Et ces partis, encore et toujours, il y aurait beaucoup à dire sur la prétendue alternance lorsqu’on voit le fameux « arc républicain « . Même Retaillau, nouvelle coqueluche de la Droite énergique – N.Sarkosy le fut en son temps- y est allé de son couplet contre M.Le Pen .
Et que dire du « sage » Michel Barnier qui voulait réduire le déficit en augmentant l’impôt et les taxes au lieu de diminuer les dépenses, comme le premier homme de gauche venu .
Quand cela finira t’il ?
Correction : au debude la septième ligne , peut-être que et non « peu-que »