Image en couverture du Figaro de ce matin.
Conclusion : Les Américains ont fomenté et provoqué les conditions d’ une intervention russe en Ukraine.
Lorsque cette dernière s’est produite, ils ont déclaré :
- soutenir l’Ukraine par l’envoi d’armes et de dollars ;
- refuser absolument tout engagement direct sur le théâtre des opérations.
Ainsi, ils laissaient libre cours, dans leur perspective, à un double affaiblissement : celui de la Russie (qui ne semble pas avoir eu lieu) et celui des Européens de l’Ouest, plongés dans une crise réelle et palpable. Crise de l’énergie, de l’industrie et du commerce qui touche l’ensemble disparate des économies européennes. Même l’Allemagne, dont l’industrie automobile – la première de ses industries – est en difficulté, n’est pas épargnée.
Le résultat est une nette hausse de la prospérité américaine, à due proportion de l’effondrement de la nôtre. Tel semble être le bilan du « mirage ukrainien ». Pour comble, un parti belliciste anglo-saxon et malheureusement français par le fait d’Emmanuel Macron, n’a cessé d’agiter la menace et de prendre le risque d’un conflit mondial.
De son côté, la Russie dénonce et méprise – comme une grande partie du monde – ce qu’elle perçoit comme l’esprit de décadence des sociétés occidentales. C’est, hélas, une réalité. En revanche, des signes puissants de réactions populaires – inimaginables il y a seulement une décennie – sont observables partout en Europe. Ces mouvements se heurtent pour l’instant à une sorte de coercition exercée par des élites déconnectées, voire suspectes de trahison.
Pour combien de temps encore ? Peut-être jusqu’à ce que se forment de nouvelles élites, capables de renouer avec le sens des racines et de la Tradition. ■
Belliciste? Le même qu’en 38 à Munich, où les Americains avaient déjà dû « fomenté » les conditions d’une intervention allemande en Tchécoslovaquie.
Magnifique exemple de discours déductif, par lequel l’Européen transis (et passablement lâche) tente de faire oublier ses forfaitures, comme en 38, où certains ont tenté de faire oublier le lamentable abandon de la Tchécoslovaquie, après de nombreuses courbettes devant Hitler. Nous connaissons le résultat, une guerre mondiale, entièrement de notre fait, alors qu’elle était totalement évitable. 60 millions de morts, alors que la bombe nucléaire est à peine employée.
Aujourd’hui, les mêmes sectateurs des tyrans se félicite de leur vilénie, en assistant confortablement du fond de leur canapé à l’étranglement d’une petite et fière nation. Il est vrai qu’il est toujours plus confortable de lécher les bottes des Forts, en ayant en tête qu’en cas de problème grave, il restera la solution de collaborer et d’attendre que pour la 3° fois les Américains viennent nous sortir de l’ornière où nous plongeons à nouveau avec componction. Le fait que cette fois, Trump n’étant pas Roosevelt, il est plus que vraisemblable qu’il n’y aura pas le « Germany first » qui nous a sauvé, ne semble pas réveiller les thuriféraires de l’adoration de leur nombril.
Aujourd’hui, si l’Ukraine tombe, l’Europe aura pour résister à Poutine, les mêmes moyens que Churchill en 40, c’est à dire rien. Qui aura l’air malin, les adorateurs des tyrans, venant juste de voir se ternir le culte qu’ils vouaient au clan syrien au pouvoir?
Une connaissance réelle et approfondie permettait de savoir dès le début que l’Ukraine ne faisait pas le poids face à la Russie. L’Otan et les USA lui ont permis de tenir le coup et faire illusions pendant 2 ans mais maintenant c’est fini, la dure réalité s’impose.
Nous avons bercé les dirigeants ukrainiens de tant d’illusions qu’ils nous ont cru à leur détriment présent et prévisible. Maintenant que Trump a annoncé la couleur et que la situation tourne mal pour l’Ukraine il est temps d’en prendre conscience. La paix se fera aux conditions russes.
D’ailleurs la France aurait du rester neutre, médiatrice dans un rôle où elle a plus qu’à gagner que dans les gesticulations ridicules mondialement de notre jeune et immature président. Souvenons-nous du rôle de la Russie tsariste à celle de Poutine, même en passant par celle des bolchéviques était pour nous de faire contrepoids à la puissance allemande comme avant 1914.
Ukraine, Israël et genres sexués, «mêmes terrains de lutte» : c’est la guerre des «Occidentaux» – dérangés, dégenrés, proprement, donc, dé-générés : on ne naît plus, on se fabrique – guerre contre les germes du Monde. Et l’on admet la nécessité d’hégémonie occidentale jusque dans le camp prétentieusement «national» – dès lors, dépérissant sous le chancre de l’individualisme révolutionnairement «universel».
Un «coin» vers l’Asie, par l’Ukraine ; une mine antipersonnel posé au Proche-Orient, avec Israël ; viagra et pilule anticonceptionnelle combinés, pour le genre humain. Ces guerres ne sont rien d’autre que cela – enfin, un «rien d’autre» hypertrophié. Or, le salut de la tradition d’Occident viendra par l’Orient et et le ventre des bonnes femmes.
Et cet Occident, sans foi ni loi et «de gauche à droite», ne craint pas de se féliciter de vouloir imposer ses «valeurs» tout autour… Seulement, les «valeurs» en question ne sont que boursicotières, au fond : fiduciaires et «morales» ; judiciaires, sans équilibre ; égalitaires, sans harmonie ; libérales, sans libertés – les «morales» occidentales consistent à ériger le béquillage en indice de stabilité, ce qui est un paradoxe, d’où les prétentions d’«en même temps», métastases de la tiédeur au vomi desséché de laquelle on retourne.
Ce que l’on pourrait croire être une «civilisation» occidentale, se caractérise en ce que plus rien n’y est «civilisé», pourrissement duquel émane un gaz : la jalousie de tout ce qui pourrait avoir conservé quelque idéal.
La plus indécise de ces boiteries se révèle aujourd’hui dans la tiédeur de genre : ni de droite ni de gauche, œstrogène et testostérone réunies… génération et parturition ne seraient que des mécaniques dont la parano-laïque science saura venir à bout, par la synthèse des hormones et du bistouri mis au régime de la sécurité sociale.