Sur Jean Jaurès – donné à l’intention des plus jeunes lecteurs de JSF – les médias grand-public écrivent ceci :
« Jean Jaurès (1859-1914) était un homme politique, philosophe et journaliste français, figure majeure du socialisme républicain. Défenseur de la justice sociale et de la paix, il fonda L’Humanité et joua un rôle clé dans l’unification des socialistes (SFIO). Pacifiste convaincu, il fut assassiné à la veille de la Première Guerre mondiale. Son héritage inspire encore la gauche française. »
Jaurès est évidemment lié, dans les années 1900-1914, à l’histoire de la première Action Française qui a combattu, non pas son socialisme mais plutôt son internationalisme, son pacifisme dans la mesure où il faisait obstacle aux politiques de réarmement militaire et moral du Pays en prévision de la guerre franco-allemande qui se profilait à l’horizon proche. Jaurès la niait. Maurras le considérait comme un danger pour la France.
Avec le recul du temps, on peut sans-doute nuancer cette vision des choses. Le visuel présenté ici incite, en effet, à la nuance. Ici, Jaurès est bon prophète. JSF
Merci à Pierre Builly de nous avoir transmis cette citation de Jaurès.
Merci pour cette citation. Elle permet de voir large, et de dépasser les clivages.
La nation et sa place dans le monde au début qu XX° comme au début du XXI° restent à étudier, d’autant plus qu’elle reste certainement la solution pour l’avenir. Sa relation avec l’international et l’évolution de cette relation avec la nouvelle apparition des « mega-blocs » est sans doute la pierre d’achoppement de notre souveraineté, qui d’évidence ne peut se concevoir comme dans le passé.
Nous devons compter sur l’intégralité de notre patrimoine intellectuel et culturel.